Green Master Team / Green Master Trip 2014 – Part. 3: San Romolo et Sospel

Pour ce dernier épisode de notre road trip de vieux séniles, nous vous emmenons du côté de San Romolo en Italie. Après la visite des pistes de Finale Ligure le 4è jour, nous avons décidé de retourner en Italie dés le lendemain.
A San Romolo, la pente se fait plus forte qu’à Finale Ligure. Là-bas, les Alpes tombent littéralement dans la Méditerranée… Mais avant d’y aller, on a rendu une petite visite chez notre partenaire Alticoop VTT à Nice pour refaire les plein de pneus et de plaquettes de freins puisque, selon les dires de Jicey, on va beaucoup plus solliciter nos Kona qu’à Finale Ligure.

Crédit photos: Jean-Christophe Régoli – Objectif Sport eXpression – OSX

Une fois à San Romolo, il est déjà Midi et on se cale dans le restaurant du village perché très haut au-dessus de San Remo.
Là, servis par une (très jolie) italienne, en ingurgite un bon plat de pasta et un dessert italien pour seulement 9€. Ce restaurant est chargé d’histoire automobile puisque le Rallye de San Remo passe souvent par-là. Il y a des plaques numéros partout sur les purs mais aussi des photos dédicacées de Greg Minnaar, Steve Peat, Damien Spagnolo… etc qui viennent régulièrement là pour faire des tests suspensions avant le début de la saison.

Après manger, on part donc sur la première piste que nous propose Jicey… Celle-ci est vraiment fun ! Relativement simple, elle comporte quand même quelques parties « pierriers » mais sans jamais casser le vitesse que l’on conserve quasiment d’en haut jusqu’en bas.
Au cours de l’après-midi, o se fera une bone session photos avec Jicey.

En fin d’après-midi, Dom est « cuit » et Jicey nous emmène sur une autre piste, « plus costaud », histoire de « se finir »…
Le début est très pentu puis finalement on avance bien… Mais au bout d’un moment, les cailloux sont de plus en plus nombreux, ça devient chaud… Et Bouba se fracasse ! Vu de derrière, son OTB m’impressionne ! Je n’ai eu le temps que de voir ses pieds passer au-dessus de l’horizon (la ligne de la Méditerranée) et j’ai surtout bien entendu son casque taper par terre et dans les cailloux. L’espace d’un instant (il se passe plein de choses dans nos têtes pendant ces moments-là), je me demande où va atterrir l’hélicoptère des secours et comment on va faire pour le rapatrier, blessé, en France… Puis finalement il me répond que « ça va »… Soulagement !
Notre sortie à San Romolo se termine sur cette chute mais on ne la retiendra pas ! Les pistes de San Romolo sont bien plus typées DH qu’à Finale Ligure mais elles valent le coup du déplacement !

Le lendemain, dernier jour du road trip, on part rouler à Sospel. Ce spot, Bouba et moi l’avions déjà roulé avec Jicey il y a quelques années. Malheureusement la piste n’a pas trop changé et elle manque d’entretien. On ne prend pas autant de plaisir que la veille mais peut-être est-ce dû aussi à la fatigue ? Bouba stoppera sa journée de ride assez tôt après s’être fait plaisir sur le bikepark. Au final, on fera assez peu d’images là-bas mais Jicey nous aura aussi fait découvrir d’autres pistes en plus de la principale ligne de DH. Les possibilités de ride sur Sospel sont, encore une fois, immenses !

Le jeudi soir, nos 6 jours de VTT sont terminés ! On est tous « entiers » même si on a tous pris une belle gaufre dans la semaine (avec la palme pour celle de Bouba à San Romolo). On se dit qu’on a vraiment passé un très bon séjour et on réfléchit déjà où on ira l’an prochain…
Le vendredi, je prends la route de la maison avec Dom et Bouba et le samedi, je leur ferai découvrir la piste de La Grand Combe (30) dont ils tombent amoureux… et d’où notre road trip 2015 devrait partir !
En attendant, vous pouvez suivre nos aventures ici, sur la page facebook du Green Master Team.

Allé hop, sans plus attendre, voila la 3è partie du green Master Trip 2014:

A bientôt.

Julien

Alzon 2014: Descente de la Cascade, un week-end de régalade !

(Si vous voulez récupérer les photos, vous cliquez dessus, ainsi elles apparaitront en plein écran)

Vendredi 23 mai 16h, je prends la route en direction d’Alzon (30)… Ici, en Drôme Provençale, il fait 27°c et le soleil « cogne »… Je passe par Bagnols sur Cèze, Alès, Anduze, puis, plus j’avance et plus les nuages s’imposent au dessus de moi. A Saint-Hippolyte du Fort, je commence à m’inquiéter, il fait bien gris… Au Vigan, mon GPS m’indique la montée vers Montardier et je prends une route de campagne large comme ma voiture. Je mets 15′ pour gravir la montagne puis arrivé dans le village, ce foutu GPS me demande de redescendre au Vigan par la route principale… Quelle co….ie ce truc !
Dans la montée qui va du Vigan vers Alzon, je croise de plus en plus de voitures avec les phares allumés. Je passe le tunnel au sommet de la côte et là, biiimmm, de l’autre côté, comme un rideau, il pleut ! Horreur ! J’adore la piste d’Alzon mais dans la boue, ce doit être simplement infaisable pour moi et mes capacités VTTistiques comparables à celles d’Aron Gwin à 3g un jour de Grippe (et encore…)
A 19h, je débarque donc dans le pré d’arrivée d’Alzon, sous la pluie. J’y retrouve Nicolas « Bouba » Sandeyron (du Green Master Team) que j’ai réussi à convaincre de descendre, participer à la course d’Alzon, depuis Cambrai (59) où il habite. En plus, il a eu la bonne idée de venir avec son pote Dimitri Hurion qui lui, vient de Belgique (pas très loin de Namur) et qui a donc fait 1000km pour être là. C’est donc sous cette pluie que je suis accueilli avec peu d’engouement: « C’est ça le sud ? C’est la même météo que chez nous ! Marchand de tapis !… »
Vers 20h30, la pluie s’arrête enfin mais il fait quand même 6°c. On se pèle et on mange comme on peut sous la tente paddock de Dimitri.
Un peu plus tard, les prévisions météo annoncées nous laissent penser qu’on va échapper à ces conditions désastreuses le reste du week-end alors on espère aussi fort qu’on le peut, puis… Alléluia ! Éclaircie en vue !

 C’est donc le moment de faire fumer le barbec’ pour se réchauffer un peu…

Mais vu le froid, cela ne dure pas très longtemps.

Bouba et Dimitri se couchent rapidement sous leur tente (ils sont partis la veille à minuit) et moi dans ma voiture, couvert de 2 t-shirts, 2 sweat-shirts et 2 sacs de couchage !

Samedi, réveil matinal. Le ciel est dégagé et dés que le soleil sort au-dessus des montagnes, on ressent sa chaleur. Bouba et Dimitri commencent à dire « haaaa, ça c’est le sud ! »… Me voila sauvé. Yannick, un nouveau pilote Master 1 du César Bike nous rejoint en camping-car. On passera le reste du week-end ensembles, tous les 4.

10h, on prend la navette puis on commence notre journée de reconnaissances. La première se fait sur une piste relativement grasse dans la forêt mais on sent qu’avec le soleil, le séchage sera rapide. En bas de cette descente de découverte pour le Nordiste et le Belge, mes 2 compagnons ont la banane. Yannick aussi. Dimitri est comme un gosse qui vient d’ouvrir un cadeau… « j’adore cette piste, la partie haute est géniale, ça faisait longtemps que je n’étais pas allé aussi vite, et puis on peut se pencher dans les appuis, ça envoie ». Bouba me lâche un petit: « là, on ne regrette pas nos kilomètres, comment c’est bon ici ! »
Il faut dire que la piste est un régal. Je l’avais décrite l’an passé et cette année, il y a eu peu de changements (pourquoi changer une équipe qui gagne ?). Seule une ligne dans la partie en dévers du milieu a été modifiée. Par contre, dans la pré d’arrivée, il y a eu quelques changements. Le gap de sortie de la forêt est toujours là mais il envoie sur une double qui, au cours de la journée, occasionnera plusieurs crashs (notamment un joli d’Alexandre Fayolle). Au final, cette double deviendra une table, mais aux dimensions plus imposantes que celle de l’an passé. Ensuite, avant la ligne d’arrivée (plus haute dans le pré que l’an passé), il y a une petite double (par sa taille) mais qui est finalement assez longue… Malheureusement, en cours d’après-midi, Marie Pastre en fera les frais puisque c’est en tentant de la passer qu’elle s’est crashée (fracture de la clavicule et 5 vertèbres tassées)… Bon courage Marie.

(Crédit photo: Julien Giraud)

Au fil de la journée, on enchaine les descentes de reconnaissances et la piste sèche jusqu’à obtenir une super adhérence. Le « S » du milieu de la piste, avant la longue partie en dévers, se prend plus facilement qu’en 2013. Je parviens même à le passer sans sortir le pied… Wooaaaww… Sauf que je me sors tout le temps dans le dévers d’après hahahahah

(Crédit photos: Francis Neulat)

 
Au rang des pilotes « gros calibres » présents, la course d’Alzon a fait le plein cette année. Tous les « avions de chasse » du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées sont là: Faustin Figaret (Commençal – Kenny), Julien Piccolo (X1 Racing), Alexandre Fayolle (Ride Inov), Charles Pujol (SRC Banshee France), Rudy et Marine Cabirou (VoulVoul Racing), Ivan Oziol (P2V), Dylan Levesque (Aveyron VTT), Sylvain Buisan (Les Angles), Anthony Chirossel (Planète 2 Roues), Viktoria Gimenez (Les Angles)… Il y a même une « ancienne gloire » du VTT freeride, Lionel Séquéra, qui à l’époque avait participé au tournage de plusieurs Kranked (en cassettes VHS… Houlaaaaa ça remonte)

Yannick aux essais (Crédit photo: Francis Neulat):

A 16h30, la séance de reconnaissances est déjà terminée pour laisser place à la course de 4X. Au total, on aura fait 5 descentes (et Dimitri a pu en faire 6) sans se presser et sans beaucoup d’attente pour prendre les navettes. Ceux qui n’ont pas fait de pause ont pu faire 8 à 9 descentes dans la journée… Un must !
Vers 17h les reconnaissances du 4X débutent et Bouba, qui n’est pas inscrit, récupère la plaque d’Arnaud Garlenc qui s’est crashé en DH. Il est « chaud comme une baraque à frites » et, fort de ses 105kg, se dit que les jeunes d’à côté ne pourront pas l’envoyer dans le décor.
Voila quelques images des essais du 4X:

Lionel Constantin:

Thomas Guibal:

Guillaume Gravoulet:

Sylvain Buisan:

Antoine Fontenelle:

Joris André:

Alex Bouzid:

Julien Froment:

Nicolas « Bouba » Sandeyron:

Romain Galy:

Guillaume Gravoulet:

Gaëtan Reilhan et Bastien Masnou:

Alexandre Neulat et Thomas Guibal:

Florian Letondeur:

Anthony Moreno:

Alex Bouzid:

Sylvain Buisan:

Raphaël Arlaud:

Thibaut Coste:

Antoine Fontenelle:

Guillaume Gravoulet:

Faustin Figaret:

Yann « Clochette » Simon:

Florian Letondeur:

Nicolas « Bouba » Sandeyron:

Robert Julien:

Raphaël Arlaud:

Après les essais, place à la course…

A l’issue du 4X, plusieurs titres régionaux ont été décernés (photos des podiums par Patrice Afflatet):

Viktoria Gimenez pour les Dames:

Bastien Masnou en Junior:

Teddy Farroba en Master:

Faustin Figaret en Sénior et au Scratch:

Puis une longue soirée commença pour la plupart des participants… Participantes ?

De notre côté, la soirée commençait… Bien !

La bande de La Grand Combe-Lachtouteam accompagnée de quelques pyrénéens:

Puis me vint une très mauvaise idée… Je suis parti rendre visite au paddock SRC et Brassac/Tarn… en compagnie d’Ivan Oziol

Arrivés là-bas, Jérémy Verdeil nous propose de participer à une sorte de rite initiatique (un truc de pyrénéen ? Ou de tarnais peut-être ? Enfin bon, si on peut rigoler)… Il s’agira de goûter sa mixture (concoctée par le Team Éducation Minimum), qu’apparemment tout le monde ici a déjà supporté. Ivan avale 3 gouttes et moi un peu plus, sans faire attention…

Dés les premières secondes, je sens que j’ai fais une co….ie ! C’est une boisson à base de piment (vous les voyez mais sans flash ce n’était pas le cas pour moi)…

Puis après 30s j’ai la bouche en feu, comme de l’acide qui m’attaque les côtés de la langue…

Pendant 30 minutes, je galère totalement… La douleur se déplace de la langue vers les lèvres, je passe mon temps à cracher, j’ai le nez qui coule, j’ai la gerbe… 

Je bois 1,5l d’eau mais rien n’y fait, j’ai le cœur à 130 puls/min… C’est l’horreur ce truc ! 

Voila l’auteur des dégâts, Jérémy Verdeil… Méfiez-vous de lui et du Team Éducation Minimum ! Je pense que si Bouba avait goûté à ce truc, avec ses problèmes cardiaques, il serait reparti en corbillard.

J’irai finir la soirée avec Étienne Porlan autour du feu de la Lachtouteam.

Dimanche matin, réveil difficile… Un petit goût de piment qui aurait mariné dans la bière et le rosé-pamplemousse me chatouille la bouche… Je refoule du goulot !
Il fait à peu près beau. Je sors de mon VW Caddy et en arrivant sous la tente paddock de Dimitri où j’ai laissé sécher ma protection dorsale toute la nuit, Bouba a déplacé le barbecue juste en dessous et la fumée est remontée sur ma protection toute la nuit… Je roulerai toute la journée en mode « saumon fumé », ou plutôt « saucisse de Morteau » vu ma taille.

Avec mes 3 compères, on se fait une descente de reco puis on fait notre run du matin. Je pars 30″ devant Yannick qui me rattrape avant le gros gap. Je le laisse passer puis je le retrouve sur la table avant l’arrivée, en train de jardiner sous les yeux du public. Il repart et on passe la ligne d’arrivée ensemble.
Vite, je pars prendre mon appareil photo et je monte au sommet de la piste  avec les « avions de chasse »…

Là-haut, l’ambiance est au beau fixe et ça commence à avionner !

Thomas German:

Julien Froment:

Aurélien Falbo:

Raphaël Augé:

Léandre Alégri en « whipette » dés qu’il aperçoit un appareil photo (et avec un bon élagage de branches):

Christophe Afflatet:

Teddy Farroba:

Benoit Vissac:

Martin Jouët-Pastre:

Yann « Clochette » Simon:

Alexandre Neulat:

Joris André:

Gabriel Gauzit (haaaalalalalaaaa, quel dommage qu’elle soit floue !)

Thomas Guibal:

Benoit « B’twin » Landon:

Alexandre Jourdan:

C’est quand j’entre dans la forêt que la vitesse de certains commencent à m’impressionner…

Anthony Chirossel, toujours très agressif sutr son Giant:

Enzo Cot:

Flavien Cros (3è de la course en 2013):

Alexandre Fayolle:

Dylan Levesque:

Gaëtan Reilhan (vainqueur 2013, sur ses terres, mais pas forcément sur un VTT qui lui convient cette année… Il est trop long pour lui… On échange ?):

Charles Pujol (3è de la 1ère manche de la coupe régionale à Laudun… et en forme !):

Rudy Cabirou (vainqueur de la course de Laudun):

Julien Piccolo (de retour en force après un souci physique lors de l’inter-saison… Sa victoire le week-end passé à Brassac lui a fait du bien):

Je n’ai pas réussi à prendre tout le monde sur cette manche et, de mémoire, c’est Faustin Figaret qui sort 1er, juste devant Julien Piccolo et Alexandre Fayolle… Le spectacle de l’après-midi va être beau !

On se fait tous une pause déjeuner…

Team VVR:

4X Combe avec Cédric Pouget:

Team Ride Inov:

Chez Ride Inov, les pilotes roulent forts… et les filles sont belles ! What else ?

De notre côté, Bouba fait un carnage au ravitaillement:

Quant à Dimitri, le voila dans son élément (belge) revu à la sauce cévenole: bière, frites et sandwich 

On s’en paie une bone tranche entre vieux !

2è manche, je pars bien-sûr dans les premiers… Ma course ne se passe pas trop mal mais je fais un temps tout pourri ! Pas grave, je me suis vraiment amusé ce week-end et je reviens entier, c’est parfait !
J’ai juste le temps de prendre mon appareil photo… (Crédit photo: Francis Neulat)

… et la 2è Dame passe, c’est Alizée Arthus qui a fait le déplacement depuis les Alpes (remplacée par un ami présent au moment du podium):

Je rate donc la photo de Marine Cabirou qui gagne la catégorie avec brio ! (Ainsi que la catégorie Junior Dame). Elle saute tout, le gros gap de la forêt, la table d’arrivée en entier… Épatante !  Viktoria Gimenez termine 3è Dame avec son run du matin où elle a chuté et s’est fait une belle entorse à la cheville…

Au passage, voila le podium des Minimes, avec Mattéo Iniguez en tête, Guillaume Pena en second et Clément Galzy sur la 3è marche:

La course continue…

Bouba nous fait une arrivée en no-foot sur la dernière table… Alors que je l’attends sur le jump d’après… hhiiii

Yannick passe la ligne sans être tombé ce coup-ci:

Aurélien Falbo:

Jérémy Verdeil sur le grooooos gap:

Florian Letondeur:

Bart:

Et je rate la photo de notre belge préféré, « la flèche jaune de Wallonie »:

Voila une photo de lui, prise avec le téléphone de Bouba:

Cédric Pouget:

Alexandre Neulat:

Pierre Quinonero:

Robert Julien:

Et tant qu’on en est à Robert, c’est lui qui gagne la catégorie Master 2, juste devant Dimitri Hurion qui aura pris tous les échappatoires (celui de la marche avant le « S », celui du gros gap, celui de la marche à la sortie de la forêt… Dimitri, il va falloir se lâcher en 2015. Robert, tu es prévenu hahahaha)
Thierry Salles complète le podium Master 2:

ça accélère toujours plus…

Raphaël Arlaud:

Et certains se mettent « à la limite »:

Léandre Alégri:

Christophe Afflatet:

Thibaut Coste (avec une grosse vitesse de passage à cet endroit… Impressionnant)

Yann « Clochette » Simon:

Anthony Chirossel:

Gabriel Gauzit:

Teddy Farroba:

Teddy Remporte la catégorie Master 1 (et je trouve qu’il nous fait une belle saison… Vivement la Coupe de France), devant la légende Lionel Séquéra et un pilote pyrénéen que je ne connais pas, Yoann Schmitt:

Toujours plus vite:

 
Flavien Cros (qui chute malheureusement dans cette manche):

Kevin Locquet:

Sylvain Buisan:

Sylvain remporte la catégorie Cadet devant Enzo Cot et un pilote du Clic VTT (Rhône-Alpes), Sylvain Chatanay:

En Junior, Dylan Levesque monte encore au sommet de la boite:

Il termine devant Bastien Masnou (en forme lui aussi !) et Baptiste Richard (Centpourcentrace):

Chez les Séniors et pour le Scratch, Ivan Oziol attaque mais il ne montera pas sur le podium comme en 2013… Il faut dire que cette année, la course d’Alzon n’a pas lieu en même temps qu’une manche de la Coupe du Monde (Fort William l’an passé) et les pilotes d’un niveau international sont là.

Marc Cabirou:

Rudy Cabirou (qui même s’il ne monte sur le podium ici, aura montré du fun dans sa manière de rider. Il prend du plaisir, s’est amusé sur le 4X, il se tire la bourre avec les copains… Bel état d’esprit):

Martin Jouët-Pastre is back !

Gaëtan Reilhan, vainqueur ici l’an passé, reste en bas du podium… Mais il a quand même fait fumer les pneus !

Charles Pujol, 5è l’an passé, aura tout donné…

Alexandre Fayolle termine sur la 2è marche du podium et impressionne toujours autant sur les sauts…

Julien piccolo passe 3è l’après-midi, dans un mouchoir de poche avec ses adversaires directs:

Et c’est Faustin Figaret qui remporte la course.. avec une arrivée tout en puissance !

Le podium Scratch a lieu sous les cris de la bande du 4X venue soutenir Julien Piccolo.

Mais comme le disait très habilement Faustin Figaret, la personne qu’il faut applaudir le plus, c’est Gaëtan Reilhan qui, avec son équipe de bénévoles, aura encore organisé une course mémorable, parfaite en tous points ! 

Après cette série de podiums, on plie les bagages et on reprend tous la route, des étoiles dans les yeux et la certitude de revenir en 2015…
Il se pourrait même qu’il y ait plus de Belges l’an prochain !

Tous les résultats sont ici.

Là, on est lundi et il est 12h30… Bouba vient d’arriver chez lui après une nuit à alterner conduite et siestes courtes. Dimitri l’a déposé et il est encore sur la route du Plat Pays.

Avant de vous laisser, pensez à suivre les aventures du Green Master Team sur notre page facebook. On fait l’objet, en ce moment, d’une série d’articles concernant le roadtrip franco-italien qu’on a fait il y a 2 semaines (Épisode 1 et épisode 2. L’épisode 3 arrivera dans la semaine)

Je laisse le mot de la fin pour Dimitri et Bouba:

Green Master Team / Green Master Trip 2014 – Part. 2: Mandelieu La Napoule et Finale Ligure

Après les 2 premiers jours de notre périple sur les pistes de Contes (06) et Gassin (83), on prend le chemin du retour vers Nice (chez Jicey) et on profite de notre passage à proximité de Cannes pour s’arrêter « visiter » les pistes de Mandelieu La Napoule (06).
Le spot dispose de 3 pistes, 2 sont typées DH et 1 autre est plus longue, plus simple, plus typée enduro. Jicey roulera sur la piste de DH très engagée de Mandelieu en évitant les plus gros sauts (qu’il aurait pu faire, notamment une succession de 2 doubles de 8m et 12m sur le haut du tracé, mais autant ne pas « tenter le diable » en ce début de roadtrip) et on descendra, tout au long de l’après-midi, les autres pistes… avec une préférence pour l’enduro Bigreen. Le site de Mandelieu est, comme la veille à Gassin, magnifique, et les remontées se font aisément par la route (les pistes arrivent toutes les 3 au même endroit, en ville).
Le lendemain, la météo prévue en Italie est enfin satisfaisante… On aura droit à un temps à peine couvert mais pas de pluie. Réveil matinal, on prend la route de Vintimille puis on roule jusqu’à Finale Ligure (1h30 de Nice). Là-bas, on se pose dans le village de Calice Ligure où arrivent plusieurs pistes que nous rouleront toute la journée. On découvre aussi que dans ce coin de l’Italie, le VTT de DH et d’Enduro est devenu un vrai « business » puisque lorsqu’on remonte au sommet des pistes, on croise parfois jusqu’à 5 minibus attelés avec des remorques 20 vélos qui font les navettes. On croise d’ailleurs quelques groupes de riders anglais et italiens.
Nous qui ne participons pas à ce « business » (puisqu’on remonte par nos propres moyens), sommes quand même bien accueillis par les locaux, pas de problème. Les pistes sont, quant à elles, vraiment très fun, plutôt typées enduro, mais toujours avec beaucoup de flow, de la vitesse, quelques passages techniques, et toujours bien entretenues (pas de tôle ondulée avant les virages)… On sent que les « locaux » shappent leurs pistes avec régularité.
Le soir, on se dit qu’on est carrément chanceux de rouler ici et Bouba ne veut plus partir… Sentiment de béatitude ! Quelle journée !
Après ces 4 premiers jours, nos corps de papis commencent à souffrir… On a quasiment tous pris une bonne gamelle et les courbatures commencent à débarquer.
Le programme des 2 jours suivant ne sera pourtant pas plus touristique !
N’oubliez pas d’aller jeter un coup d’œil sur la page facebook du Green Master Team afin de suivre nos aventures, nos courses, nos sorties…etc

Voici donc le 2è épisode de notre roadtrip pascal.


Voila les photos de Jicey, prises à Finale Ligure et sur la route (Crédit photos: OSX – Objectif Sport Expression)

Enduro des Dentelles à Gigondas: jusqu’au bout !

L’Enduro des Dentelles avait lieu (pour la première fois) à Gigondas (84) ce week-end.
C’est à seulement 27km de la maison et je ne pouvais pas manquer cette course.
Depuis jeudi, François « Enduro Facteur » Boulin est chez moi et on en a profité pour rouler aux alentours (sur la colline de Barry/Saint-Restitut/Bollène, à Chantemerle les Grignan et à Piolenc).

Quelques images de François à Barry:

A Chantemerle les Grignan:

A Piolenc:

Samedi, nous avons donc pris le chemin de Gigondas et nous avons reconnu le parcours de cette nouvelle course d’enduro (au format rallye/all-mountain: les montées se font sur le vélo… ou a pieds).
Annoncé comme disposant de 1250m de D+ pour autant de D- sur 22km, on a vite compris que le parcours allait donc être « pentu » dans tous les sens du terme !
Après la journée de reconnaissances, j’étais complètement épuisé… La montée de Gigondas jusqu’au sommet de la Spéciale 1 m’avait tué. Je me demandais vraiment si j’avais un souci physique ?! Heureusement, lors du retrait des plaques numéros en fin d’après-midi, on recevait, en cadeau, une bouteille de Gigondas chacun… Il n’y a pas mieux !

Aujourd’hui, dimanche, j’ouvre les volets et le ciel bleu de la veille a disparu. Il pleut depuis 4h du matin et je ne suis pas vraiment motivé pour sortir le VTT… Sauf que François se réveille aussi et ce n’est pas un peu de pluie qui va l’arrêter, ce n’est pas son genre. Me voila donc « contraint » de participer à cette course humide.
9h15, on pointe en bas du parking coureurs et on attaque la montée vers la Spéciale 1… sous la pluie. On enchaine le pédalage sur le chemin de 4X4 puis le portage dans les « gravettes » de la fin et arrivés en haut, tout va bien, je suis « frais », alléluia !
Avec la plaque 151, j’attends mon tour et je me rends déjà compte que certains n’ont pas voulu risquer de rouler sous la pluie, ou que les reconnaissances de la veille leurs ont fait déclarer forfait. Il manque déjà 10 pilotes par feuilles de départ.

10h17’30 », départ de la Spé 1 (290m de D-). La première partie dans la pente et dans les gravettes mouillées est finalement plus fun que la veille sur le sec. François, qui part 30″ derrière moi, me double en bas de cette partie (c’était prévu). Arrivé au niveau de la traversée du chemin de 4X4, on entre dans la forêt et là, black-out ! Le single est humide, ça dérape dans tous les sens, j’en bave ! Je m’arrête même pour enlever mon masque car je n’y vois plus rien à cause de la pluie et de la buée… 2 pilotes passent pendant ce temps. Dans la 2è relance, j’aperçois Marie qui s’est fracassée et qui me crie qu’elle s’est blessée (heureusement rien de grave au final). Là, je cogite, ça glisse tellement, je suis « en sursis » dans tous les virages, que je me demande si je ne vais pas abandonner aussi… Mais je rejoins quand même difficilement l’arrivée de cette première Spéciale où m’attend François.
Puis je me dis que vu que je suis couvert de boue, autant tout faire pour terminer la course… Même si dans cette première partie chronométrée, je vais sûrement avoir le plus mauvais temps. L’objectif (déjà fixé la veille mais sans savoir qu’il pleuvrait) est donc de terminer la course sans se faire mal, sans prendre de risque.

Crédit photos (pour les 2 suivantes): Droz photo et DCA Cie. Gigondas

On remonte vers la Spéciale 2 en passant par « la montée bétonnée ». Là, des mots gentils nous attendent… C’était très rigolo.

11h07’30 », départ de la Spé 2 (160m de D-)… Je pars relâché et quand j’arrive sur le « mur », François est derrière moi. Je vois qu’il est sec et poussiéreux alors tant pis, le Facteur attendra et ça passe… Je le laisse filer ensuite. Dans cette spéciale, c’est le pied total. Peu de relances, du flow, beaucoup de fun, des passages dans des canyons, on croirait qu’on fait du bobsleigh,  j’adore !
Arrivé en bas, je me rends compte que je suis toujours « frais » alors que la veille, au même endroit lors des recos, j’étais déjà mort… Je trouve donc la réponse à ma question du samedi: j’ai dû souffrir de la chaleur lors des essais. Il faisait 28°c alors qu’aujourd’hui on est à moins de 15°c avec la pluie… Finalement, ce changement de météo n’est pas si néfaste.
En bas de la Spé 2, on remonte encore par « la montée bétonnée » puis on part vers le Belvédère pour rejoindre le départ de la Spé 3. On se fait un arrêt au ravitaillement (bien fourni) puis on attend notre départ pour cette 3è réjouissance.
12h07’30 », départ de la Spé 3 (190m de D-). Très vite je me retrouve dans la partie « pédalage en dévers » et là, mes compétences fortement limitées de relanceur sont mises à mal. Je ne tiens pas en ligne droite dans ces dévers, surtout que je roule avec des pneus pas du tout adaptés (des Maxxis Ardent 2,25 simple ply… Je n’avais que ça en stock)… François me « fume » et le Junior qui part derrière lui aussi… Ainsi que le suivant hahahaha Bref, je galère mais je m’amuse quand même. En bas de cette spéciale, juste avant la ligne d’arrivée, on passe dans un grand dévers gauche avant une petite marche puis la descente du talus qui mène sur le chemin de 4X4 où se trouve le chronométreur: je passe en mode accroché aux arbres, dans le plus pur style cyclo-cross (et un gars sur deux qui tentent de passer sur le vélo, se fracassent à cet endroit).
Ensuite, on part vers la Spé 4 et là, la liaison (pédalage) est vraiment longue… Mais je suis toujours en forme.
Au départ de la Spé 4 (210m de D-), après une longue liaison (pédalage), on commence à bien discuter avec toujours les mêmes pilotes puisque les horaires de départ sont établis à l’avance et on part suivant l’ordre des plaques. L’ambiance est carrément sympa, pas de « prise de choux », pas de « flambeaux »… Super.

 
13h17’30 », je démarre cette Spé 4 en sachant (depuis la veille) qu’il faut relancer le plus possible sur le haut puis qu’il n’y a pas beaucoup de pente sur la première moitié mais il y a plein de petits pièges qui peuvent me bloquer. C’est là qu’on prend conscience que la tige de selle télescopique est magique, c’est le pied ! Comme d’habitude, François « me grille » puis son poursuivant aussi. Le bas de cette spéciale est vraiment amusant. Une fois la ligne passée, on se dit qu’il ne reste plus qu’une vraie liaison et une vraie spéciale (puisque la liaison vers la Spé 6 est courte et que le dernier chrono se fait dans le village, sur un petit tracé urbain).
Par contre, la liaison pour monter vers le départ de la Spé 5 est bien usante: pédalage au début, poussage au milieu, portage à la fin… ça casse ! Heureusement, la météo est plus clémente. Il ne pleut plus depuis qu’on a fait la Spé 3 et maintenant, le soleil fait son apparition.
14h17’30 », je démarre sur la Spé 5 (140m de D-). Le haut est pentu puis après une bonne relance au milieu (où François « me dépose » encore), la piste devient vraiment fun. Je passe la ligne à côté de la Chapelle et François est surpris de me voir arriver aussi tôt hahahaha
Là, on part en direction du Cimetière pour prendre le départ de la dernière spéciale, tracée dans le village.
14h47’30 », c’est parti pour cette petite spéciale avec un passage dans les anciennes fortifications de Gigondas, puis au milieu d’un jardin botanique (lavande, romarin, iris…etc) sur un escalier avec quelques virages à 180° puis ensuite dans les ruelles jusque sur la place centrale… Excellent !
François arrive peu de temps derrière moi… et j’ai quand même réussi à passer la ligne avant qu’il ne me double sur cette spéciale de 600m de long… Je sauve mon honneur hahahahaha
Un bon « ouf » de soulagement lâché en se disant qu’on est entiers, qu’on n’a pas pris de gamelle, et qu’on a fini la course/le parcours.

 
Sans François, j’aurais peut-être « bâché » à cause de la pluie au réveil ou dans la Spé 1… Mais au final, on a quand même pris beaucoup de plaisir car il faut bien le reconnaitre, cet Enduro des Dentelles est une très belle épreuve, bien organisée, bien tracée, avec des singles entretenus, des ravitaillement conséquents… et je ne vois pas trop ce qu’on pourrait reprocher à la DCA Cie. Gigondas. Franchement, chapeau !
Je vais sûrement finir en fond de classement (je ne le connais pas encore) mais quand je vois tous les abandons qu’il y a eu, je suis bien content d’être arrivé au bout (le chronométreur de la Spé 5 me disait que sur certaines feuilles, il ne restaient que 12 participants)… N’est-ce pas cela « l’enduro » ? 
D’ailleurs, les meilleurs pilotes français ne s’y sont pas trompés puisque le vainqueur est Damien Oton (Devinci), suivi de Yoann Barelli (Giant Offroad International) puis Yannick Pontal (Alltricks). A la 4è place on retrouve Arno Fauchet (Rocky Sport Alpe d’Huez) et à la 5è Sebastien Claquin (Giant Offroad France). Chez les Dames, Anne-Caroline Chausson (Ibis) monte logiquement au sommet du podium.

Cerise sur le gâteau, François (Cannondale France) repart avec une bonne bouteille de Gigondas supplémentaire puisqu’il termine 2è la catégorie Master 2 derrière Christophe Randoulet (César Bike – Optique Taupenas) dont je parle parfois ici à la suite des courses de DH du Languedoc-Roussillon (c’est le Champion et le vainqueur de la Coupe en Master 2)…. Belle bataille !
(François est en haut du podium mais suite à la parution des classements, il s’avère qu’il est bien 2è, erreur de l’organisation. L’article que vous lisez a été édité)

 (Désolé de ne pas avoir fait plus de photos mais lors d’une course d’enduro de ce format, on roule et on n’a pas vraiment le temps de chaumer) 

A l’année prochaine !

Julien

Green Master Team / Green Master Trip 2014 – Part. 1: Contes et Gassin

La semaine passée, j’étais avec mes amis Dom, Bouba et Jicey dans le sud de la France et en Italie. C’était la première fois, depuis un an et demi d’existence, que le Green Master Team était réuni au complet. Pendant 7 jours, nous sommes allés rouler sur les plus belles pistes du sud-est de la France ainsi qu’en Italie.
Muni de mon Panasonic, j’ai pris le temps de filmer les copains pendant que Jicey (Objectif Sport Expression) faisait des photos. Bouba en a aussi profité pour faire un maximum de plans embarquées, à tel point qu’entre mes plans et les siens, je me retrouve avec près de 400 rushs… Je me demande même s’il n’a pas dormi avec sa Drift Ghost-S allumée ?
Dans ces conditions, j’ai donc décidé de monter une petite websérie de notre roadtrip franco-italien, ou l’art et la manière de s’amuser entre « vieux » potes. Notre équipe n’est composée que de pilotes de la catégorie Master (1 et 2) et c’est sans prétention qu’on vient vous montrer quelques images de nous…
Voici donc ce premier épisode, tourné le samedi après-midi sur la piste de Contes quasiment immédiatement après notre arrivée à Nice chez Jicey (Dom et Bouba étaient arrivés la veille, chez moi dans la Drôme, depuis le Nord). Après cet « échauffement » sur la (superbe et amusante) piste de Contes (06), derrière chez Jicey, nous sommes partis du côté de Gassin (83) pour rouler sur la piste connue et appréciée par les pilotes de la Coupe PACA. En faisant ainsi, nous avons pu éviter les nuages, la pluie et les orages annoncés sur le nord de l’Italie où nous avions prévu d’aller dés le début de notre séjour.
La piste de Gassin (à côté de Saint-Tropez) est un endroit magnifique, quasiment sur une presqu’île, et d’où on aperçoit la Méditerranée à gauche et droite lorsqu’on descend. Très aérienne, je n’avais pas vraiment le niveau pour sauter toutes les doubles mais j’ai quand même réussi à me mettre « trop long » sur l’une d’entre-elles…. Et je me suis lamentablement crashé (avec une belle douleur au poignet droit). Pendant ce temps-là, Dom reprenait confiance (il s’est fracturé le tibia il y a moins d’un an à Anzin pendant le Championnat du Nord-Pas de Calais de DH) , enchainait les sauts, et Bouba se faisait plaisir sur la partie haute du spot. Jicey, qui connait cette piste par cœur (vainqueur Master 1 PACA en 2013), en a profité pour rouler un peu mais surtout pour faire des photos que vous apercevrez en dessous.

Voila donc le premier épisode de notre Green Master Trip:


Crédit photos: Objectif Sport Expression