Reconnaissance VIP de l’Enduro Des Dentelles à Gigondas

« Salut Julien, ça te dirait de passer voir le circuit de l’Enduro des Dentelles 2015 ? Tu pourrais ainsi faire un petit pitch à propos des spéciales qu’on a tracé spécialement pour cette année »

J’ai donc reçu ce message la semaine passée de la part de Damien Lopez, l’organisateur de l’Enduro Giant des Dentelles à Gigondas (84) à seulement 25′ de la maison.

Cette course aura lieu pour la seconde fois et après la première édition que j’avais adoré (et terminée), mon bulletin d’inscription est déjà parti depuis un moment (et apparemment, je suis, comme l’an passé, le premier inscrit).

Ni une, ni deux, on se cale un créneau avec Damien et je lui demande si je peux être accompagné par Dom du Green Master Team, surtout qu’il ne participera pas à la course de Gigondas puisqu’il va à Vallnord pour la Maxi’Avalanche (andouille !).

Pour cette édition, Damien (que j’ai croisé à la Riderz’Cup de Courthézon par exemple) m’avait déjà annoncé « un circuit renouvelé à 70% »… Mais aussi que « personne ne reconnaitra le circuit avant la course cette année ». Je me retrouve donc avec un statut de privilégié mais je vous rassure tout de suite, cela ne changera pas grand chose à mon classement. J’avais terminé 112è l’an passé et cela représente un accomplissement pour moi… Attendez vous donc à lire le récit, la vision, d’une quiche, d’un poireau, bref, d’une quiche aux poireaux qui fait de l’enduro.

Samedi 14h, Dom et moi sommes sur la place de Gigondas qui commence à bouillonner de touristes. La saison est lancée et il y a aussi pas mal de gens qui roulent (en VTT ou en VAE de location) dans les Dentelles et qui finissent leur sortie par la tournée des caves à vin. Pendant qu’on se fait accoster par une MILF belge qui veut qu’on l’aide à sortir sa tige de selle (sans jeu de mot, hein !), Dam’s débarque dans sa Subaru (n.d.l.r.: à vendre).

On saute sur les VTT, je glisse mon vieil appareil photo numérique dans la poche (il tient le coup grâce à du chatterton), et on attaque la première montée, d’abord sur la route puis ensuite sur un chemin de 4X4 avant de traverser une vigne et de grimper un peu dans la forêt. Assez rapidement, on est déjà en haut de la spéciale 1. Oui, cette année, la première spéciale ne se fait pas depuis le point le plus haut de la course (à l’inverse de l’an passé) et elle part dans la forêt pour une suite de virages dans la pente et des enchainements de dévers. Cette spéciale, appelée la Spéciale des Florets, est assez courte et fera finalement office de « mise en jambe »… et ce n’est pas plus mal, croyez-moi, quand on connait le programme de la suite.

Dés le début de cette spéciale, je prends conscience qu’il n’a pas plu depuis longtemps à Gigondas et que le sol, granuleux, n’accroche rien (surtout que le tracé est en dévers quasiment tout le long). Je galère avec mon Michelin Race’R à l’arrière et je me dis qu’un pneu plus adapté serait judicieux (un Grip’R ?).

Damien et Dom au départ de la Spéciale 1:

Une fois cette (courte) spéciale avalée, Damien nous prévient: « on monte cool les gars, parce qu’on en a pour un petit moment« … Et effectivement, on attaque la montée vers le Col du Cayron (le chemin de 4X4, qui « monte sec », qu’on avait pris l’an passé), on continue en direction du Belvédère puis on bascule derrière cette partie des Dentelles pour monter ensuite, en poussant ou en portant, vers la spéciale 2, la « Spéciale de la Sarrazine-Partie 1 ». Là-haut, le décor est grandiose, un peu comme au sommet de la spéciale 1 de l’an passé, mais pas du tout au même endroit… Et pour plus de discrétion, pour maintenir le secret, j’évite de vous montrer des images prises depuis le sommet, car certains risqueraient de s’y rendre pour reconnaitre ce nouveau tracé.

Arrivés au sommet, ça va, on est frais ! Cette montée vers le point culminant de la course s’est bien passée et elle reste comparable à celle de la spéciale 1 de 2014.

Le départ de la course est dégagé mais il annonce un bon dénivelé, de la pente, dans la suite du programme…

A peine parti, on entre directement dans la forêt…

Là, les organisateurs bénévoles ont fait un sacré boulot d’élagage et d’aménagement et cette 2è spéciale est une tuerie ! Des passages en dévers, du rapide dans la forêt dense, des passages techniques (avec des cailloux fixes)…

Arrivés en bas de la forêt, il faudra relancer un peu sur une DFCI et on passera d’ailleurs à proximité de la Tour Sarrazine (d’où le nom de la spéciale).

Sous la Tour Sarrazine, on croise Cyril et Thibault Assalin, avec Nadia, en train de travailler sur la spéciale:

On papote un peu et on poursuit sur cette 2è spéciale. Là, le single change radicalement d’aspect (par rapport à la première partie) pour devenir une espèce de grande ornière (large) qui serpente dans la forêt… Et qui dit « ornière » pour moi, dit « gaufre ». J’avais bien repéré que Damien roulait sur les côtés mais il a fallu que je descende au fond, raclant une pédale sur le bord, m’envoyant rouler dans les buissons… Sans gravité.

Juste avant l’arrivée de cette 2è spéciale, il reste un passage « traitre », en dévers, qui envoie sur une petite palette posée au dessus d’un ruisseau. Damien passe en catastrophe (drift à peine contrôlé), Dom se couche dans les gravas, je déclare forfait…Damien lance: « je crois que je vais monter aménager le truc là, sinon il va y avoir des cartons »

Là, juste après la palette, ce sera l’arrivée de la Spéciale 2 et le départ de la 3 (qui sera aussi la Sarrazine mais « 2è partie ») se trouvera toute proche. A l’origine, cette liaison devait faire partie de la Spéciale 2, mais les organisateurs ont préféré couper cette spéciale en deux pour éviter de nous faire rouler dans le ruisseau et en montée en course. Je n’ai pas de photo de cette « Spéciale 3 – La Sarrazine partie 2 » car elle n’est pas terminée. On l’a roulé mais elle n’est pas encore totalement débroussaillée et on n’a pas pu faire exactement tout le circuit… Mais elle sera courte.

Après ce petit « run » presque « sauvage » dans la forêt, Damien nous prévient: « c’est parti pour une bonne liaison… Qu’on refera encore ensuite »

Le chemin, à cet endroit, est un ruisseau qui rafraichira les plus courageux avant de rejoindre un chemin de 4X4, une route, puis de rentrer encore dans la forêt pour remonter jusqu’au départ de la Spéciale 4 des Marnes. Il s’agit là de la spéciale 2 de l’édition 2014, celle que j’avais adoré. Cool !

En haut, vous retrouverez toujours le passage un peu engagé sur lequel certains ont « bloqué » en 2014, que Damien avale sans souci… (ça ne se voit pas mais ça penche fort à cet endroit)

Mais pour moi qui suis entré trop « inter » et qui ne trouve pas l’adhérence, ça ne se passe pas de la même manière hahahaha

Mais ça passe:

Dessous, en enchaine dans la « partie Bobsleigh » des Marnes:

Puis dans la forêt, le bas de la spéciale est vraiment fun, serpentant entre les appuis naturels jusqu’à l’arrivée.

Une fois en bas, et bien il faut remonter à gauche pour faire le tour de la montagne et rejoindre la liaison qu’on a monté avant… Direction  la nouvelle spéciale 5, la Spéciale de la Toque, que Damien annonce comme la plus belle, celle qu’il préfère.

La montée commence à être dure. Il n’y a pas autant de portage que l’an passé dans les liaisons, mais ça tire !

Arrivés au sommet de cette 5è spéciale, la vue est encore une fois superbe ! Par contre, mon état physique commence à être moins joli !

On distingue le Mont Ventoux qui dépasse derrière…

Dés le départ, il faut s’accrocher ! Les 150 premiers mètres sont « World Cup »:

Et c’est parti pour quelques dévers:

Avant de passer dans les éboulis (bien pentus):

Puis de rentrer dans la forêt… Et là, « orgasme VTTistique, jouissance endurisante », le tracé est magnifique et Damien en profite pour nous faire des passages façon « Greg Minnaar », là où je roule façon « Greg Minable »:

Il va tellement vite que la lumière est distendue:

Passage sur une ligne de crête ocre juste avant l’arrivée (n.d.l.r: ne pas tomber à droite et ne pas tomber à gauche)

Chaque mouvement de terrain a été bien exploité, et certains passages de cette spéciale pourraient servir de support pour une pub Giant Bicycles. Un délice !!!

En bas de cette spéciale, Damien m’annonce qu’on doit remonter vers le Belvédère, pour faire la spéciale 3 de l’an passé, qui sera donc la Spéciale 6 cette année… Et pour la montée, on passe encore une fois par LA liaison qu’on a déjà monté deux fois (mais peut-être que la liaison, le jour de la course, sera un peu différente, car elle impose de couper la Spéciale 4. On verra bien…)

Uuuuppffff, là, je commence à avoir les fils qui se déconnectent dans ma tête et sur le petit bout de route, je sens les crampes qui débarquent… Je suis dans le dur !

Dom n’en mène pas trop large non-plus et Damien avoue que finalement, « quand on fait le circuit complet, ça tire un peu ».

Au niveau des tables de pique-nique sous le Belvédère, je m’enfile une patte de fruit (il me faut du sucre !!!) et dans un fracas mécanique, on entend les jeunes de la DCA &  Cie Gigondas, le club organisateur, qui déboulent comme des débiles sur le chemin de 4X4 avec leur « Citroën C15 de chasseur ». Ils sautent littéralement les dos d’âne et terminent devant nous par un joli frein à main à la manière de Sébastien Lœb un jour de cuite… J’en rigole encore.

Tous viennent expliquer l’avancée des travaux à Damien, ils sont fiers, ils sont motivés, ça fait plaisir à voir !

On est aussi rejoint par un petit groupe de riders du club, qui « checkent » le parcours…

Michel dANIEL, l’homme capable d’aller shapper/débroussailler en pleine nuit, en pleine discussion avec Damien:

Une fois mon cerveau un peu plus irrigué, on repart pour la 6è spéciale, la Belvédère. Les jeunes qui ont leurs vélos nous suivent. Le départ reste toujours le même qu’en 2014, avec des bons dévers au début, suivi de la grande ligne droite puis les parties sinueuses dans la pente jusqu’à la passerelle:

Après la passrelle, il y aura quand même quelques changements et l’arrivée de cette spéciale sera différente de celle de l’an passée (certains s’en souviennent) et passera peut-être par là… Sur une zone très trialisante. Chaud ! (Mais cela reste à voir)

On y est presque ! la 6è spéciale est terminée et il en reste une, juste pour le fun, en ville… ou plutôt dans le village. A priori, le départ sera un peu plus haut cette année et empruntera un petit single avant de passer derrière cimetière et de traverser le jardin botanique… Il reste encore quelques petites inconnues pour l’organisation, quelques « discussions » avec des propriétaires, mais tout semble bien ficelé.

Fin de la partie, on a bien mérité notre Cigalette.

Simon Pagès qui a faisait le tour avec le petit groupe de « locaux » de la DCA & Cie Gigondas qui nous a rejoint juste avant la « Belvédère », a obtenu ce profil via son GPS:

Damien avait, quant à lui, quelque chose d’assez similaire, avec un peu plus de 23km et 1250m de D+ (en comptant la Spéciale « Village » que Simon n’a pas dû faire).

Au final, de mon point de vue (celui d’un poireau je le rappelle), l’Enduro des Dentelles 2015 est un peu plus difficile que la version 2014. J’ai trouvé les spéciales un peu plus techniques et pentues (mais pas forcément plus engagées) et les liaisons sont peut-être un peu plus longues mais par contre, elles sont plus roulantes (moins de portages qu’en 2014)… ça reste de « l’enduro », et il va falloir « endurer » ce programme qui, il faut le dire, est magnifique ! Des spéciales superbes, un décor magnifique, une organisation qui va mobiliser 50 bénévoles pendant le week-end (sans compter ceux qui travaillent sur les circuits depuis l’an passé), et peut-être une météo clémente et… chaude ! (qu’il va falloir gérer)

D’ici-là, il faut croiser les doigts pour que la pluie tombe et rende les spéciales moins glissantes.

Si vous avez participé à l’édition 2014, je vous conseille de reconnaitre les spéciales 2, 3 et 5 (et pourquoi pas la 1) puisque vous connaissez quasiment l’intégralité des autres.

Enchainer le parcours complet le samedi en reco et le dimanche en chrono, comme je l’ai fais l’an passé, ça parait rude.

La course a lieu les 13 et 14 juin et il reste encore quelques places… Je vous la conseille… Et je ne suis pas défrayé pour vous raconter tout cela !

Droz Photos sera là pour immortaliser vos passages, et ça, c’est super, parce qu’il n’y a pas beaucoup de photographes aussi bons que lui ! Freestyl’Air (VTT Trial) assurera l’animation de la zone d’arrivée en compagnie de Lionel Beccari qui sera au micro… Que demande le peuple ?

Tous les ingrédients sont encore là pour que cet Enduro des Dentelles soit une réussite… Il faudra juste aller au bout !

On se voit là-bas !

DogMasteR

Il y a un peu plus d’un an et demi, j’étais allé filmer Alexandre Neulat au Bikepark du Ventoux pour l’aider un peu dans sa recherche de sponsors… Ce jour-là, pendant les vacances de Toussaint, il y a avait très peu de riders mais je me rappelle bien de Têtard que je voyais pour la première fois (depuis des années, puisque je l’avais aperçu en Coupe de France de DH « dans le temps ») car il roulait fort et son chien, bien jeune, le collait déjà derrière la roue.

Un an et demi plus tard, je me rends compte que je l’ai très peu croisé: une fois à Laudun pour la Coupe du LR de DH 2014, une autre fois à Oz en Oisans pour la Coupe de France 2014 (en compagnie du sympathique Gaël « Gawa » Gougne), une autre fois à Courthézon lors de la Riderz’Cup annulée, et puis récemment à Beaucet pour la Riderz’Cup qui a bien eu lieu.

Depuis l’épisode « Courthézon », on est en contact pour voir comment faire une vidéo. Initialement, on devait la tourner juste après la Coupe du Monde de Lourdes mais malheureusement, lors des essais, Têtard s’est crashé (énorme impact sur la cuisse, avec un hématome de compétition) et même s’il a participé à la manche de qualification (en mode « je sers les dents »), il n’a pas pu rentrer parmi les 80 finalistes (111è).

Depuis quelques mois, je le suis sur sa page Facebook et je me suis bien rendu compte qu’il s’agit de quelqu’un d’un peu « spécial », certains diraient « un artiste », d’autres « un personnage haut en couleur ». Sans cesse accompagné par son chien Heaven, Têtard balance de temps en temps des vidéos hilarantes (réservées à ses « amis », dommage) et c’est vrai que le peu de contacts que j’ai eu avec lui, m’a donné l’impression qu’il s’agit d’un « rigolo un peu décalé » !

C’est d’ailleurs amusant parce que j’ai quelques souvenirs de ses (excellents) résultats, de son passé de descendeur dans le Team Passion Ocre (on parle presque d’une ère préhistorique là), un des grands teams français de l’époque, avec les frères Taillefer, Gassou… Et on peut encore retrouver certaines preuves de son talent datant d’un temps où la promotion de la DH ne passait pas par le net mais seulement dans les magazines ou les journaux.

2 exemples:

Vainqueur du classement général de la Coupe de France 2002:

23è à Fort William (Écosse) 2004 en Coupe du Monde:

Plus récemment en Coupe du Monde, 42è à Schladming en 2007, 49è à Pietermaritzburg en 2009…etc

Quelques images de « la grande époque », piquées sur sa page Facebook:

Bref, Têtard est doué d’un sacré palmarès et il pourrait largement fanfaronner avec de tels résultats, mais pourtant, pas du tout ! Croyez-moi, lors de la journée de tournage de la vidéo que vous découvrirez en dessous, jamais il n’a amené le sujet sur le tapis et quand on a pique-niqué à midi, il a fallu que je le questionne en insistant pour obtenir quelques résultats. En conséquence, une des principales qualités de Têtard, c’est qu’il n’est pas du tout prétentieux, et d’ailleurs aussi pas du tout « intéressé ». Sa passion pour le VTT, le ride, la vitesse, est quotidienne et quand je lui fais remarquer qu’il est peut-être un peu passé à côté d’une « vraie » carrière professionnelle, il reconnait qu’il a du mal à jouer le jeu des sponsors, à rentrer dans un cadre, dans un moule: « pendant les stages en équipe de France, je rendais fou Manu Hubert. Je n’étais pas comme les autres »… Pourtant, il y a une personne qu’il respecte beaucoup et qui l’a soutenu pendant plusieurs saisons, c’est Gassou, ancien propriétaire du magasin Passion Ocre à Apt, ancien mécanicien du team, qu’il a toujours apprécié (et encore aujourd’hui alors que le magasin a été vendu). Et c’est finalement ça, peut-être, la solution avec lui ? Nicolas est toujours capable de grandes performances (et pas qu’en Master), il peut intéresser un team, des sponsors, mais c’est plus une relation de confiance, voire même une relation amicale qu’il cherchera. En plus, il n’a pas l’air demandeur de moyens énormes… A méditer…

Et puisque je parle d’amis, Têtard en a beaucoup… Il les apprécie, s’amuse, fait la fête, et s’y engouffre avec excès. Sur ce sujet, il est intarissable ! Il a fait tant de fiestas, tant de conneries, tant de beuveries qu’il apparait ainsi, comme je le disais plus haut, comme quelqu’un de « spécial et décalé ». Mais vous savez quoi ? Ce garçon complètement déjanté une fois qu’il a 3 canons dans le nez, mène une vie finalement très simple et relativement proche de la nature… Un « bio-fêtard » en somme ! Actuellement, il s’occupe de son verger et de ses plans de tomates (600 !), courgettes, et s’apprête à faire la tournée estivale des restaurants et des marchés de son coin du Vaucluse, avant de travailler en ferronnerie aluminium à l’automne puis de repartir dans les vignes en hiver.

Jour de fiesta avec Heaven… Et la veste dorée « Shaun Palmer » (source Facebook):

Le job estival de Têtard avec Heaven tout petit (source Facebook):

 La vente de « Mugay » vue par Têtard (source Facebook):

La semaine passée, je suis donc allé chez lui à Apt pour le filmer sur des mini-spots qu’il avait shappé spécialement pour l’occasion. Il avait d’ailleurs pris soin de choisir des lieux avec des couleurs différentes, sable doré, ocres orange et rouge , sable gris… etc

J’étais assez épaté d’entendre qu’il n’avait quasiment jamais fait de vidéo… Un pilote comme lui, à Apt, dans la Mecque du VTT Freeride de l’époque (un des spots de la vidéo était à 20m du gap de Berrecloth dans New World Didorder)… Quand je vous dis qu’il n’est pas « intéressé » !

Au final, je finis par comprendre une chose: Têtard est super content de faire une vidéo, mais plus encore, il est particulièrement heureux de faire une vidéo avec son chien ! Heaven, c’est son partenaire de ride, toujours là, toujours motivé, toujours à fond, toujours derrière sa roue. Certains vont sûrement s’imaginer le pire en voyant les plans où ils se frôlent, où ils se touchent même. Mais presque depuis sa naissance, Heaven reste à côté de Têtard, essaie même sans cesse de le doubler, et mort son pneu arrière lorsqu’ils s’arrêtent.

(source Facebook)

Au fil de la journée, Heaven n’a pas arrêté une seconde. Et même lorsque Têtard ne roulait plus, il sautait plusieurs fois dans l’eau pour aller chercher un bâton (d’ailleurs il sait plonger de 4m de haut)… Et jusqu’à mon départ, il voulait jouer, alors que son maitre était cuit. Ce chien est un athlète !

Après cette journée, j’ai un peu l’impression de revivre, d’une manière un peu différente, celle que j’avais passé avec Antoine Dubourgnon presqu’un an en arrière. Antoine et Têtard sont très différents en terme de caractère, d’état d’esprit, mais ils sont tous les deux un peu « perchés » à leur manière et quand je pense à eux, j’ai le sourire. Antoine a besoin de son coin de nature, de dormir dans la forêt, Nicolas a besoin de son chien, de son potager, de faire la fiesta… Mais une chose est sûre, tous les deux ont une vraie passion pour le VTT de Freeride ou de DH. C’est comme s’ils étaient tombés dans la marmite et c’est vital pour eux.

Voici donc Dogmaster, ma vidéo de Têtard et Heaven. On a déjà vu des vidéos de pilotes accompagnés par leur chien, mais j’ai l’impression que c’est la première fois qu’on voit une vidéo de DH avec un chien. Là, ça soude vraiment et Nicolas dirait que c’est une « Agressive Canidé Vidéo ».

Pour le début… Et bien il fallait bien que ce soit un peu « décalé »… Vive la Cabrette du Lubéron et le « talon-pointe » à la fin… Accompagnés d’une musique agressive:

DH de la Cascade, Alzon 2015, Championnat et Coupe du Languedoc-Roussillon: les Cabirou écrasent tout !

(Toutes les photos de cet article ont été prises le samedi soir pendant le 4X et le dimanche… Cliquez dessus, vous les verrez en mode « plein écran »… Si vous les copiez, merci de mettre la mention « tchouktv.com » en légende, ce sera respectueux de ce travail… bénévole qui m’a pris beaucoup de temps)

Samedi 9 mai, 5h du mat’, le belge a ronflé toute la nuit. Dom n’est plus dans le lit d’à côté… Après l’avoir frappé 2 fois vers minuit puis 2h, il est parti dormir dans la cage d’escalier du gîte qu’on a loué, au-dessus du Vigan. A côté de moi, j’entends bien que les copains ne dorment pas beaucoup… C’est l’enfer !

La veille, Dimitri est descendu de Belgique (1050km) en passant prendre Bouba (dans le Nord) et Gilles (à Paris). Dom et moi sommes venus depuis la Drôme Provençale et on a été rejoint par Karl et Morgane (d’Annecy) et Boris et Clémence (d’à côté de Vierzon). Après une petite reconnaissance pédestre de la piste d’Alzon, Gilles, le doyen de la course (53 ans), était en pleine dépression nerveuse. Pourtant, Bouba (qui était là l’an passé) et moi (3è participation) le rassurons: « ça nous a fait ça aussi la première fois qu’on est venus, mais au final, tu verras, tu vas t’amuser sur ce tracé une fois que tu rouleras ».

Samedi matin donc, on se lève avant 7h00, complètement « défractés », la barre au dessus des yeux… Seul le belge est bien reposé ainsi que Gilles qui avait des boulequies.

Vers 8h45, on arrive à Alzon et on passe prendre nos plaques. A10h, on est d’attaque… Mais un petit somme ne nous ferait pas de mal !

C’est la première fois (depuis 3 ans) que la piste est fleurie à ce point au sommet. La vue est splendide… et les environs nous rappellent qu’à la base, on pratique quand même un « sport nature »… Même s’il a tendance à devenir un « sport mécanique » (… Ou peut-être même un « sport commercial: 27,5′ +, VAE, Boost….. ça devient n’importe quoi le VTT ces temps-ci… Mais je m’emporte)

Sur la partie haute, on l’a vu la veille à pieds, la piste n’a reçu qu’une petite modification, au milieu des genêts… Mais cette « introduction » reste toujours aussi sympa à rouler et elle met bien en jambe avant de se jeter dans la forêt, dans la partie la plus technique.

Matéo Verdier:

Bastien Masnou:

Antoni Moreno:

Viktoria Gimenez, Julien Giraud, Marie Pastre…. etc

Enzo Cot:

Jérémy Verdeil:

 

Kevin Locquet:

Florian Letondeur:

 

Flavien Cros:

Thib. Ferri:

Boris Hummel:

Karl Hummel:

Julien Coste:

Avant de rentrer dans la forêt, je jette un dernier coup d’œil aux alentours… Les Cévennes sont magiques:

Jusqu’en dessous du « poste 5 », pas de changement. Le tracé reste toujours rapide et fun, et annonce les difficultés avenirs:

Yann « Clochette » Simon:

Sur la petite double du début de la forêt, j’aperçois Élodie Jaume qui cogite… « Allé, mets-toi derrière moi. Tu sais ce qu’on dit: si Tchouk passe, tout le monde passe »… Et elle l’envoie tranquillement… C’était pas sorcier !

Nicolas Augustyniak sur la petite double:

Après la petite double, il faut sauter une marche d’environ 1,80m et la réception est loin… Je fais claquer les suspensions à chaque passage… Mon enduro crie « au secours !!! »

Arrivé au poste 5 après avoir filé dans la partie rapide (où on a tous l’impression de rouler sur une piste de Coupe du Monde), on se retrouve dans la jungle et c’est là que ça commence à chauffer ! Pour la plupart d’entre-nous, c’est l’échappatoire sur cette grosse marche… Mais d’autres ont les coronès !

Teddy Farroba:

Romain Galy:

Camille Blanchard:

Julien Giraud:

Après cette marche, une succession de « S » dans la pente donne sur une (relative) ligne droite en dévers. Cette année, dans le dernier « S », la trajectoire était plus ouverte, plus facile que les années précédentes… (On suit la tendance à Alzon ?! Faut que ça soude !). Et il faut bien le dire, le dévers qui suivait, adhérait bien… Le samedi, on se dit que les temps des années précédentes vont tomber !

Après le dévers, les organisateurs ont un peu dévié la piste, sûrement pour que les pilotes arrivent moins vite sur le « toboggan »… Mais pas mal de monde se rend compte que l’échappatoire est plus rapide, notamment les meilleurs pilotes…

Après cet échappatoire du toboggan, la piste reprend son chemin habituel, dans le grand dévers qui parait traverser une piste de ski (à Alzon ? hahaha, ça manque de neige) avant de rentrer dans la forêt et de prendre un peu plus d’inclinaison:

Romain Galy arrache la terre Cévenole:

Thib. Ferri:

Puis arrive enfin LE passage de la piste d’Alzon: la succession de 4 marches puis le gros roadgap que tout le monde redoute… en particulier les amortisseurs et les soudures de vos cadres.

Kevin Locquet dans les marches avant le roadgap:

Enzo Cot s’envoie le roadgap:

Voila quand même un saut qui donne l’impression d’être haut d’au-dessus, grâce à l’ombre des pilotes projetée au sol…

Sylvain Buisan:

Florian Letondeur:

Antony Roudil:

Joris André:

Après le roadgap, ça tourne à gauche et ça redescend vers un autre gap… Que je saute ! Alléluiaaaa !!!

Matéo Verdier:

Julien Coste:

… Puis une table…

Antoine Afflatet:

Nicolas Canet:

Un virage à gauche à plat avant 4 whoops ou plutôt 4 « simples »…

Calvin Julien dégomme son pneu arrière avant les whoops:

Au bout, c’est l’arrivée de cette superbe piste.

Robert Julien:

Après la journée d’essais, on est tous crevés, on a envie de dormir… Mais il y a le 4X, et ça, on ne va pas le rater !

On fait donc appelle aux saints locaux pour nous soutenir:

Et, comme une apparition divine, les pilotes participant au 4X déboulent à fond dans la raquette d’arrivée pour les essais de la piste:

Julien Chaudeyrac, suivi d’Alexis Saint-Dizier:

Rudy Cabirou, qui fait parti des leaders de la DH, y participe… Gros client !

Romain Paulhan et Arnaud Garanger:

Ben tex, l’ancien mécano du Team Riding Addiction et Ivan Oziol:

Bouba du Green Master Team lutte contre la fatigue… Quoique non, lui, il a dormi !

Hugo Frixtalon… Toujours un joli style, et toujours motivé pour rouler j’ai l’impression !

Le César Bike en mode « pause champêtre devant le 4X:  Benoit Vissac, Marie Pastre, Julien Giraud, Élodie Jaume:

Sylvain Buisan:

Bouboubouboubaaaa !!!!

Puis vient le moment des qualifications individuelles:

Hugo Frixtalon (dommage pour le flou !)

Antoine Afflatet:

Chantal, t’as oublié le Cantal… Attends, j’arrive !

Rudy Cabirou:

Romain Galy… Maximum attack !!!

Robert Julien, qui nous sort une « trajectoire de l’espace » avant d’attaquer la partie technique… Même les spectateurs n’y croyaient pas (comparez avec l’image suivante)… Il a « du métier » l’ancien:

Florian Letondeur a sorti sa vieille tôle anglaise pour le 4X:

Alexis Saint-Dizier… Prometteur…

Bouba… avant de se faire mal au genou (« out » pour la DH le lendemain):

Nicolas Reverte, le jeune commentateur (19 ans) de Chanac et Alzon… Il ne connait pas encore bien les pilotes (Ivanne Oziol et Arnaud Garainegueur hahahaha), mais ça va vite venir et il a l’air plutôt motivé et ça fait plaisir à entendre (on en a pas mal parlé)… Alors on le reverra sûrement sur d’autres événements.

Et c’est parti pour les manches…

Florian Letondeur a un souci mécanique:

Guillaume Gravoulet:

Karl Hummel du 3Pigs Trail:

Ivan Oziol, sur la passerelle, devancé par Gaëtan Reilhan:

Chez les Cadets/Juniors, Valentin Anouilh impose le rythme:

Antoine Afflatet s’en colle une belle, et comme on peut le voir, son père veille sur lui… ah non, pardon, sur le vélo ! 🙂 😉

Chez les Cadets/Juniors, victoire de Valentin Anouilh, suivi d’Alexis Saint-Dizier, Benjamin Doutreligne et Julien Chaudeyrac.Désolé, je n’ai pas fais de belles photos…

Entre les manches, on drague un peu… N’est ce pas M. Locquet ?

En demi-finale, ça frotte sévère entre les meilleurs pilotes présents:

Julien Piccolo prend enfin le temps de souffler… Puisqu’après une journée de reconnaissance, il a dû s’occuper des suspensions des amis… Dur !

Le Team P2V a sorti l’artillerie lourde pour les encouragements, un klaxon de camion relié à une réserve d’air… Assourdissant le truc ! ça raisonnait dans toute la vallée !

Et les manches reprennent..

Gaëtan Reilhan poursuivi par son pote de la Bicyclette Cévenole Romain Galy:

Puis vient le moment de la finale, avec Romain Paulhan, Rudy Cabirou, Robin Perez, Hugo Josselin…

Avant la passerelle, « Paulhette » tente un « inter » et se « boulègue » dans le décor… Il aurait pu se faire très mal !

Les autres passent comme ils peuvent et l’ordre est totalement modifié:

Victoire de Robin Perez, suivi de Rudy  Cabirou, Hugo Josselin et Romain Paulhan:

Paulhette au micro…

Le bon esprit règne !

Il se fait tard, on n’a pas encore mangés, on n ‘est pas lavés, on a sommeil… On part avant les podiums du 4X:

Après le repas du gîte (tarte à l’oignon, poulets/pâtes au citron, Picodon, salade de fruits) et quelques bonnes tranches de rigolades, on gicle le belge dans la cage d’escalier, là où Dom a dormi (un peu) la veille:

Et on peut enfin pioncer !!!

Le lendemain matin, on est en meilleur état que la veille à la même heure…

Le Géant Vert est prêt !

 

Pendant la « reco » du matin, je me fais bloquer par les signaleurs sur toutes les zones un peu « chaudes » de la piste (sur le gap après la petite double, au poste 5,…etc)… Dommage, ça n’a pas servi à grand chose…

Je remonte vite avec mes copains Masters, puisque pour les vieux, c’est comme pour les gamins, on part longtemps avant les Séniors !

Bouba est resté en bas de la piste, blessé au genou. Je vois les départs de Gilles, Dimitri et Dom.

Vient mon tour… Et ça ne se passe pas trop mal même si j’ai un « avion de chasse 30 » derrière mon cul (Laurent Estève auquel je pense pendant tout mon run, je ne veux pas le gêner) qui me doublera juste avant le roadgap. Je prends l’échappatoire du poste 5 et du roadgap, mais je ne claque même pas les suspensions sur le gap du haut de la forêt… Quelle vitesse !!!

… Temps tout pourri, résultat minable, mais je m’en fous ! Je suis vivant !

Plus tard, Karl et Boris arrivent… Karl a pris le gros gap et il a vrillé son Scott Voltage de 2010.

Vient le tour des meilleurs pilotes présents… Et c’est vrai qu’il y a de sacrés « clients » ! Rudy Cabirou (VVR), 10è de la dernière Coupe du Monde à Lourdes, Romain Paulhan (Kona-X1 Racing), ancien Champion de France, Baptiste Pierron (VVR-70è à Lourdes), Julien Piccolo (Kona-X1 Racing), Gaëtan Reilhan (le local), Ivan Oziol (P2V), Camille Blanchard (SRC-Banshee), Romain Goulesque (VVR), Anthony Chirossel…

On regrette l’absence d’Alexandre Fayolle, présent le samedi mais qui s’est blessé au niveau d’un tendon d’un doigt… 3 semaines d’arrêt ?

Au terme de la première manche, le patron s’appelle Rudy Cabirou, avec 5″ d’avance sur Romain Paulhan et 7″ sur Julien Piccolo… Suivent Baptiste Pierron, Gaëtan Reilhan, le surprenant Tom Garcia (Pivot), Romain Goulesque, Anthony Chirossel, Ivan Oziol, Sylvain Buisan…

Anthony Chirossel:

Romain Goulesque:

Tom Garcia:

Julien Piccolo:

Romain Paulhan:

Ivan Oziol:

Gaëtan Reilhan:

Rudy Cabirou:

Chez les filles, Élodie Jaume et Marie Pastre sont les 2 pilotes « régionales » et Marine Cabirou et Viktoria Gimenez sont les 2 pilotes « World Cup ». Pour les différencier, c’est simple, les 2 premières ne prennent pas le roadgap alors que les 2 autres oui. Malheureusement, Viktoria a éclaté un pneu (et une roue) la veille en séance de « reco » et elle s’est fait prêter une roue par le Team VVR (le Team de Marine… C’est très fair-play !).. Alors le dimanche, elle ne le saute pas.

Dans sa première manche, Marine manque un peu son passage dans les marches avant le roadgap et freine juste avant le roadgap, s’arrête, fait demi-tour pour prendre l’échappatoire, et réalise quand même le meilleur temps devant « Vik », suivie de Marie et Élodie.

Marie Pastre:

Élodie Jaume:

Viktoria Gimenez (sur la marche où je fais tout claquer 🙂 ):

Marine Cabirou:

Après la première manche, on s’accorde une pause…

Dans les champs..

Tom Garcia:

Patrice Afflatet se lance dans le démontage de mon vélo… Malheureusement, on se rendra compte trop tard que mon jeu de direction à « pris cher »…

Maquette-paddock:

Le belge fait péter ses bières Cara Pils, la bière des « Barakis » (« clochards jacky tuning ») du plat pays:

Les P2V avec Romain Paulhan, Ben Tex, Léandre Alégri:

Le Roc Évasion:

Les Cantalous d’Intersport Saint-Flour:

Rudy Cabirou et Romain Goulesque… Poseyyyyyyy:

Le vélo de Julien Piccolo est prêt:

Avant mon 2è run, je me rends donc compte que mon jeu de direction est cuit.  Il bouge beaucoup et Dom tente de me le serrer correctement… Malheureusement, sur le gap après la petite double, je lui mets une bonne « claquée » et à partir de ce moment-là, ma direction tremble comme un marteau-piqueur… Je passe comme je peux dans les « S » sous le poste 5 mais une fois dans dévers, ça tremble tellement que j’en tombe… Abandon…

J’ai une poisse cette année avec mes vélos… J’ai cassé 2 cadres d’enduro carbone en 18 jours, j’ai cassé mon étrier de frein arrière (patte de fixation coupée en 2) à Chanac, une pédale auto à Beaucet sur la Riderz Cup… et maintenant, c’est le jeu de direction qui me lâche.

… Et j’attends toujours mon vélo de DH… Maintenat que la Coupe Régionale est terminée.

c’est la première fois que j’explose le roulement supérieur de mon JDD:

C’était la minute « je me plains »…

Hop, arrivé en bas, je passe quand même la ligne à pieds puis je remonte faire quelques images.

Les copains sont arrivés et déjà poseyyyyyyyyyyyyy…

Bouba est en place.

Dimitri passe la ligne:

C’est le tour des filles:

Élodie Jaume 4è:

Marie Pastre 3è:

J’attendais Viktoria (2è) sous le gap… Elle a pris l’échappatoire.. Pas de photo, désolé…

Marine gagne donc la course, mais avec seulement 0,6″ d’avance… Chaud !

Voila le podium des filles: Marine Cabirou 1, Viktoria Gimenez 2, Marie Pastre 3, Élodie Jaume 4

Et le podium du Championnat du Languedoc-Roussillon, sans Marine, licenciée en Midi-Pyrénée: Viktoria Gimenez 1, Marie Pastre 2, Élodie Jaume 3

Élodie, fière de ses cadeaux du jour: de magnifiques collants et bas, et de superbes culottes !!! humhumhum

En remontant, je croise Charles Pujol (blessé depuis la course de Lyon) du Team SRC-Banshee et alors qu’il attend son pote Camille Blanchard pour le prendre en photo, on bavarde et on se déplace… Malheureusement, Camille arrive et je suis sur sa ligne, et je ne l’entends pas… Je le gène donc, dans la prise d’élan du gap, et j’empêche Charles de faire la photo… Bien joué Tchouk, beau boulot, champion !

La photo de Charles:

Heureusement, Camille ne m’en veut pas… ouf !

Les meilleurs pilotes sont donc en train de passer; Ivan Oziol s’envoie le roadgap « tranquillou pépère » mais se fait bien secouer à la réception… Il termine 6è:

Anthony « Chichi » Chirossel recule un peu au classement et passe 10è:

Romain Goulesque, 9è:

Tom Garcia, 8è:

Gaëtan Reilhan, 5è

Pas mal pour un Master 30 qui a dû passer beaucoup de temps à shapper, travailler la piste ces derniers jours et qui, le reste du temps, prépare un projet d’exploitation agricole… Chapeau !

Baptiste Pierron, 4è avec son temps du matin. Au passage, il a crevé avant le poste 5 et aurait terminé 15è avec son temps de la 2è manche… Incroyable…

Julien Piccolo, 3è… et bien content !

Romain Paulhan, 2è, et lui aussi bien satisfait !

Quant au « patron »…

Et bien il n’était pas venu pour discuter du prix des oignons des Cévennes sur le côté de la piste… Rudy Cabirou remporte la course avec 5″ d’avance (4″ dans la 2ème manche)… Prouvant que sa 10è place à Lourdes n’est pas un hasard, et qu’il a à la « patate » avant d’aller à  Fort William ce week-end pour la British Downhill Series avant la Coupe du Monde dans 3 semaines.

Voila le podium des Séniors: Rudy Cabirou 1, Romain Paulhan 2, Julien Piccolo 3.

Le podium du Championnat du Languedoc-Roussillon Séniors: Romain Paulhan 1, Julien Piccolo 2, Ivan Oziol 3

Le podium Scratch:  Rudy Cabirou 1, Romain Paulhan 2, Julien Piccolo 3, Baptiste Pierron 4, Gaëtan Reilhan 5

Voila les autres podiums de la journée:

Minimes: Mattéo Iniguez 1, Louis Gaillet, Antoine Vidal

Podium du Championnat Régional Minimes: Mattéo Iniguez 1, Louis Gaillet 2, Valentin Deschamps 3

Chez les filles, Nastasia Gimenez remporte le titre.

En Cadets: Clément Galzy 1, Jules Rossignol 2, Quentin Farges 3

Pour le Championnat LR Cadets: Clément Galzy 1, Hugo Frixtalon 2, Antoine Afflatet 3

En Juniors: Sylvain Buisan 1, Enzo Cot 2, Valentin Chatanay 3

En Championnat LR Juniors: Sylvain Buisan 1, Enzo Cot 2, Matéo Verdier 3

En Master 30: Gaëtan Reilhan 1, Teddy Farroba 2, Ben Texier 3

En Championnat LR Master 30: Gaëtan Reilhan 1, Teddy Farroba 2, José Iniguez 3

En Master 40: Julien Robert 1, Dimitri Hurion 2, Thierry Salles 3

Le belge avait préparé ses Cara Pils !

En Championnat LR Master 40: Robert Julien 1, Thierry Salles 2, Joël Canet 3

Le vainqueur Master 50, Gilles Miran:

En catégorie Sport, C’est le même podium pour la course et pour le Championnat LR: Enzo Bosc 1, David Genevet 3… Alexis Saint-Dizier (2è) s’étant blessé en 2è manche, il n’était pas sur le podium.

Enfin en Stock:  Flavien Cros 1, Thibaut Ferri 2, Quentin Roux 3

(Désolé Quentin, je ne suis pas monbté sur le podium à ta place, souci de batterie de mon appareil photo à régler… et je n’ai pas d’image du podium Stock LR)

Au Championat LR Stock: Flavien Cros 1, Julien Chaudeyrac 2, Enzo Faure 3.

(Pas de photo, désolé, plus de batterie à ce moment-là)

Après ces 2 excellentes journées, on a pleins d’étoiles dans les yeux et on ne pense déjà qu’à une chose, à Alzon 2016 !

Merci aux organisateurs, aux bénévoles…

 Bye bye les P2V et Ben Tex…

On se retrouvera bien là-bas encore avec les viocs !

Retour à la maison pour la Lachtouteam:

Si vous suivez les aventures du Green Master Team, on se retrouve sur l’Enduro des Dentelles à Gigondas (pour Julien) et à la Maxi’Avalanche de Vallnord pour Dom et Bouba (les 13 et 14 juin)

On se verra sûrement aussi au Championnat de France Master de DH en Juillet, aux Carroz (74).

La Coupe du Languedoc-Roussillon de DH n’est peut-être pas terminée… Une manche finale « serait » peut-être prévue en fin de saison aux Angles… Et ce serait super cool si c’était le cas !

DH de Chanac 2015, 3è manche de la Coupe du Languedoc-Roussillon: un mélange de terre et de Quézac

Après la course de Laudun le mois dernier, et après la DH du Mont-Bouquet deux semaines en arrière, la Coupe du Languedoc-Roussillon de VTT de Descente faisait étape en Lozère, sur la nouvelle piste de Chanac (48).

Il y a 2 ans, la manche lozérienne de la Coupe Régionale avait été organisée à Bramonas, de l’autre côté de la montagne, et j’avais titré mon article: « on a roulé dans l’aligot comme des saligots »

Et bien cette année, le titre pourrait rester le même ! Les organisateurs n’ont pas eu de chance avec la météo puisqu’il a plu sans arrêt le vendredi lors des séances de reconnaissances.

Le nouveau tracé de la piste de Chanac aurait mérité une météo plus clémente car, il faut le reconnaitre, il y a eu du travail pour créer un tel spot ! Le haut, assez pentu et qui serpentait souvent en dévers, demandait de l’engagement. La partie centrale, en forêt, avec son road-gap en entrée, ressemblait à une petite piste de bikepark, modelée, avec des appuis, des sauts,… du joli travail, dans une belle forêt.

Pour la fin, après une bonne ligne droite, il fallait descendre deux fois sur la droite, en bas du talus, pour remonter sur la piste avant de déboucher sur le saut du pré d’arrivé, « façon Bramonas », tout en glisse dans l’herbe, puis de filer vers les paddocks où se trouvait la ligne finale.

… Mais raconté comme cela, on se dit que cette piste parait globalement simple et amusante… Comme on pouvait le penser en regardant la caméra embarquée de Romain Paulhan du Team KX1 (filmée le lundi précédent la course).

Malheureusement, comme je le disais au-dessus, la pluie a totalement changé la donne. Lors des reconnaissances, la première partie de piste propose une adhérence digne de celle qu’ont connu les festivaliers de Woodstock 1968, mais avec un terrain en pente. Heureusement, au bout de quelques temps, des cailloux sortent, des ornières se forment, et globalement, ça passe ! (Même si, je l’avoue, j’ai fais un « tout droit » dans le virage à gauche le plus  « chaud » et j’ai littéralement traversé le filet orange d’en dessous… Je pense qu’il n’était pas calibré pour un gars de 96kg… Il faudra prendre un filet pour la pèche aux thons l’an prochain, ça me retiendra !)

Gros passage de folie… dans le plus pur style Tchouk (Photo: Sylvain Causse)

Dans la forêt, les conditions restent correctes (comparées au haut du spot) mais par contre, les 2 petits « crochets » sous le talus en bout de ligne droite, avant de sortir du bois, commencent à devenir difficilement praticables (c’était dur de remonter). Enfin, le grand gauche après le saut du bas du spot, dans le pré, devient le théâtre de nombre de passages en « drift »… Vraiment amusant !

En résumé, sur le haut, tout le monde passe un peu « en sursis », dans la forêt, tout le monde attaque, en bas tout le monde s’amuse à drifter à condition d’avoir réussi à passer les deux « crochets ».

En fin d’après-midi, le deuxième « crochet » est finalement « shunté » sur décision de l’organisation… Sage décision !

Il faut souligner qu’au fil de la journée, les signaleurs et bénévoles de l’organisation ont souvent travaillé dans la boue, notamment sur le haut du spot, pour donner un « coup de jeune » aux appuis… Bravo !

Par contre, petit « carton rouge » à propos du nettoyage des vélos… Nous étions 200 et il fallait clairement nettoyer nos vélos après chaque run car la boue « bourrait » et bloquait parfois nos roues… et avec seulement un jet d’eau, la file d’attente devenait interminable… J’ai d’ailleurs craqué et je suis allé laver mon vélo dans le ruisseau plusieurs fois… Mais quelle galère…

Guillaume Gravoulet en attente:

Un des rares moments où la file d’attente était courte…

Philippe Cot avait son nettoyeur 12v perso… « LA » solution !

Pour les remontées, l’organisation avait mis en place des minibus avec des remorques porte-vélos… Et après un début un peu laborieux (file d’attente pas organisée, minibus qui ne stationnait pas toujours au même endroit, ni même dans le même sens, permettant à certains en fond de file d’attente de monter avant ceux qui étaient en tête), les choses sont rentrées dans l’ordre l’après-midi. Pour l’anecdote, les vélos qui étaient sur les remorques se retrouvaient crépis par les projections des minibus dans la partie finale de la montée, sur un chemin agricole… On aurait dit qu’ils étaient couverts de « diarrhée végétale », mais seulement du côté orienté vers l’avant (Ce soir, j’ai aussi une pensée pour les chauffeurs, qui doivent sûrement laver leurs minibus « ruinés » par la boue, et ce malgré le plastique sur les sièges… Il y a avait de la terre partout sur le plafond du Trafic… neuf)

Personnellement, c’était vraiment bien de pouvoir rouler (puisque je ne le pouvais pas à Laudun ni au Mont-Bouquet faute de vélo), de pouvoir participer au « truc » de l’intérieur. Certes, la pluie a donné un côté « galère » au week-end car on a eu l’impression de passer notre temps à nettoyer nos vélos, et on doit encore nettoyer nos vêtements, nettoyer nos véhicules…etc Mais en restant sur le côté de la piste, je ne me serais pas rendu compte que rouler dans ces conditions, dans cette pente, devient quand même bien marrant au bout de quelques passages !

Et puis c’est bien mieux de raconter les courses quand on les vit, même en fond de classement.

Je remercie particulièrement Patrice Afflatet pour le pneu Mud avant, la roue arrière, et le frein arrière (puisque j’ai cassé en deux mon étrier de frein arrière vendredi après-midi), tout le Team VoulVoul Racing pour l’hébergement, Romain Goulesque pour le transport…Rouler dans la boue, ça peut être marrant, mais avoir un peu de logistique derrière, ça aide beaucoup !

Côté pilotes, un peu comme à Laudun, certaines têtes d’affiches ont fait le déplacement: les lozériens « pilotes World Cup » Romain Paulhan(Team KX1) et Ivan Oziol (P2V) sont là. Charly Di Pasquale a fait le déplacement, les frères Pierron (Baptiste pour le Team VoulVoul Racing, Amaury pour le Team Scott Lac Blanc) sont de la partie, mais il y avait aussi d’excellents pilotes régionaux: Romain Goulesque (VVR), Anthony Chirossel, les auvergnats du Team TC Concept, Enzo Cot (Team Ride Inov), Marie Pastre et Élodie Chesseret chez les filles…

Pour eux, les conditions humides ne semblent pas avoir les mêmes effets que la majorité des autres pilotes… Le haut du spot se fait « pieds clipsés », le road-gap d’entrée de la forêt semble être une « formalité »… WTF !!!

Ivan Oziol et Florian Letondeur du Team P2V:

 Romain Goulesque et Guillaume Gravoulet du VoulVoul Racing Team:

Le vendredi soir, alors qu’on attend le repas « saucisse-aligot », on se met bien !

Romain Goulesque:

Alexis Raguet, sa (jolie) copine, et Romain Paulhan:

Patrice Afflatet et Joël Canet:

Aligot Party:

Le samedi, au réveil, il ne pleut plus depuis qu’il fait jour… Mais l’optimisme météorologique n’est pas présent, on sait bien que la piste est ravagée et que les conditions de roulage seront les mêmes que la veille, voire pire… Mais la motivation demeure !

Pour la descente de reconnaissance avant le premier run, sur la partie haute, on a l’impression qu’un troupeau de vache a remonté la piste, ou que le paysan du coin a passé la charrue. Il y a des paquets de boue partout et on se croirait pendant la guerre de tranchées. D’entrée de jeu, ça « bourre » et avant la fin de la première partie, ma roue arrière ne tourne plus… Quelle galère !

Au premier run chrono, c’est la même histoire, je me retrouve roue arrière bloquée mais cette fois-ci après le « crochet » de la sortie de la forêt, je ne peux même pas sauter le dernier jump… Catastrophique… Mais je n’en attendais pas moins.

A peine arrivé, je coure récupérer mon appareil photo et je remonte le long du tracé.

Au passage, allez voir les photos de la course de Chanac par Marina Besse, elles sont vraiment superbes !!!!

Étienne Porlan:

Woodstock…

Avec sa « dorsale fouine morte »:

Julien Coste:

Patinoire…

Sur le saut d’arrivée, certains n’hésitent pas à tirer…

Là où d’autres passent plus prudemment pour trouver rapidement l’adhérence.

Dans la ligne droite du bas de la piste:

Julien Giraud:

Arnaud Garanger:

Matéo Verdier:

Élodie Chesseret:

Après le premier run, c’est reparti pour un tour à la laverie…

Les Cantalous:

Les Bourguignons:

Nettoyage dans le ruisseau, à l’ancienne…

Anthony Chirossel:

Pour la seconde manche, alors que tout le monde pensait que la boue allait coller bien plus, le soleil s’invite et finalement, la piste sèche un peu. On s’en rend d’ailleurs compte dans la liaison avant la départ où certaines parties ont séché.

Le haut reste toujours « aléatoire » mais en bas, ça passe bien mieux, la petite remontée après le « crochet » passe aisément, le virage à gauche, dans le pré, ne glisse presque plus…

Les chronos du matin vont tomber, et Charly Di Pasquale, qui est leader provisoire, va devoir batailler pour conserver la tête.

Thierry Salles:

Les spectateurs priés de sortir du pré d’arrivée par le propriétaire des lieux qui a… « pété une durite » pendant la course:

Kevin Pouget:

Vincent Gaydon:

Didier Payet:

Arnaud Garanger:

Matéo Verdier:

Quand j’arrive au niveau du road-gap, il ne reste que quelques concurrents, les plus rapides du matin… et ça commence à souder sévèrement !

Vincent Domergue:

Valentin Anouilh:

Joris André:

ça sent le poneyyyyy !!!

Teddy Farroba:

Enzo Cot:

Au passage de Romain Paulhan, tombé le matin, on sent bien que la « superstar du jour », c’est lui, le local qui a gagné le titre de Champion de France il y a quelques années… A son passage, le public fait beaucoup de bruit ! Il termine 4è:

Le vainqueur Cadet, Jules Rossignol

Romain Goulesque, 6è:

Ivan Oziol, 5è:

… Qui tape un arbre devant moi…

Le 3è de la course est donc Amaury Pierron… Et je n’ai pas une image de lui, désolé…

Pour l’anecdote, il a chuté lors de sa manche finale…

2è de la course, Charly Di Pasquale:

And the winner is… Le même qu’il y a 2 ans à Bramonas, Baptiste Pierron du Team VoulVoul Racing:

Une photo pour les demoiselles…

Chez les filles, Marie Pastre prend le dessus sur Élodie Chesseret (leader le matin), devant Élodie Jaume…

Je n’ai pas d’image des filles non-plus, puisqu’elles roulaient quasiment en même temps que moi… Sorry…

… Et cet andouille de Didier Payet me « spoile » la photo du couple le plus rapide de la DH Languedocienne, Marie Pastre et Julien Giraud:

Voila les podiums… Et en l’attente des résultats sur le net (ici ?), je ne peux pas légender toutes les photos, je ne connais pas tout le monde… Mais j’éditerai quand ce sera en ligne.

Désolé pour la qualité des images, mais je ne dispose pas d’un objectif idéal pour l’intérieur.

Podium Minimes:

1er Mattéo Iniguez, 2è Louis Gaille, 3è Antoine Vidal

Podium Cadets ainsi que la vainqueur Junior Dames:

1er Jules Rossignol, 2è Antoine Pierron, 3è Quentin Farges

Podium Master 2:

1er Robert Julien, 2è Dominique Dumontier, 3è Thierry Salles

Podium Master 1:

1er Teddy Farroba, 2ème Samuel Amouroux, 3è Ange Maggiolini

Podium Junior:

1er Benjamin Fabre, 2è Enzo Cot, 3è Valentin Anouilh

Podium Sport:

1er Enzo Bosc, 2è Alexis Saint-Dizier, 3è David Genevet

Podium Stock:

1er Clément Galzy, 2è Arnaud Garanger, 3èClément Larguier

Podium Dames:

1ère Marie Pastre, 2è Élodie Chesseret, 3è Élodie Jaume

Podium Scratch:

1er Baptiste Pierron, 2è Charly Di Pasquale, 3è Amaury Pierron

Qué s’appelourio Quézac !!!!

Une famille en or !

Bilan, on s’est roulé dans la boue, on a bouffé de l’aligot, on a lavé, lavé, lavé, lavé les vélos, on a attendu les minibus, on s’est bien marré, on a roulé sur une belle piste, on aime bien la Lozère… et pour gagner, il fallait porter le logo TchoukTV (en Dames et au Scratch).

Merci aux bénévoles, on reviendra,… avec des nettoyeurs autonomes… ou non, avec le soleil ! hahahaha

Et n’oubliez pas que « c’est dans la boue qu’on trouve le plus bel or » (Tomas Gutiérrez Aléa)… Alors vivement l’an prochain ! 

D’ici là, on se revoit à Alzon (30) pour la finale de la Coupe du Languedoc-Roussillon, qui est aussi la course support du Championnat Régional, ce week-end. Plus de renseignement ici. Venez nombreux, la piste et l’organisation de la DH de la Cascade sont au top !

Riderz Cup Le Beaucet: juste pour le fun !

Après la Riderz Cup de Courthézon (84) de fin décembre 2014, annulée le dimanche matin après le départ de toutes les ambulances vers Avignon (pour évacuer 3 blessés), Last Tribu et Ventoux Sport ont rapidement proposé une solution alternative avec la course de ce week-end à Beaucet (84). Démarche plutôt fair-play et dénuée de tout sentiment de rentabilité, tous les inscrits à Courthézon pouvaient participer à la course de Beaucet gratuitement, disons pour rattraper l’annulation de décembre …. Bravo !

Hier, Dom du Green Master Team et moi étions accompagnés par Romain Goulesque (du Team VoulVoul Racing), Damien Carati et Freddy Vingtin (deux copains du coin) pour la séance de reconnaissance du parcours.

(Les photos que vous allez voir ont été prises hier et quelques-unes aujourd’hui… puisqu’il est bien difficile de faire des photos pendant la journée de chronos)

D’abord, en arrivant à Beaucet, on se dit qu’on est dans un coin magnifique et que, tant que la pluie nous épargne, on a bien de la chance d’être là… Contrairement aux copains qui se font doucher à Lyon sur la Coupe de France de DH.

Les Dentelles de Montmirail au fond, depuis le château:

Le Mont Ventoux depuis le Château:

Avant de monter au départ de la spéciale 1, on regarde la liste des 200 inscrits: Anne-Caroline Chausson, Yannick Pontal, les frères Regnier (qui ne seront en fait pas là), Gaëtan Dupin, Nicolas « Têtard » Ortiz… Je remarque aussi Xavier Redois chez les anciens (ancien Champion du Monde de BMX… ça va souder !

Après une montée d’environ 20′ au milieu d’un troupeau de moutons…. Non, je ne parle pas des participants, c’est d’un vrai troupeau de moutons qu’il s’agit !

… On se retrouve au départ de la Spéciale 1 dans laquelle on se jette comme des assoiffés… Mais on se fait vite secouer car cette petite spéciale est simplement remplie de cailloux typiques de la région du Ventoux; des petits cailloux blancs, roulants, sans adhérence… On parvient quand même à lâcher un peu les freins mais on manque de nous « sortir » à plusieurs reprises. Cette spéciale est courte et piégeuse, et avec son titre de première de la journée, il ne faudra pas y laisser des plumes le lendemain, sous peine de ne pas terminer la course !

La bande…

Romain avec son nouveau casque « home-made »:

Le « race-kit » de l’enduriste-descendeur-polyvalent du VoulVoul Racing ne fait pas rigoler !!!

La jolie Morgane Such à l’attaque (ce matin):

Après une petite liaison, on arrive sur la Spéciale 2. Celle-ci est bien plus longue que la première, mais elle n’a rien à voir en terme de terrain: elle est très roulante, sans difficulté, 100% singletrack et plutôt fun… Par contre, les relances du milieu cassent les pattes.

 

Damien:

Freddy:

Romain:

Damien:

Freddy:

Romain en mode « line-check »:

Dom:

Direction la verdure avec Romain:

Romain à l’attaque:

Une fois en bas, la liaison vers la Spéciale 3 est un peu plus longue et en partie sur la route. C’est là qu’il y a le ravitaillement.

Pour la spéciale 3, le profil est un poil différent par rapport à la 2… ça ne penche toujours pas très fort mais ça va plus vite ! Quoiqu’il en soit, comme pour la 2, le spot est grandiose. On serpente à fond entre les genêts, les buis, et quelques passages rendent la spéciale un peu plus technique:

Dom:

Moi:

Damien:

Après une nouvelle petite liaison, on se retrouve dans le village et on descend en dessous pour remonter derrière… Là, le dernier départ nous attend. Pour cette Spéciale 4, le départ est bien marqué (le dimanche) avec un tapis rouge et les drapeaux de la Nation… Quel sentiment de fierté en partant ! hahahaha Par contre après, c’est tout plat pendant un bon moment et on a l’impression de pédaler comme Greg Lemond, tout en regrettant le moteur électrique de Fabian Cancellara ! On passe au dessus du Château de Beaucet et vers la fin, on descend sur une partie rocailleuse et un peu plus technique…

Nicolas De Boulatsel pour un « patriotic start »:

Dom:

Damien:

Arrivés au terme du circuit, on se dit que c’est court et relativement facile par rapport aux autres courses d’enduro qu’on a déjà fréquenté, mais c’est quand même plutôt sympa et il y a tout ce qu’il faut pour passer une bonne journée…

Et ce fut effectivement le cas aujourd’hui ! La météo a été clémente, on a même fini sous le soleil. Damien a malheureusement crevé dans la Spéciale 1 ruinant toutes ses chances de se voir « normalement » classé, mais tous les autres ont roulé sans encombre (chouette, on n’a pas fait partie des 33 abandons):

– Freddy termine 128è (pour sa première course)

– Je termine 115è

– Dom termine 66è

– Romain termine 2è de sa catégorie et 2è ex-aequo (et non-pas 3è comme indiqué lors de la remise des prix) Scratch, à 14″ de Yannick Pontal, le vainqueur.

Le classement est ici.

Je tiens à signaler qu’au bout de la spéciale 1 (où j’ai d’ailleurs failli me tuer, en tapant et cassant ma pédale de droite, faisant rebondir 2 fois l’arrière du vélo avant qu’il ne se remette droit), je n’ai pas vu la ligne d’arrivée, pas aperçu les chronométreurs… J’ai donc continué à attaquer sur la liaison entre les spéciales 1 et 2 et je pense que j’ai réalisé le meilleur temps scratch sur cette liaison hahahahaha

On aurait dit un furieux dans la liaison…

D’ailleurs, en parlant de furieux, voila quand même ce que certains ont réussi à faire avec leurs vélos… Certes, les tracés n’étaient pas très engagés, mais il y avait quand même de quoi bouffer la poussière, ou broyer le matériel:

Sodom’seatpost:

Aaron Gwin rim:

Voici les photos des podiums par catégories:

– SE1:

* Valentin Brulas

* Arnaud Garanger

* Thibaut Ferri

– SE2:

Camille Servant

Gaëtan Dupin

Florian Baladier

SE3:

Yannick Pontal

Romain Goulesque

Julien Roissard

SE4:

Philippe Widmer

Laurent Pettinaroli

Christaian Cayol

SE5:

Pascal Widmer

Xavier Redois

Philippe Margal

Dames:

Anne-Caroline Chausson

Morgane Such

Laura Chazal

Et voila le classement Scratch, avec la première place de Yannick Pontal en 11’23 » et la 2è place de Valentin Brulas ET (!!!) Romain Goulesque en 11’37 » tous les 2. Romain n’est pas 3è comme cela a été célébré lors de la remise des prix (mais ce n’est pas bien grave, ça lui fait la b… ! )

A la manière d’Yvaral Villier, vainqueur de la Citrëon BX il y a quelques années, Yannick repart avec une superbe Mobilette de 1954… et ça, ça n’a pas de prix !

En route pour de nouvelles aventures…

Voila, c’était ma 100è course (d’enduro ou de DH) en tant que participant et/ou organisateur. C’est parti pour 100 autres ?

Rendez-vous vendredi et samedi prochain à Chanac (48) pour la 3è manche de la Coupe du Languedoc-Roussillon de DH 2015.