Les deux faces du Ventoux, après le boulot !

Ça y est, j’ai enfin la forme !
Alors j’en ai profité pour monter au Ventoux cet après-midi avec Antoine vu que ça fait 10 jours que les conditions de neige sont bonnes là-haut, et qu’on avait enfin la possibilité d’y aller (avec une belle météo). Le matin au boulot, l’après-midi sur les skis sur ce Géant de Provence qui nous régale chaque fois qu’on y va, été comme hiver.
C’est vraiment une montagne à part ce Ventoux, d’où on aperçoit la Méditerranée à 96km, skis aux pieds, avec un vent de fou sur la crête sommitale (des rafales à plus de 110km/h à notre 2è montée), une face nord « alpine » avec des skieurs venant profiter des remontées mécaniques enfin ouvertes, et une face sud déserte sans un bruit. Évasion totale à 50 minutes de voiture de la maison.
On est donc montés depuis la Station du Mont Serein (1387m) jusqu’au sommet à 1912m, avant de redescendre coté sud jusqu’au Jas du Pélerin (1517m), puis de remonter au sommet.
J’ai bien galéré dans la partie pentue de la première montée, au dessus de la Combe Loubatière, où j’ai eu du mal à tenir le dévers sur la neige déjà dure et pelée là-haut, et avec des fixations trop souples pour mon poids.
Dans la première descente, sous le Col des Tempêtes, début de la Combe Fiole, on s’est vraiment amusés de filer seuls dans ce décor façonné par le vent digne de Dune 2, mais j’avoue que je skiais sur des œufs, avec la peur de toucher des « requins » (des cailloux qui dépassent), mais j’ai eu de la chance, à l’inverse d’Antoine.
Au bout de la seconde montée, on a essayé de passer sur la crête en haut, malgré le vent. Antoine s’est fait coucher mais est passé, et moi j’ai finalement fait le tour par en dessous, comme à la première montée. Dingue ce vent sur ces quelques mètres carrés !
Dans la seconde descente, en direction du Mont Serein, on a serpenté sur les pistes et dans les arbres, avec un domaine 100% pour nous à 18h. Magique !
Montez là-haut tant qu’il y a de la neige, c’est tellement rare !