Ma DH de Millau 2024

Retour de la DH de Millau 2024 avec un grand sourire !

Ce week-end de première course de la saison était LE week-end à ne pas rater ! Pourtant, on a tous cru qu’on allait se prendre le ciel sur la tête quand on regardait les prévisions les jours précédents… Mais non ! Mis à part une petite averse de 15 minutes lors de la séance de recos du Groupe B samedi matin, on est bien tous restés au sec pendant ce week-end pascal très humide sur l’hexagone. Et avec un sol parfaitement préparé et nettoyé par les pluies des jours précédents, les conditions de ride de cette Monkey products – DH de MILLAU étaient parfaites ! C’était tellement cool à rouler ! Un pur bonheur de fun et de vitesse !

Samedi matin, je n’ai donc fait que 2 descentes de recos puisque l’averse a eu lieu en plein milieu du créneau du Groupe B (certains ont réussi à faire 4 passages sur ce créneau).

Samedi après-midi, alors que le soleil pointait son nez, j’ai enchainé 5 descentes, avec les jambons bien fumés à la fin !

Après ça, j’ai pris le micro pour commenter les passages des pilotes du Groupe A pendant leur seconde séance de recos.

Samedi soir, test « in situ » de mon nouveau « van aménagé VTT », douche froide par 10°c dehors avec du vent, en même temps que Julien Alazard qui s’était lui aussi installé en mode vanlife-gitan pour ce week-end. On a d’ailleurs passé la soirée ensemble avant de regagner chacun notre maison sur roues.

Dimanche matin, avec le programme décalé à cause des prévisions météo, réveil à 7h00 = 6h00 sur l’heure de la veille vu qu’on changeait d’heure pendant la nuit. Dur !

7h40, j’étais dans la file d’attente pour prendre la navette en direction de la descente de reconnaissance de chauffe.

8h25, je fais ma descente de chauffe à allure modérée. Le sol est parfait, la piste aussi bonne que la veille !

9h15, je suis de retour au départ pour ma 1ère manche, sauf que je me rends compte que mon disque arrière est dévissé. Je galère pour trouver quelqu’un qui a un multi-outils mas j’y arrive. Je pars et j’ai l’impression de rouler vite… Mais non, je ne suis pas allé bien vite, mais je me suis tellement fait plaisir ! Il n’y a que ça à retenir !

9h30, après avoir jeté le Pivot dans le van, je suis déjà au micro pour commenter le reste de la première manche. J’adore ça ! Je me suis fais des petites fiches sur les pilotes…

10h40, la manche 1 se termine, je vais vite cherche un sandwich saucisse-frites, je récupère mon VTT, et à 11h30, je suis encore de retour au départ de la piste, un peu trop tôt, pour la seconde manche.

On a du soleil, c’est incroyable, c’est le bonheur !

11h50, 2è manche, j’essaie d’appuyer un peu plus, de plus lâcher les frein dans la section rapide du bas… Punaise, c’est Star Wars cette ligne droite, ça va trop vite dans ma tête, je suis à la limite de l’écran bleu, mais je gagne 3s. 2’29″64, 11è Master 35 sur 17 présents le samedi, et 222è sur 300… C’est pas glorieux !

(En fait mon classement, je ne l’ai regardé que ce soir en arrivant à la maison, je m’en fous complet)

C’était trop bon !

11h55, le VTT est dans le van et je reprends le micro pour commenter la 2è manche, celle qui compte pour le classement. Je me régale à parler des pilotes, parfois avec l’aide de Patrice vu que je me débrouille comme je peux avec la liste dont je dispose (sans les catégories) et le live qui ne fait qu’annoncer les pilotes qui sont arrivés, une fois qu’ils ont passés la ligne (donc trop tard pour en parler, sauf pour leurs temps).

Bon, je crois que je m’en suis bien sorti, et j’ai reçu pas mal de messages de remerciements pour mes commentaires, en direct comme sur les réseaux.

14h00, on attaque la remise des prix et la première que j’appelle pour le podium U15, n’est pas à la bonne place… Ça commence fort ! LOL Bref, il y a une explication, ça s’arrange, et le reste des podiums se passe bien. Ouf !

Franchement, après 10 jours à regarder toutes les prévisions météos pour Millau pour ce week-end, à me demander pourquoi j’allais là-bas… Je viens de passer un des meilleurs week-ends de course de DH, sur une piste que j’adore, et avec des bénévoles et une organisation au top ! Bravo le CSO Millau !

C’est aussi super de revoir toute la tribu DH après la trêve hivernale et c’est un peu comme retourner sur un gros festival musical, pour y retrouver plein de potes, une grosse ambiance… Sauf que moi je n’y vais pas sur les festivals musicaux ! LOL

Je préfère la musique des gros VTT !

A bientôt sur les courses, sur le VTT, au micro, derrière la caméra ou l’appareil photos…

P.S: la fourche en jaune Öhlins Factory Replica ne fait pas rouler plus vite !

C.P: Chris Srl

Les deux faces du Ventoux, après le boulot !

Ça y est, j’ai enfin la forme !
Alors j’en ai profité pour monter au Ventoux cet après-midi avec Antoine vu que ça fait 10 jours que les conditions de neige sont bonnes là-haut, et qu’on avait enfin la possibilité d’y aller (avec une belle météo). Le matin au boulot, l’après-midi sur les skis sur ce Géant de Provence qui nous régale chaque fois qu’on y va, été comme hiver.
C’est vraiment une montagne à part ce Ventoux, d’où on aperçoit la Méditerranée à 96km, skis aux pieds, avec un vent de fou sur la crête sommitale (des rafales à plus de 110km/h à notre 2è montée), une face nord « alpine » avec des skieurs venant profiter des remontées mécaniques enfin ouvertes, et une face sud déserte sans un bruit. Évasion totale à 50 minutes de voiture de la maison.
On est donc montés depuis la Station du Mont Serein (1387m) jusqu’au sommet à 1912m, avant de redescendre coté sud jusqu’au Jas du Pélerin (1517m), puis de remonter au sommet.
J’ai bien galéré dans la partie pentue de la première montée, au dessus de la Combe Loubatière, où j’ai eu du mal à tenir le dévers sur la neige déjà dure et pelée là-haut, et avec des fixations trop souples pour mon poids.
Dans la première descente, sous le Col des Tempêtes, début de la Combe Fiole, on s’est vraiment amusés de filer seuls dans ce décor façonné par le vent digne de Dune 2, mais j’avoue que je skiais sur des œufs, avec la peur de toucher des « requins » (des cailloux qui dépassent), mais j’ai eu de la chance, à l’inverse d’Antoine.
Au bout de la seconde montée, on a essayé de passer sur la crête en haut, malgré le vent. Antoine s’est fait coucher mais est passé, et moi j’ai finalement fait le tour par en dessous, comme à la première montée. Dingue ce vent sur ces quelques mètres carrés !
Dans la seconde descente, en direction du Mont Serein, on a serpenté sur les pistes et dans les arbres, avec un domaine 100% pour nous à 18h. Magique !
Montez là-haut tant qu’il y a de la neige, c’est tellement rare !