Aujourd’hui, vu que je suis au pays, je suis allé me faire une rando dans les monts du Cantal. Une rando magnifique, mais inroulable en grande partie… C’est clairement pas un truc que je referai, ou peut-être à pieds, en trail… Départ de Salers, le village médiéval à 980m. Descente par la route (puisqu’il n’y a pas de chemin) dans la vallée de la Maronne à 745m pour monter au sommet du Puy Violent via Saint-Paul de Salers et le Vielmur. La montée se fait sur la route puis sur un chemin de 4×4 avant le dernier portage. Il y a quelques randonneurs sur place, mais bien peu par rapport au Puy Mary.
Au sommet du Puy Violent (1592m), je descends puis je remonte sur la crête vers le Roc des Ombres (1633m), dans de grands champs de gentianes et je passe à la Brèche d’Enfloquet… Une belle connerie vu la pente et le sol très sec. C’est limite de l’escalade à pieds alors avec le vélo… Mais il y a quelques randonneurs à cet endroit, je ne suis pas seul en cas de pépin. Mais ils me prennent pour un malade !
Je continue vers le Roc d’Hozières (1614m) mais ça commence à me gonfler de pousser le vélo (depuis la brèche) sur ces singles remplis de cailloux, ou trop profonds pour pédaler. Après Roche Taillade (1654m), je suis face au Puy Mary, au Pas de Peyrol, j’entends les motos sur la route du Tour de France 2020, et je monte au Col Redondet (1640m) avant de descendre sur la route du Puy Mary, qui arrive de Mandailles.
Dans la montée, je double 2 cyclistes sur route full équipés, ça leur fait la bite, et puis ça me donne le sourire vu la galère que je me suis tapé avant. Au Pas de Peyrol (1588m), j’engouffre 2 Cocas et un gâteau aux myrtilles avant de descendre sur la route du Falgoux. Punaise, là aussi il n’y a pas de chemin pour descendre en VTT…
Je remonte au Col de Néronne (1241m) en passant par la Borne (1150m) puis je rentre à Salers par la route de mon grand-père, construite dans les années 50 pour relier Salers à Néronne/Le Falgoux.
En tout, 43km et 1350m de d+, mais rien de bien intéressant au plan du pilotage VTT. Mais c’est quand même cool d’être en montagne, quel décor ! Et puis j’ai vu mes copines !
Ce matin, j’ai participé à la Rando de l’Eterlou dans le Dévoluy (05). Cette organisation a été maintenue par les bénévoles, dans les conditions actuelles, et elle représente pour moi la première « rando du dimanche matin » post-confinement (et pas post-covid puisque ce n’est pas fini). J’y vois un signe plutôt positif ! La dernière fois pour moi, c’était fin février avec la super rando de Mérindol ! Ce coup-ci, direction La Joue Du Loup hier soir en mode VTTiste-manouche ! Dodo dans le Volkswagen Chariot Maxi de compèt (et effectivement pas dans mon Berlingo de Chasseur comme on me l’a demandé aujourd’hui, puisque je ne rentre pas dedans). C’est trop cool d’être en montagne et j’ai passé une bonne nuit !
6h30 réveil, direction le départ de la rando à Saint-Disdier pour ceux qui font les grands parcours (50km et 60km. Les autres -35km, 25km, 15km – partent de La Joue du Loup ou de Super-Dévoluy je crois). Je me gare sur le parking de Saint-Disdier juste à côté d’un gars bien affuté, aux jambes parfaitement rasées. Soit c’est un bon, soit il se la joue ! Bon, c’est Stéphane Tempier (médaille de bronze aux Mondiaux de XC 2019) LOL Je ne l’ai même pas reconnu ! D’ailleurs je n’y pas grand chose en XC, et puis lui non-plus ne m’a pas reconnu, je dis ça, je dis rien ! MDR Je retrouve le François qui a dormi au gîte avec les amis du club de Bollène et Frontales & Boussoles et on s’élance à 7h50 sur le grand parcours. D’entrée de jeu, 1,5km = 150m de D+. On se demande tous si on ne s’est pas trompé de sport ?! Heureusement, les choses s’arrangent ensuite niveau pente et on fait quasiment que du chemin 4×4 et de la route jusqu’au Col du Festre presque 450m plus haut. Au premier ravito de la rando, on part avec François, sur la boucle du 60km et on surplombe La Cluse pour s’envoyer une belle spéciale de 250 de D- à flanc de montagne, avec du gros gaz entre les épingles. Et c’est beau ! On remonte au Col du Festre sous la route de Gap et de retour au ravito, je dégage François: « mais vas-y, vas à ton rythme nom de d… ! » Me voila débarrassé d’un (petit) poids ! LOL
Je repars et là on monte au dessus de La Joue Du Loup par un chemin de 4×4 puis par une succession de montées/descentes en singles bien frais. Ça commencerait presqu’à devenir physique l’affaire ! Et je n’en suis pas à la moitié ! Dans ce secteur que j’ai déjà visité en ski, je me régale sur les singles herbeux et moelleux (si si !) en montées comme en descentes, et le finish de cette partie en sous-bois en direction de Super-Dévoluy est vraiment sympa ! Là, j’en suis à environ 1000m de D+ et l’organisation propose, à qui le veut, de monter une fois en télésiège pour s’envoyer une descente du bikepark. Je trouve l’idée bonne, ça fait découvrir le truc aux 700 participants.
Je repasse donc à Super-Dév après ma session bikepark intermède de la rando, puis je repars en direction du bout de la vallée, sous le téléphérique qui monte les scientifiques (astronomes ?) au Plateau de Bure. La descente est encore bien cool et rapide et la montée, sur la route puis sur un chemin de 4×4 et enfin sur un single tout frais, commence à se faire sentir ! En plus, je rate une porte et je me retrouve, avec quelques autres riders, perdu au fond de la vallée après un portage de 10 minutes minimum pour rien. On fait demi-tour et on se rend compte de notre bourde. Je ne comprends pas comment on a pu rater cette bifurcation bien marquée. D’ailleurs, tout au long de la rando, les panneaux et les rubalises étaient bien nombreux ! Après quelques beaux passages dans une forêt de mélèzes où les chemins sentent la terre, on s’envoie une belle (et trop courte) descente en crête, puis on remonte au hameau de Truziaud par la route pour un nouveau ravito. On commence à être tous marqués par la fatigue, mais il en reste à faire !
On continue de monter, on coupe la route du Col du Noyer et le single rentre dans la forêt. La vue est folle par endroits. Depuis le début, le décor est magnifique, mais là, je vois presque tout le le tour que j’ai fais depuis le départ. Et puis les montagnes du Dévoluy, puisque je suis en face de Super-Dév et La Joue du Loup, sont majestueuses ! Là, le single relativement plat est parfois technique et engagé. Ce n’est pas large et si tu tombes à gauche dans les vallons… Achète des ailes ! La descente suivante est top, bien rapide et parfois technique ! On passe aux Hauts Gicons pour le dernier ravito et il reste encore 150m à monter…. J’ai les crampes qui arrivent… Je les gère mais elles ne demandent qu’à exploser ! Je bois, je m’enfile des pâtes de fruits et ça passe !
La dernière descente, 100% sous-bois et d’environ 400m de D- est une pure merveille ! Elle serpente dans les mélèzes, parfois dans de longs goulets, parfois sur des terres grises, et toujours dans une pente bien inclinée (où certains galèrent). Franchement, si des enduristes me lisent, allez vous entrainer là-bas ! Cette spéciale est incroyable ! A l’arrivée, François est là, il m’a mis peut-être 1h (mais je sais aussi qu’il ne passe pas autant de temps que moi aux ravitos… Moi, je dévore !) En tout, j’ai roulé 65km et monté presque 2100m (vu que j’ai dû faire 50m de plus que les autres quand me suis trompé en fond de vallée) plus 400m en télésiège.
De retour à la voiture, Tempier semblait lavé, rassasié, et il est reparti avec son Volvo électrique alors que je galérais à charger mon VTT… Il n’y a plus de respect ! LOL Globalement, on a peut-être fait un peu trop de chemins de 4×4, notamment au début pour monter au Col du Festre, mais l’organisation était vraiment très bien, certaines descentes valaient des points (la dernière est une des plus belles que je connaisse) et puis le décor, pppfffiiooouuu, incroyable cette vallée en été ! (Déjà que c’est beau en hiver)
Ce week-end, j’avais rien de prévu, jusqu’à vendredi soir 22h30. Après La Grand Combe en enduro, aujourd’hui c’était Les 7 Laux en bikepark avec François et Antoine et un de ses potes qui nous a rejoint. Et puis j’ai croisé pas mal de copains là-bas aussi. C’est toujours aussi cool là-bas ! Malheureusement le grand télésiège a dû fermer à cause des risques d’orage vers 13h45 (après la pause Kaktuss), mais on a pu se rabattre sur le petit télésiège. On a donc fait 4 descentes du sommet et 7 descentes depuis l’intermédiaire, plutôt bien ! Antoine aura fait la rando d’hier (je ne sais pas combien de kilomètres mais presque 1300m de D+ et 1800m de D-) plus la journée d’aujourd’hui avec un pneu ouvert à deux endroits, qui faisait des bulles… Et ça a tenu ! En fin de session, il l’a achevé sur le parking ! Par hasard, on a aussi trouvé une piste cachée au sol canadien (un peu comme au Pilat aussi) La semaine prochaine, je devrais participer à une belle rando de plus de 60km et 2000 de D+ avec le même vélo, le même montage. « Tchouk, tu le trouves polyvalent ton Firebird ? » La question elle est vite répondue !
Ride enduro à La Grand Combe avec une bonne équipe aujourd’hui ! Des montées, des descentes, des rotations en camtar, et surtout de la bonne rigolade, de la bonne ambiance et… Baaaah on va continuer comme ça demain avec une autre équipe ! Merci au gars du Club VTT Lachtouteam cvn pour les tracés, surtout les nouveaux ! Toooop !!!
Je reçois un mail de la FFHB qui dit que « les entrainements avec contacts » ont repris depuis le 22 juin, mais en même temps j’entends parler de reconfinement très probable dans certaines régions de France (dont l’Aura). Alors du coup, j’en profite pour aller rouler en montagne, avant d’être reconfiné, de ne plus avoir le droit de monter là-haut ! Mais je m’aperçois que je roule seul et que pendant 5h je ne croise personne ! A quoi ça servira le reconfinement ? Qu’on me laisse sur mon VTT, je ne la chopperai pas cette m…. ! Bref, je suis parti de Sahune (357m) pour monter au dessus d’Arpavon, quasiment au Poët-Sigillat, en passant par le Rocher des Fées (635m) puis à la Charbonnière (avec un beau portail en fer forgé en plein sur le GR Tour des Baronnies Provençales. Je suis passé et je me suis retrouvé dans une ferme de teufeurs avec personnes dedans heureusement – 849m), et redescendre à Arpavon (522m) par un single magnifique et rapide en crête… Mais la montée est tellement longue !
A Arpavon, j’ai refait le plein de la gourde au cimetière vu que les toilettes publiques sont fermées pour cause de Covid. Je suis remonté au dessus de Saint-Jalle, au Devès à 612m, pour finalement y descendre (400m).
Et baaawww, je suis reparti de l’autre côté de la vallée pour monter au Col d’Onglon (639m) puis au Col Sierry (719m) et là, ça a été la galère ! Inroulable sur la crête, les buis et des arbustes piquants qui bouchent le chemin, et bien trop de pente pour monter… Mais j’ai rien lâché ! Au sommet de l’Aiguillette (793m), la vue est belle, et le chemin se dégage un peu en dessous, enfin !
Au Blaches, je prends un single au pif à côté du petit pylône (644m) ! Banco ! C’est un single de folie, rapide et fluide entre les arbres presque jusqu’à Curnier (328m), une superbe spéciale de 316m de d- Après Curnier, je rentre à Sahune en prenant la route qui longe l’Eygues, mais côté droit. Mis à part à Sainte-Jalle, je n’ai croisé personne en un peu plus de 5h de roulage (et j’ai perdu un temps fou sur cette crête où je rêvais d’un taille haie ! Non de deux, et d’une tronçonneuse ! Ou même d’un lance-flamme à la fin ! ) Il faisait chaud en fin d’apre’m ou c’est moi ? Non ?