Mon nouveau Pivot Phoenix 29 XL Öhlins

Je vais encore faire des jaloux… Mais en fait, je m’en fous !
Voila le Pivot Cycles Phoenix 29 le moins rapide du monde !
Et c’est le mien, et c’est bien un XL.
Je remercie Mohawk’s Cycles pour ce vélo et Xoneracing Suspension pour les suspensions.
Chaque fois que je reçois un nouveau VTT, je me félicite de vous rester fidèle parce que je ne suis jamais déçu !
Voila mon montage, sachant qu’il s’agit du Pivot Cycles Phoenix 29 « Race Zee » auquel j’ai démonté les suspensions Fox pour mettre les dernières Öhlins Racing AB.

Cadre: Phoenix 29 XL
Fourche: Öhlins DH38 m.1
Amortisseur: Öhlins TTX22m
Jeu de direction: Pivot Precision Sealed Cartridge DH
Dérailleur/Shifter: Shimano Zee M640 10v
Pédalier: Race Face Atlas 34 dents
Cintre: Pivot Race Low Ride 800mm
Grip: Pivot Factory Lock-on
Potence: Pivot Phoenix Team DH 46mm
Tige de selle: Pivot Phoenix Alu
Selle: Phoenix WTB Race High Tail
Cassette: Shimano 105cs-5700 11-28 dents
Roues: Sun Ringle SD37-29′
Pneus: Maxxis Assegai 29″ x 2.5″ 3C, Maxxgrip DH Casing + bibs mousse
Freins: Shimano Zee M640
Rotors: Shimano Zee M640 RT66 203mm
Chaine: Shimano CN6701 10v
Pédales: DMR Vault

Je le pèse (sur le pèse-personne) à 17,1kg dans cette configuration, avec le liquide et les mousses dans les pneus, les pédales et le scotch partout, et en XL donc.

Bon bah, il n’y a plus qu’à l’essayer… Ça tombe bien, j’ai 2 bikeparks pas très loin là !

Hop, le vélo a été élu « Bike Of the Day » sur le site américain VitalMTB

2 jours plus tard…
Hop laaaa, premier ride avec le Phoenix 29′ XL, à Super-Besse… C’est de la folie, je me suis régalé ! Il me tardait de rouler sur un grand 29′ en DH vu que j’adore mon Firebird 29′ XL depuis que je l’ai, et je n’ai pas été déçu.
J’ai fait 12 descentes aujourd’hui sur les bleues et la rouge du bikepark, la noire étant fermée (l’Ancoli, celle de la Coupe de Fance, sur la crête). Il commence déjà à y avoir de bons trous de freinages (tôle ondulée) sur la rouge mais surtout, les tracés se remplissent peu à peu de poussière. S’il ne pleut pas d’ici une ou deux semaines, ça va être un carnage là-haut ! Mais franchement, la Mado (rouge) et la Capucin (bleue) sont des pistes bien sympas, en particulier la partie jumps/multitraj’ de la Capucin, où on voit souvent les meilleurs français exploiter les différentes lignes dans leurs vidéos/stories.
Après 3 descentes où la prise en main de mon nouveau DH se fait super vite, je suis repassé à la voiture pour enlever un peu de pression dans la fourche. Les réglages de ma DH38 m.1 sont finalement assez similaires à ceux de ma RXF36 m.2 et ça marche popopopoooowww Je crois que j’ai compris comment qu’ça marche !
Avec mes suspensions suédoises, mon vélo ne fait pas un bruit, et puis il marche hyper-bien ! Quel plaisir ! Le pied total !
J’ai une position dégueulasse sur le vélo, trop sur l’arrière, et pour la première fois, dans un virage relevé j’ai perdu l’arrière (sans tomber, sans toucher aux freins). C’est banal mais ça ne m’est jamais arrivé ! Je perds toujours l’avant… Là, j’ai trop chargé l’avant. Je n’en reviens pas moi même ! Ça devait être chouette de derrière ! LOL
Bon, j’ai quand même eu une couille: dans une montée en cabine, je disais à un gars que je trouvais que les tracés étaient quand même pas si mal nettoyés, que je n’entendais pas les cailloux remonter/taper dans le cadre… Ah bah mon marteau, t’aurais pas dû dire ça ! Dans la descente suivante j’entends CHLIIIING. Je m’arrête, je regarde sous le vélo… Un cailloux a tapé dans le sabot du guide-chaine et m’a tordu le boomerang. Je repars, je fais 150m, CHLIIIING, un autre cailloux m’attaque le sabot une seconde fois.
La prochaine fois, tu la fermeras grand !
Rien de grave, il faut juste détordre la pièce, ou la changer. Et puis ça sert à ça, c’est un « fusible »…
A vrai dire, je roule avec des guide-chaines sans sabot en DH depuis des années, parce que je pense qu’il vaut mieux tuer la chaine ou le plateau plutôt qu’arracher les plots ISCG (et tuer ton cadre, le rendre invendable… Heureusement, ce n’est pas ce qui m’est arrivé dès aujourd’hui !)… Qu’est ce que tu en penses ?

De Salers au Puy Mary par la montagne // Cantal

Aujourd’hui, vu que je suis au pays, je suis allé me faire une rando dans les monts du Cantal.
Une rando magnifique, mais inroulable en grande partie… C’est clairement pas un truc que je referai, ou peut-être à pieds, en trail…
Départ de Salers, le village médiéval à 980m. Descente par la route (puisqu’il n’y a pas de chemin) dans la vallée de la Maronne à 745m pour monter au sommet du Puy Violent via Saint-Paul de Salers et le Vielmur. La montée se fait sur la route puis sur un chemin de 4×4 avant le dernier portage. Il y a quelques randonneurs sur place, mais bien peu par rapport au Puy Mary.


Au sommet du Puy Violent (1592m), je descends puis je remonte sur la crête vers le Roc des Ombres (1633m), dans de grands champs de gentianes et je passe à la Brèche d’Enfloquet… Une belle connerie vu la pente et le sol très sec. C’est limite de l’escalade à pieds alors avec le vélo… Mais il y a quelques randonneurs à cet endroit, je ne suis pas seul en cas de pépin. Mais ils me prennent pour un malade !


Je continue vers le Roc d’Hozières (1614m) mais ça commence à me gonfler de pousser le vélo (depuis la brèche) sur ces singles remplis de cailloux, ou trop profonds pour pédaler.
Après Roche Taillade (1654m), je suis face au Puy Mary, au Pas de Peyrol, j’entends les motos sur la route du Tour de France 2020, et je monte au Col Redondet (1640m) avant de descendre sur la route du Puy Mary, qui arrive de Mandailles.


Dans la montée, je double 2 cyclistes sur route full équipés, ça leur fait la bite, et puis ça me donne le sourire vu la galère que je me suis tapé avant.
Au Pas de Peyrol (1588m), j’engouffre 2 Cocas et un gâteau aux myrtilles avant de descendre sur la route du Falgoux. Punaise, là aussi il n’y a pas de chemin pour descendre en VTT…


Je remonte au Col de Néronne (1241m) en passant par la Borne (1150m) puis je rentre à Salers par la route de mon grand-père, construite dans les années 50 pour relier Salers à Néronne/Le Falgoux.


En tout, 43km et 1350m de d+, mais rien de bien intéressant au plan du pilotage VTT. Mais c’est quand même cool d’être en montagne, quel décor ! Et puis j’ai vu mes copines !

Rando de l’Eterlou 2020

Ce matin, j’ai participé à la Rando de l’Eterlou dans le Dévoluy (05).
Cette organisation a été maintenue par les bénévoles, dans les conditions actuelles, et elle représente pour moi la première « rando du dimanche matin » post-confinement (et pas post-covid puisque ce n’est pas fini). J’y vois un signe plutôt positif ! La dernière fois pour moi, c’était fin février avec la super rando de Mérindol !
Ce coup-ci, direction La Joue Du Loup hier soir en mode VTTiste-manouche ! Dodo dans le Volkswagen Chariot Maxi de compèt (et effectivement pas dans mon Berlingo de Chasseur comme on me l’a demandé aujourd’hui, puisque je ne rentre pas dedans).
C’est trop cool d’être en montagne et j’ai passé une bonne nuit !


6h30 réveil, direction le départ de la rando à Saint-Disdier pour ceux qui font les grands parcours (50km et 60km. Les autres -35km, 25km, 15km – partent de La Joue du Loup ou de Super-Dévoluy je crois). Je me gare sur le parking de Saint-Disdier juste à côté d’un gars bien affuté, aux jambes parfaitement rasées. Soit c’est un bon, soit il se la joue ! Bon, c’est Stéphane Tempier (médaille de bronze aux Mondiaux de XC 2019) LOL Je ne l’ai même pas reconnu ! D’ailleurs je n’y pas grand chose en XC, et puis lui non-plus ne m’a pas reconnu, je dis ça, je dis rien ! MDR
Je retrouve le François qui a dormi au gîte avec les amis du club de Bollène et Frontales & Boussoles et on s’élance à 7h50 sur le grand parcours.
D’entrée de jeu, 1,5km = 150m de D+. On se demande tous si on ne s’est pas trompé de sport ?! Heureusement, les choses s’arrangent ensuite niveau pente et on fait quasiment que du chemin 4×4 et de la route jusqu’au Col du Festre presque 450m plus haut. Au premier ravito de la rando, on part avec François, sur la boucle du 60km et on surplombe La Cluse pour s’envoyer une belle spéciale de 250 de D- à flanc de montagne, avec du gros gaz entre les épingles. Et c’est beau !
On remonte au Col du Festre sous la route de Gap et de retour au ravito, je dégage François: « mais vas-y, vas à ton rythme nom de d… ! »
Me voila débarrassé d’un (petit) poids ! LOL


Je repars et là on monte au dessus de La Joue Du Loup par un chemin de 4×4 puis par une succession de montées/descentes en singles bien frais. Ça commencerait presqu’à devenir physique l’affaire ! Et je n’en suis pas à la moitié !
Dans ce secteur que j’ai déjà visité en ski, je me régale sur les singles herbeux et moelleux (si si !) en montées comme en descentes, et le finish de cette partie en sous-bois en direction de Super-Dévoluy est vraiment sympa !
Là, j’en suis à environ 1000m de D+ et l’organisation propose, à qui le veut, de monter une fois en télésiège pour s’envoyer une descente du bikepark. Je trouve l’idée bonne, ça fait découvrir le truc aux 700 participants.


Je repasse donc à Super-Dév après ma session bikepark intermède de la rando, puis je repars en direction du bout de la vallée, sous le téléphérique qui monte les scientifiques (astronomes ?) au Plateau de Bure.
La descente est encore bien cool et rapide et la montée, sur la route puis sur un chemin de 4×4 et enfin sur un single tout frais, commence à se faire sentir !
En plus, je rate une porte et je me retrouve, avec quelques autres riders, perdu au fond de la vallée après un portage de 10 minutes minimum pour rien. On fait demi-tour et on se rend compte de notre bourde. Je ne comprends pas comment on a pu rater cette bifurcation bien marquée. D’ailleurs, tout au long de la rando, les panneaux et les rubalises étaient bien nombreux !
Après quelques beaux passages dans une forêt de mélèzes où les chemins sentent la terre, on s’envoie une belle (et trop courte) descente en crête, puis on remonte au hameau de Truziaud par la route pour un nouveau ravito. On commence à être tous marqués par la fatigue, mais il en reste à faire !


On continue de monter, on coupe la route du Col du Noyer et le single rentre dans la forêt. La vue est folle par endroits. Depuis le début, le décor est magnifique, mais là, je vois presque tout le le tour que j’ai fais depuis le départ. Et puis les montagnes du Dévoluy, puisque je suis en face de Super-Dév et La Joue du Loup, sont majestueuses ! Là, le single relativement plat est parfois technique et engagé. Ce n’est pas large et si tu tombes à gauche dans les vallons… Achète des ailes !
La descente suivante est top, bien rapide et parfois technique !
On passe aux Hauts Gicons pour le dernier ravito et il reste encore 150m à monter…. J’ai les crampes qui arrivent… Je les gère mais elles ne demandent qu’à exploser ! Je bois, je m’enfile des pâtes de fruits et ça passe !


La dernière descente, 100% sous-bois et d’environ 400m de D- est une pure merveille ! Elle serpente dans les mélèzes, parfois dans de longs goulets, parfois sur des terres grises, et toujours dans une pente bien inclinée (où certains galèrent). Franchement, si des enduristes me lisent, allez vous entrainer là-bas ! Cette spéciale est incroyable !
A l’arrivée, François est là, il m’a mis peut-être 1h (mais je sais aussi qu’il ne passe pas autant de temps que moi aux ravitos… Moi, je dévore !)
En tout, j’ai roulé 65km et monté presque 2100m (vu que j’ai dû faire 50m de plus que les autres quand me suis trompé en fond de vallée) plus 400m en télésiège.


De retour à la voiture, Tempier semblait lavé, rassasié, et il est reparti avec son Volvo électrique alors que je galérais à charger mon VTT… Il n’y a plus de respect ! LOL
Globalement, on a peut-être fait un peu trop de chemins de 4×4, notamment au début pour monter au Col du Festre, mais l’organisation était vraiment très bien, certaines descentes valaient des points (la dernière est une des plus belles que je connaisse) et puis le décor, pppfffiiooouuu, incroyable cette vallée en été ! (Déjà que c’est beau en hiver)