Tous les articles par Julien Vendries

Essai 2: le Sommet du Mont Ventoux… (Et puis aussi quelques nouvelles)

Voila plus d’un mois que je n’ai rien posté sur mon petit blog… Alors avant de vous donner des nouvelles, voici ma « sortie du jour » en ski de rando…

Le 2 février 2014, je me retrouvais bloqué juste en dessous du sommet du Mont Ventoux (au niveau de la Chapelle Sainte-Croix où le vent était infernal et la brume rendait la visibilité nulle) et j’avais gardé en tête cette petite ascension… Il fallait bien que je la réussisse, jusqu’au bout !

Ce matin, je suis donc monté là-haut…

Départ à 7h45 depuis la maison. Il fait -1°c et la montagne est un peu voilée sur son sommet (mais les gens d’ici disent que ce chapeau de nuages est de mauvais augure)

Arrivé à 8h45 après avoir réussi a slalomer entre les touristes qui « chainent » sur le goudron (les chaines étaient inutiles aujourd’hui), je sors le matériel, je m’arnache et je jette un coup d’œil à l’horizon.

Au nord, à gauche, La Lance (1340m) que je vois de la maison et que j’ai déjà monté en VTT. A droite, le début du Massif du Vercors, avec le Diois.

 

Côté sud, c’est la station du Mont-Serein… Je devrais voir le sommet d’ici, mais les nuages m’en empêchent… J’espère qu’ils vont déguerpir !

A l’Est, presqu’au bout de la route du mont-Serein, on distingue les montagnes des Alpes de Haute-Provence.

A l’Ouest, le panache de vapeur d’eau de la Centrale Nucléaire de Cruas (26) ressemble à une usine à nuages. Tout au fond, les montagnes de l’Ardèche sont bien blanches !

9h15, c’est parti ! Contrairement à l’an passé, je connais le coin maintenant, et je file directement vers la Loubatière, la piste de ski qui monte en direction de la Combe du même nom:

Pendant la montée, ça se dégage sur le sommet et j’aperçois l’antenne:

C’est à partir de ce moment-là que j’ai un souci. La cale de mon ski droit saute 1 pas sur 4… Je ne sais pas ce qui se passe. Je prends donc la décision de ne pas terminer l’ascension par la Combe mais sur le route.

En passant au niveau de l’épingle qui surplombe la Combe Fonfiole… ça me tente bien de m’y lancer… Mais pas seul, pas sans savoir où tourner pour revenir vers le Mont Serein:

Malheureusement, les nuages sont de retour et les skieurs qui montent dans la Combe Loubatière se retrouvent vite dans le vent et le brouillard… Comme moi !

Lorsque j’arrive au niveau de la Chapelle Sainte-Croix, lieu de mon abandon en 2014, la visibilité n’est pas des meilleures mais le vent n’est pas trop méchant… L’antenne, le sommet, sont là, à 150m, pourtant je ne la vois toujours pas… Je suis les traces des gars qui me précèdent:

C’est à 30m de la route que l’antenne se laisse apercevoir:

Il est 10h25, j’ai mis 1h10 pour monter les 600m de cette rando, en m’arrêtant prendre quelques photos et en ne passant pas par la Combe Loubatière.

Côté sud, je suis à l’abri du vent, mais on n’y voit rien à l’horizon…. Ce sera pour une autre fois, en essayant de passer sous l’heure de montée (ce sera difficile de ne pas faire d’image 😉 )

Pour la descente, je passe par la Combe Loubatière… Il y a encore quelques zones relativement vierges.

Un dernier coup d’œil vers le sommet et je finis ma balade…

De retour dans la station, la météo parait tellement différente… Ce Mont Ventoux me surprend toujours autant, chaque fois que j’y vais, en hiver comme en été !

Pour ce qui concerne TchoukTV, comme je le disais au dessus, je vais vous donner quelques nouvelles.

D’abord, j’ai des soucis avec le blog que vous êtes en train de lire. Google m’a basculé vers un statut « professionnel » accompagné des taxes qui vont avec. J’ai beau leur expliquer 20 fois de suite que je ne gagne rien à faire ce blog, que je fais cela par passion (mes articles, mes vidéos…etc), ils ne veulent rien savoir et lorsque je tente de modifier mes paramètres de « pro » vers « perso » sur mon compte d’administration (et comme Google me propose de le faire), et bien je ne peux pas cliquer sur « perso » (la touche n’existe pas… Ils sont malins). Bref, je suis coincé et mon blog va sûrement disparaitre !

Mais la bonne nouvelle, c’est que tout cela a déjà été anticipé et grâce à Patrice Afflatet, manager du Team VoulVoul Racing, un blog similaire (OVH pour ceux qui connaissent) est déjà en place, avec les mêmes contenus, la même apparence (à 95%) sous le nom de domaine tchouktv.fr . Mais comme Patrice est plutôt perfectionniste, il essaie de me récupérer le nom tchouktv.com mais se retrouve face à une corporation assez peu coopérative… Vive Google !

Je vous reparlerai bientôt de tout cela.

Côté vidéos, je vais filmer les mêmes pilotes qu’en 2014 (et même avant), le Team Ride Inov, le Team VoulVoul Racing, ainsi que Julien Piccolo de chez X1 Racing Suspension qui n’évoluera pas dans la même structure qu’auparavant… Vous verrez bien lorsque l’annonce sera officielle 😉

Et bien-sûr, on va continuer de faire des vidéos avec mon équipe de papis riders, le Green Master Team.

Je prépare aussi une vidéo, avec un pilote qui roulera cette saison en Coupe du Monde (notamment à Lourdes) et qui va faire son retour à ce niveau de compétition. La vidéo que je ferai avec lui sera plutôt originale. J’ai d’ailleurs un nouveau support de caméra embarquée à tester spécialement pour ce film, avec son compagnon d’entrainement qui se transformera, l’espace d’une journée, en cameraman/cadreur.

Concernant ma pratique du VTT en général, vous pouvez suivre mes aventures sur la page facebook du Green Master Team. ça bouge vraiment beaucoup en ce moment de notre côté. On reçoit nos nouveaux VTT Pivot, on roule souvent, on a passé la barre des 1500 followers, une de nos publications a dépassé les 48 000 vues (les planches à clous sur la colline de Barry)… Et je m’y investis beaucoup, laissant même peut-être parfois de côté mon blog TchoukTV… Mais qu’est ce qu’on s’amuse avec Dom et Bouba !

Autre changement, je quitte le club de Valloire Galibier VTT pour prendre ma licence à Laudun, au César Bike.

Cela faisait 11 ans que j’étais licencié à Valloire et il n’y a aucun souci avec les gens de ce club. Depuis 2004, j’essaie de m’investir, parfois à distance, souvent sur le terrain, dans l’organisation des courses de DH et lors des Enduro Séries… Mais depuis que j’habite dans la Drôme Provençale, je roule souvent en Languedoc-Roussillon, je participe à toutes mes manches de la Coupe Régionale du LR de DH, alors je voudrais être classé lors de ces courses… Même si c’est pour terminer dernier hahahaha Et puis il faut aussi avouer que les 2 dernières années, je me suis entrainé avec ce club (malheureusement pas cette année) donc autant leur rendre l’appareil.

Allé, à plus 😉

Julien

Rendez-vous en terre inconnue: les Vallées de l’Auze, du Mars et de la Maronne dans le Cantal

Je suis dans le Cantal (d’où je suis originaire) pour quelques jours (pour la Fête de Noël) et bien qu’ayant pris les skis de randonnée (pour aller ensuite en Savoie à Valloire en espérant que la neige arrive enfin), j’ai aussi emmené mon VTT d’enduro.
Cet après-midi, pour profiter de la météo incroyable et inhabituelle de ces jours-ci, je suis allé rouler dans le secteur nord-est de Salers.
Au départ d’Espinassoles (sur la commune d’Anglards de Salers), je prends le chemin de la « Route de l’Estive » qui passe par Fignac avant de monter vers un secteur totalement dépeuplé (d’où le titre).
(« L’Estive », c’est la période de l’année où les troupeaux vont pâturer en montagne, et comme on est en hiver (parait-il ?), il n’y a pas de vaches à cette époque)
Tout en avançant sur ce chemin où les anciens burons (les fermes d’alpages sont appelées ainsi dans le Cantal) et ceux qui sont encore en activités sont tous présentés par un bel aménagement de bornes explicatives, je découvre les sources de l’Auze, la rivière bien connue de pêcheurs de truites du Cantal ouest, et qui se jette dans la Dordogne… Il fait 13° à 1300m, Pas mal pour un 23 décembre !

Au-dessus de Fignac, les premiers alpages laissent apparaître cet abri pour berger, construit dans le mur. Au fond, le Puy Violent (1592m)

Le Puy Violent (1592m) et la Cumine (1516m)

Un peu plus loin, de l’autre côté (vers le nord), on aperçoit le Massif du Sancy (1886m) et je plains les gens qui travaillent pour les stations du Mont-Dore et de Super-Besse (derrière) ainsi que Chastreix-Sancy (sur la gauche)… Au premier plan, un buron encore en activité, et derrière, la Vallée du Mars et ses pentes abruptes d’orgues volcaniques:

Au Buron du Puech Roux (1321m), on voit à l’est, le Rocher de l’Aygue (1599m) de l’autre côté de la Vallée du Mars (au-dessus du Falgoux)

Et au sud, on voit mieux le profil du Puy Violent (1592m) et les falaises du Roc des Ombres (1633m)

Coté ouest, les sources de la Vallée de l’Auze filent droit vers le département de la Corrèze (on voit aussi le Plateau des Milles Vaches à droite)…

Au Puy de l’Agneau (1322m), l’horizon se dégage et les plus belles montagnes du Cantal nous font face. Le Puy Mary (1783m) est là et même si ce n’est pas le plus haut sommet du département (le Plomb du Cantal est à 1855m), c’est le plus célèbre car il donne naissance à toutes les sources principales de la zone.

De gauche à droite: le Puy de la Tourte (1704m), le Puy Mary (1783m), la Chapeloune (la petite pointe à 1686m) et les falaises de la Roche Taillade (1654m)

Voila 1h15 que je roule et j’ai croisé 4 personnes en début de randonnée…

Une fois arrivé au dessus du Col de Néronne (1241m), j’ai donc changé de vallée, je suis dans celle de la Maronne qui file droit en direction de Salers et j’aperçois la route qui va justement vers ce village célèbre pour avoir donné son nom à la plus belle race de vaches (Salers est au fond, on distingue de la fumée):

Au Col de Néronne, le Pas de Peyrol (1588m) est annoncé fermé… « WTF, il n’y a pas de neige ?! ». Je décide de partir un peu sur cette route pour aller faire un coucou au Puy Mary et me remémorer mes journées de ski au Falgoux quand j’étais petit… Et oui, il y avait, dans la Vallée du Mars, dans les années 70, 80 et début des années 90, une « centre de ski » avec un fil-neige et un téléski (il y a toujours une station de ski de fond, quand l’enneigement le permet)… Tout cela a disparu faute de rentabilité et parce que le téléski montait trop (selon le règlement imposé par l’Europe… C’est sûrement vrai car je me rappelle qu’à chaque montée, je me retrouvais suspendu dans le vide pedant quelques secondes et je faisais une vrille involontaire)

 

Le Puy de la Tourte (1704m) depuis la route qui va de Néronne au Puy Mary:

Le Falgoux (928m), surplombé par la Bobe (1502m) et la Vallée du Mars:

Au bout d’un moment, j’arrête ma progression sur la route car j’ai peur de ne pas avoir le temps de revenir à Espinassoles… Juste le temps de voir le Puy Mary de plus près et je reviens au Col de Néronne en prenant le GR400 puis le chemin qui passe sous le Roc de Labro…

… Et là, c’est l’enfer, les chemins, sans cesse à l’ombre, sont un mélange de boue, d’eau, de glace, de feuillages, de branchages… J’ai l’impression de rouler dans un marécage. De retour au Col de Néronne, je décide donc de rester sur la route pour revenir à Salers car le bas de la vallée est à l’ombre, encore gelée:
Retour dans la Vallée de la Maronne, avec le petit village de Récusset (1079m) au fond:

Vue du Puy Violent (1592m) et de la Cumine (1516m) et le sols gelés de la face nord sans cesse à l’ombre en hiver:

La Vallée de la Maronne avec Saint-Paul de Salers (842m) en bas et Salers (955m) en haut:

Sur l’itinéraire que je prends entre Salers et Espinassoles, je reviens encore une fois dans la Vallée de l’Auze, de l’autre côté par rapport à ma montée, et si les vaches sont rentrées pour l’hiver, quelques chevaux de traits pâturent tranquillement sous le soleil et viennent tous à ma rencontre, sûrement surpris de voir quelqu’un « sur leurs terres »:

 

Arrivé à Espinassoles 2h45 après mon départ, le soleil est rasant et les températures ont bien chuté… Mais il devrait faire 15° de moins à cette période.
J’ai pu rouler et j’en suis bien content, surtout dans ce cadre… Désertique !… Mais comme souvent lorsque je roule dans le Cantal, je regrette de ne pas trouver de vrais sentiers de randonnées (des singletracks) dans la partie ouest du massif. Surtout que les chemins intéressants sont souvent très boueux en dehors de la période estivale.
Mais ce n’est pas grave, je reviendrai quand même !

Joyeux Noël à tous !

Restauration d’un Sunn 5000 de 1995, part. 2: recherche et remontage des pièces puis résurrection !

Le mois dernier, je vous avais laissé avec la première phase de la restauration d’un Sunn 5000 de 1995. Me revoilà cette fois-ci avec un article expliquant la fin des travaux réalisés sur ce VTT, qui est désormais totalement opérationnel et dans un état proche du… neuf et avec des pièces d’époque !

Une fois démonté, j’ai donc nettoyé et poli la plupart des pièces qui pouvaient encore l’être et je me suis lancé dans la recherche des composants manquants.
Au hasard d’une visite d’un magasin de cycles de Bollène (84), je tombe d’abord sur des poignées Oury d’époque (sans les colliers de serrages actuels)… Après une petite négociation, je repars avec pour un prix ridicule.

Depuis quelques jours, je me suis mis en quête d’une paire de roues et Thierry Neau (dont je parle dans le précédent article) aurait ce qu’il me faut. De plus, je vais pouvoir procéder par échange avec lui puisqu’il me reste deux vieux pédaliers qui l’intéressent et qu’il échangerait bien contre une roue avant Mavic 217 SUP Ceramic/Moyeu Quartz 32 trous, un cercle arrière Mavic 117 SUP CD 36 trous et une selle Vetta SP.

Voila mes pédaliers après que je les ai « rafraichis »:

Un White Industries:

 

Et un Febros (identifié par Thierry):

 

En attendant, je décide de monter les pièces disponibles sur le cadre:

Quelques jours plus tard, je reçois les élastomères achetés chez Suspension Forks Parts pour redonner un coup de jeune à ma fourche Manitou Magnum (en externe) et Three (en Interne).
J’ai pris un kit complet « firm »… un peu cher avec les frais de port, mais je n’ai pas trouvé d’autre solution (55€)

Le remontage de la fourche se passe très bien:

Et après son nettoyage/polissage, je me retrouve avec une jolie Manitou qui délivre un débattement maximum de 30mm sans contrôle de la détente, wwwoooaaawww !

 

 

En attendant la roue avant et le cercle arrière échangés avec Thierry, je trouve un moyeu STX-RC 36 trous neuf sur Troc-Vélo pour 19€… Bingo !

C’est à ce moment-là qu’un ami de Suze La Rousse m’explique qu’il utilise un « produit magique » pour polir les pièces métalliques dans le cadre de son travail à la Centrale Nucléaire du Tricastin: de l’Autosol. Il m’en ramène un tube et je teste cette pâte qui ressemble à du dentifrice et là… Wooaaawww, c’est encore mieux que le Mirror ou le Belgom… Je décide donc de faire un dernier polissage du cadre et des pièces en attendant les roues.

Après quelques jours, je reçois la roue avant de Thierry, ainsi que le cercle arrière. J’ai donc le moyeu compatible et il ne me reste plus qu’à trouver les rayons… Et surtout à trouver la bonne longueur de rayons. Et ce coup-ci, c’est Rémy Genin qui m’aide puisque le montage de roues était (est ?) son métier il n’y a pas si longtemps. Au final, il me poste des rayons et j’entâme le montage de la roue arrière.

 

Une fois la roue arrière montée, il ne me manquait plus qu’une seule pièce, ou plutôt un seul détail important à mes yeux: le stickers du tube diagonal. Et là, ce fut la chose la plus compliquée de la partie. Je retrouve d’abord une image de ce stickers sur le forum SunnProTeam mais comme il faudrait qu’elle soit de meilleure qualité pour l’imprimer, Patrice « Laric » du Team VoulVoul Racing, se charge de contacter le gars qui a affiché l’image sur ce forum puisqu’il y est abonné. Au bout de quelques jours, le fichier PDF arrive chez Laric qui me l’envoie. Je le transmets à mon pote http://www.guimart.net/ qui lui-même contacte son imprimeur Extra Bleu Ciel et je me retrouve enfin avec une planche autocollante:

Voila, j’ai tout ce qu’il me faut. Pour les détails suprêmes, il faudra que je trouve des pneus d’époque (j’ai déjà un « plan ») et ainsi que des pédales. Sinon, pour le reste, tout a majoritairement 20 ans d’âge (et quelques pièces ont 18 ans). Par contre, j’ai enlevé le serrage rapide de tige de selle car l’anodisation était devenue vraiment moche. Je l’ai dés-anodisée mais j’ai préféré l’enlever pour y mettre un serrage plus discret, qui met plus en valeur ce magnifique cadre. Idem pour les serrages de roues, qui nécessitent désormais une clé allen pour les utiliser.

Voila la bête en détails, prises en photos cet après-midi alors qu’elle se baladait au soleil et à l’abri du vent:

La Manitou est flambante !

 

 

Les freins « Cantilevers » Shimano STX, vous vous en rappelez ?

Tige de selle Sunn Brute et selle Vetta SP

Dérailleur arrière Shimano STX-RC avec une cassette 7 vitesses:

Dérailleur avant et pédalier Shimano STX:

Poste de pilotage Sunn Brute (pivot en 1 pouce, potence de 140mm, cintre en 25,4mm), shifters Shimano STX, grips Oury:

Le cintre mesure 510mm de largeur (530mm d’origine hahahahahah):

Les grips Oury:

Moyeu avant Quartz:

Cercle arrière Mavic 117 SUP CD 32 trous:

Cercle avant Mavic 217 SUP Ceramic (avec quelques impacts sur les flancs, rien de méchant):

Avec ces pneus Michelin en 2.1, ces cercles sombres et ce cadre fin en Tange, on dirait un peu un fatbike actuel !

Merci à tous ceux qui ont participé de loin à cette restauration. Le voila en meilleur état que s’il était parti à la déchetterie. Au total, cela m’a coûté 130€ et je me retrouve avec un vélo assez mythique qui, je l’espère, roulera encore dans 20 ans !

Prochain projet ? Peut-être une vieille « mob » des années 60/70 pour aller acheter le pain au village…

Recyclage d’un casque intégral de DH en un « open-face » d’enduro et de ski.

D’abord, je tiens à signaler que ce que vous allez lire n’est pas mon invention !… Mais voila quelques temps que j’aperçois les copains du 4X Combes sur leurs mobylettes et en VTT avec des casques ouverts sur bases de TLD D2, Bluegrass, Giro et autres…
Depuis des mois, mon ancien casque THE Izyk carbone (de 2008 je crois) trainait dans le fond de mon atelier et je n’en faisais plus rien. Sa coque en polystyrène s’était désolidarisée de la coque en carbone et la mentonnière était rayée après une « chute faciale » d’il y a quelques années.
Alors en voyant ce casque, je me suis donc dit: « je vais le recycler en open-face »,du nom des casques Troy Lee Designs d’il y a quelques années, dédiés au dirt:

TLD-D2-Open-carbon

Au final, le rendu n’est pas trop mal quand on sait que le seul outil utilisé à été une scie à métaux (assisté d’un peu de papier de verre pour arrondir un peu les découpes).

IMG_6455 IMG_6454

Donc pour se faire, si vous vous lancez dans cette opération, il faut arracher délicatement le joint qui fait le tour des ouvertures du casque (autour du visage, sur la mentonnière, et un peu autour du cou)  parce qu’une fois que la mentonnière sera découpée, il faudra remettre ce joint là où la scie sera passée.
Avec le casque THE, les garnitures intérieures latérales sont aisément décollables car fixées avec un peu de colle mais surtout par des scratchs… En les découpant un peu sur l’arrière (au cuter), cela devient facile d’adapter leur longueur pour leurs nouveaux emplacement (plus courts), et de les « re-sratcher ».

IMG_6448IMG_6452 IMG_6451

IMG_6447 IMG_6449

J’en ai profité pour recoller les 2 coques en polystyrène à l’intérieur du casque. Attention, n’utilisez pas n’importe quelle colle car elle pourrait attaquer le polystyrène. Je vous conseille de la colle Pattex 100% sans solvant (dont le collage de cette matière est d’ailleurs prévu).

IMG_6446 IMG_6434 IMG_6437

IMG_6445

J’ai donc maintenant un casque à mi-chemin entre le casque de rando-enduro et celui de DH. Je l’utiliserai sûrement le week-end prochain à Courthézon pour la Riderz Enduro Sprint.
Avec sa coupe « oreilles protégées », je pense qu’il remplacera aussi mon Urge New Skull pour le ski cet hiver.

Le Team VoulVoul Racing s’étoffe…

Les copains du Team VoulVoul Racing préparent leur saison 2015 et après mon dernier article qui concerne le financement de la saison d’Alexandre Fayolle du Team Ride Inov, il est temps de parler de l’équipe de Patrice Afflatet (ceux qui participent à la Coupe du Languedoc-Roussillon et à la Coupe de France de DH savent de qui je parle)

Pour 2015, les « VVR » poursuivront l’aventure sur des vélos Mondraker et, mieux encore, si certains passeront sur le nouveau Summum 27’5 alu, d’autres bénéficieront du tout nouveau modèle en carbone

Le Summum alu 2015 (montage non définitif):

1014717_4909147942149_6701081644293303255_o

Le Summum carbone 2015 (qui sera monté avec des composants SR Suntour Werx, Formula…etc)

10830426_4928792353247_2243764258299568088_o

De plus, beaucoup ont aussi la chance de s’amuser aux guidons de jolis Foxy 27’5 carbone pour l’enduro.

Le Foxy d’Antoine Afflatet:

 1798266_4810855124890_1589083622850051524_n

En gros, l’équipe va avoir « de la gueule » !!!

Au-delà de ces évolutions matérielles, la plupart des pilotes 2014 se maintiennent dans l’équipe (Marine, Rudy et Marc Cabirou, Romain Goulesque, Jean-Didier Payet, Antoine Afflatet, Guillaume Gravoulet… Mais aussi Sacha Malta, Olivier et Christophe Afflatet qui ne participeront pas à beaucoup de courses étant données les études qu’ils suivent) mais une « nouvelle tête » fait son apparition: l’auvergnat Baptiste Pierron.

10818344_774010189313359_304576117893221940_o

Si vous suivez l’actualité TchoukTV, vous avez déja vu Baptiste dans une de mes dernières vidéos: Outsiders. 38è en manches de qualification et en finale lors de la Coupe du Monde de Méribel, 3è du classement général de la Coupe de France, Baptiste n’est pas là pour « acheter le terrain ». Sérieux, souriant, rapide et clairement talentueux, il sera un bon renfort pour les VVR, pour tirer le groupe vers le haut et pour travailler de concert avec Rudy Cabirou lors des courses nationales et internationales. Rudy était jusque-là le leader (masculin) de l’équipe mais désormais, les choses vont changer et l’un et l’autre vont se « tirer la bourre » à matériel égal et tout en se soutenant l’un et l’autre (ces gars ne sont pas du genre à se « tirer dans les pattes »)… Bref, à mon avis, c’est du tout bon pour l’équipe !

10624866_10205523283952186_1672999526292999029_n

2è « Team de Marque » français en 2014 devant le Team Scott/Lac Blanc et derrière le Team Dagg Racing, il y a fort à penser qu’on retrouvera encore le Team VVR sur le podium national 2015 ainsi que certains des pilotes sur les podiums nationaux et internationaux (Marine sera Junior 2 en 2015 et après une crevaison lors du Championnat du Monde Junior et l’impossibilité de participer à toutes les manches de la Coupe du Monde 2014, elle sera plus prête que jamais pour cette saison ! )

Suivi cette équipe sur leur page facebook.