DH du Camp de César // Le retour de la tradition

La course de Laudun n’avait pu avoir lieu en 2018 et en 2019 faute d’autorisations, de subventions, de bénévoles, alors quand la version 2020 a été annoncée, on y a tous cru… Moyennement… Et alors quand la crise actuelle a commencé et que la course a été reportée au mois de septembre, les espoirs se sont encore un peu plus envolés.
Et pourtant non ! La DH du Camp de César a donc pu faire son retour dans le calendrier des courses Occitanes grâce à une équipe de bénévoles motivés et passionnés. Les gens du César Bike avaient d’ailleurs préparé un tracé bien cool, avec une nouvelle fin plus courte mais bien moins physique que par le passé (terminés les grands pédalages !). Le départ avait aussi reçu quelques modifications dans les lignes et pour le reste, la piste avait été bien préparée: de bons appuis relevés, un grip « bijou », une section du haut toujours très sélective et de la fréquence sur ce tracé où chaque mètre de dénivelé est exploité !
Laudun, c’est court, très court. Mais au final, ça reste complet et tout est là pour passer un bon week-end de compétition. Et puis quoi qu’on en pense, la course du Camp de César était de retour, et elle est venue faire perdurer une longue tradition de compétions VTT débutée il y a tant d’années à Laudun !
Surtout qu’on a eu de la chance avec la météo vu ce qu’ont ramassé les autres organisations du week-end (DH de Manigod, Vélo Vert festival, Enduro de Brassac, EWS de Finale Ligure)

Dans les conditions qu’on connait, on s’attendait à une fréquentation faible: Covid, rentrée des classes, tous les week-ends de courses enchainés les semaines précédentes… C’est donc une grosse centaine de pilotes qui étaient là pour en découdre, et accessoirement venir chercher le maillot de champion régional.

Au rang des potentiels vainqueurs, Faustin Figaret (Gamux) était venu avec un gros fan club car il s’agissait là de sa dernière course, après 10 ans de compétitions (plusieurs podiums et victoires en Coupe de France, Coupe du Portugal, IXS Cup en Allemagne, de belles places en Coupe du Monde dont un top 10 à lourdes en 2015 – 9è -) . Elliot Vallon (VVR) était aussi pressenti pour la victoire, lui qui vient d’enchainer deux grosses saisons en Coupe de France. Louis Gaillet, le Junior du Team Scott DH Factory, sélectionné pour les Mondiaux de Leogang dans deux semaines pouvait aussi l’emporter, lui qui gagnait déjà des courses régionales au scratch alors qu’il n’était que Cadet. Thom Guibal (Ubaye) était là. Loïc Martin (4X Combes), la révélation de la DH de la Grand Combe, Guillaume Pena (4X Combes) , Anthony Chirossel (Lachtouteam) pouvait aussi bousculer le classement des plus rapides du jour.

Chez les Dames, pas de Séniors, mais des Cadettes avec notamment Lisa Bouladou (VC Lodévois), l’épatante pilote héraultaise qui bouscule déjà les classements Juniors de la Coupe de France de DH.

Après les deux manches chronométrées qui n’a pas vu une grosse évolution du classement, Faustin Figaret (Gamux) remporte la course et le titre devant Elliot Vallon (VVR) pour 29 centièmes avec son temps du matin (dans la seconde manche, Faustin est tombé dans le dernier virage… mais claque quand même le second temps de la manche).


Derrière, Louis Gaillet (Scott DH Factory) est à 2″44, suivi de Loïc Martin (4X Combes), Guillaume Pena (4X Combes – 2è Sénior Occitanie), Thom Guibal (Ubaye), Thomas Ollier (VC Lodèvois), Maël Gironde (MTB Martigues), Anthony Chirossel (3è Sénior Occitanie) et Calvin Julien (Lachtouteam).
… Tout ça dans une ambiance de folie grâce aux jeunes de Coursan, aux anciens pilotes du club qui viennent tous les ans faire la fête sur la course de Laudun !

Chez les filles, Lisa Bouladou (VC Lodèvois) remporte la course et le titre (40è scratch) devant Claire Chabert (Roc Evasion) et Satine Baurens (VC Védasien)

En Cadet, Loïc Martin (4X Combes, champion régional), Thomas Ollier (VC Lodévois) et Lucas Benevens (4X Combes) forment le podium de la course et pour la région:

En Juniors, Louis Gaillet (Scott Factory DH, champion régional), termine devant Maël Gironde (MTB Martigues) et Maxime Morro (VC Spiripontain). Thomas Lempernesse (JPA) est 3è en Occitanie

En Master 30, Romaine Goulesque (VVR, champion régional) l’emporte devant Gaëtan Trémoulet et Teddy Farroba (Calsson VTT). François Palhol (Team Education Minimum) est 3è en Occitanie

En Master 40, le Champion de France Robert Julien (Lachtouteam, champion régional) finit devant Dominique Verrièle (César Bike) et François Boulin (AC Bollène). Et je suis le 3è en Occitanie.

En Master 50, Didier Euillet (Team Breeze Fair) remporte la course devant Jean-Michel Deluen (Cesar Bike), Champion d’Occitanie, et Patrice Afflatet (Scott DH Factory)

En catégorie matérielle Open, Maxime Morro (VC Spiripontain, champion régional) termine devant Thibaut Martin (César Bike) et Thomas Denizot (VVR) . Thomas Lempernesse (JPA) est 3è en Occitanie.

Chez les Minimes, Till Alran (Team X1 Racing, champion régional) termine devant son frère Max (Team X1 Racing) et Pierre Ollier (VC Lodévois)

Pour la Super Cup avec les 30 meilleurs, les gars sont partis en méga tchou-tchou donc le classement ne veut pas dire grand chose… Ça a donné du spectacle, c’est bien… Mais vu qu’on n’était pas beaucoup sur la course, le public qui était venu nous voir tard dans l’après-midi aurait peut-être espéré une vraie manche… Pas grave.
Bref, le podium ne veut rien dire LOL

Les classements sont ICI

Voila toutes mes photos. Vous faites un clic droit sur l’image, cliquez sur « afficher l’image » et « enregistrer » si vous la voulez.

Deux Ventoux pour le prix d’un !

Je n’ai pas pu rouler cette semaine et ce sera pareil la semaine prochaine avec le boulot… Du coup, vu que j’ai des pneus de type semi-slick myself wear custom (là, ça cause ! Ça va alimenter le débat du « comité des matossologues du VTT français »), je suis monté au sommet du Mont Ventoux. J’ai pris la route depuis Malaucène et puis je suis descendu sur la crête par le GR4 (où j’ai vu que la Montagne de Lure était bien douchée au loin). Je suis passé sur la bleue du bikepark (fermé) qui n’est vraiment pas propre… C’est triste de voir ce park dans cet état…

Au Chalet Reynard, j’ai pris un single au pif et là, grosse découverte ! Un peu trop rectiligne au début, ce single se transforme au bout de quelques kilomètres en une spéciale d’enduro de rêve, shappée, travaillée, dégagée, tondue, avec un flow de dingue sur 10-15km ? Au milieu du tracé, je passe à côté de 2 jeunes posés sur un gros quad en train de siffler des Bud. Ils m’interpellent: « hooo, tu veux boire un coup ?! » Je m’arrête et « bah oui »… Ils sont tellement surpris ! Évidemment, j’ai bien compris que ce sont des chasseurs postés là pour repérer les traces de sangliers. L’ouverture de la chasse, c’est demain. On bavarde un moment, ils sont super cools, on parle chasse, on parle VTT… Il faut que ça se passe toujours comme ça !Je repars sur cette spéciale de rêve avec la Bud qui m’engage dans un choix de trajectoires aléatoires, mais plutôt arrondies !

A Bédoin, je m’enfile un cake et une meringue à la Boulange’ puis je repars en direction du sommet via le GR91. Oui, je veux remonter là-haut une seconde fois, mais ce coup-ci par un chemin.Je me rate d’entrée de jeu, je reviens en arrière, je me rate plus loin sur un carrefour, puis un autre… Ça commence à puer l’histoire.Cette montée est difficile, en plein cagnard, dans les cailloux… J’ai vu que je déboucherai sur la route du Ventoux, au dessus du Mont Serein, dans le premier virage en épingle au dessus de la station de ski. Mais 5km avant, je n’ai déjà plus d’eau.Quand je rejoins enfin la route, à 200m, je me fais attaquer par une meute de Saint-Bernard en balade avec leurs maitres. Il y en a 8 et j’ai pas la patience de leur faire face (je n’ai pas peur des chiens) alors je m’enfuis en arrière et je perds du temps (pendant que les maitres les rassemblent pour que je puisse passer). Sur la route, au dessus du Mont serein, il me reste 4km, et je n’ai plus d’eau… Allez go, je vais quand même y aller à ce second sommet ! Punaise, le route c’est facile après tant de kilomètres sur le GR91 (où j’en ai vraiment chié ! J’ai marché quelques fois), j’ai l’impression que ça descend en montée ! LOLA 20h, je suis au sommet… Seul (il y a quelques marcheurs au loin)20h25, je viens de descendre la route quasiment de nuit (je n’ai croisé que 2 voitures et doublé 2 cyclistes qui descendaient aussi sans phares)Bon bah, ça fait un bon tour encore ! D’ailleurs Strava a tiré 2 lignes droites dans la descente vers Bédoin et dans la montée après Bédoin, donc je pense que j’ai peut-être dû faire plus de 90km (?) contre 87,5km annoncés, pour un dénivelé de 3300m.

8 rotations sur le 4 Seasons Bikepark de Nyons, à la pédale !

8 rotations sur le 4 Seasons Bikepark de Nyons cet après-midi…. Mais pas en shuttle ! J’en ai fait une avec Goula qui se lève plus tôt que moi ! LOLBon bah, ça fait un cumul de 3335m de dénivelé ( = 2 fois Bédoin/sommet du Mont Ventoux) et je suis désormais la Local Legend de la Fonzy (c’est la piste bleue). C’est quoi ce truc sur Strava ?! Ça fait du bien de se cramer après une semaine de rentrée scolaire de prof de gel hydroalcoolique et « Brayan remet ton masque »… (Oui oui, Brayan avec 2 « a », comme en Amérique il parait… Enfin j’crois pas…

Tous les sommets de derrière la maison en une fois

Gravir les montagnes derrière chez moi une par une, ça se fait… Mais les faire toutes d’un coup, c’est un peu plus dur ! LOL
Départ de Taulignan (267m), montée au Mont Rachas (898m) avec le portage du haut, descente sur La Roche Saint-Secret (282m)…

Montée à La Lance (1340m) en passant par la Ferme de La Lance (j’ai poussé un peu),

Descente galère sous le Col Lachaud (932m), remontée à la Montagne La Croix (1221m) en poussant puis au Cougoir (1214m)

Descente à Saint-Pons puis Condorcet (357m) par le chemin de la crête et de la Pousterle (rempli de végétation), descente à Nyons (260m) par les Pilles et le chemin du Crapon puis remontée au sommet de Garde Grosse (944m) pour finir la piste bleue du 4 Seasons Bikepark


64km, 2800m de D+, 7h20 et beaucoup de galères, de portages… Ce n’est pas roulant du tout sauf la fin, mais au moins je me suis mis le tarif ! 95,9kg au départ, 90,5kg à l’arrivée (et encore, j’avais bu avant de rentrer à la maison).
De Taulignan au sommet du Cougoir, je n’ai croisé personne sur 32km !
Et je vois que sur Strava (oui, je l’ai allumé cette fois-ci) j’ai fait le 3è temps dans le début de la montée de la Lance, ou le 10è temps dans la descente… Il n’y a vraiment personne qui roule là-haut ! LOL
En tous cas, même si ce n’est pas roulant, c’est vraiment très très très chouette comme sortie !

Le bikepark du Col de Rousset et un grand moment WTF ?!

9è bikepark de la saison aujourd’hui, et c’était au Col de Rousset (26) pour François, Nicolas et moi.
Attention, en fin de récit, un des MOMENTS DE VTT LES PLUS WHAT THE FUCK DE TOUS LES TEMPS pour moi ! WTF ?!!!
Mais revenons au bikepark du Col de Rousset… Il s’agit d’une toute petite station de ski de la Drôme, au dessus de Die, avec un télésiège qui tourne l’été (et des téléskis en plus l’hiver, quand il y a de la neige… Chose de plus en plus rare malheureusement – J’y ai déjà skié -).
J’y suis donc allé avec deux enduristes et moi, j’avais pris le gros DH…
Haaaaannnn, mauvais choix !


Certes, il y a un télésiège mais je pense qu’on est clairement plus à l’aise avec un VTT d’enduro là-bas. D’abord le dénivelé n’est que de 280m et ensuite, il y a beaucoup de cailloux sur des tracés aux profils différents mais pas très rapides: sur les bleues il faut souvent relancer, sur les noirs c’est assez (voire très) technique et je connais un très bon trialiste qui aime rouler là-bas (cela vous donne une idée). Seules les rouges Tomato et Ketchup sont assez rapides (globalement).


En clair, on n’a pas testé la verte La Tartine…
Pour les bleues, on a aimé la Woodstock qui serpente à plat dans la forêt avec quelques passages en passerelles (sans sauts) d’un rocher à l’autre et de la terre entre les cailloux. La Drôme Adhère… booofff, ça tournicote trop entre les cailloux, des virages à l’équerre, c’est trop plat… L’autre bleue de ce secteur (je ne me rappelle plus le nom) est sans intérêt, et enfin la bleue Blue Touch est chouette parce qu’elle part de l’autre côté de la montagne et passe dans les alpages au dessus de la vallée de Die. Elle est très visuelle, mais pas technique à rouler…


Pour les rouges, La Tomato est donc plutôt sympa, rapide et sinueuse dans la forêt mais la crête du sommet, remplie de cailloux, est relou… La Ketchup qui part derrière comme la Blue Touch est le tracé de la Coupe du Rhône-Alpes de DH 2008 avec des épingles techniques et rocheuses en haut puis plus de vitesse au fil de la descente, le saut dans la prairie et une fin vers la luge d’été. J’ai bien aimé celle-ci !


Pour les noires, bien que la Noire C’est Noire soit annoncée comme plus engagée que l’Expresso, et bien c’est tout le contraire ! La Noire C’est Noire est technique mais elle est surtout composée de grands dévers alors que l’Expresso est surtout rocheuse et bien engagée dans quelques virages où il faut se mettre dans la pente, enrouler les cailloux… On a testé le haut de la nouvelle noire Belzébrute, piochée sous le télésiège, et elle est trop « nouvelle » pour la juger. Les appuis sont très mous, Nico s’est d’ailleurs planté dedans.


Avec un si petit dénivelé, et un télésiège ouvert de 10h30 à 17h30 (ça c’est cool !), on a fait 18 rotations avec une pause crêpes salées/sucrées/bières.
Les pistes bleues (sauf la Blue Touch) se termine par un chemin de 4×4 avec quelques aménagements et c’est dommage de perdre du dénivelé là dessus.
Globalement, on a quand même passé une bonne journée, et même si on n’est pas là en présence d’un bikepark avec des pistes shappées comme à Whistler, c’est toujours intéressant de faire un peu de technique, de rouler dans les cailloux. Et pour 15€ la journée, il n’y a rien à dire !
Avec mon DH, je me suis plus amusé sur les pistes plus rapides que sur les noires sinueuses et pentues que les copains ont plus appréciées.
Par contre, 9°c avec 70km/h de vent et du brouillard à 10h30, ça faisait mal ! Heureusement, le temps s’est levé vers 12h30 !
Là-bas, c’est aussi le royaume des trottinettes (de location) et le truc cool, c’est qu’on est souvent passé prioritaires sur le télésiège par rapport aux groupes de « trottinetteurs ».


Enfin, dans la dernière descente de la journée, alors que le télésiège venait de fermer derrière nous, sur la Ketchup, dans le premier virage, devine sur quoi qu’on est tombé mon ami ?! Hein ? Je te le donne en mille ?!
Le Jean-Pierre qui était en train de tamponner la Gisèle à oilpé face aux montagnes du Diois ! Tranquilles les deux tourtereaux du village, on avait vu qu’ils restaient là-haut à chacun de nos passages pendant l’apre’m ! Et les coquins, ils ont attendu l’horaire de fermeture du télésiège pour attaquer le travail, mais ils avaient pas pensé qu’on repasserait sûrement s’en faire une dernière ! Le Jean-Pierre dû remonter son falzar à notre passage et la Gisèle a tenté de cacher ses miches avec son débardeur posé à coté, mais c’était trop tard, on était trop rapide !
Dommage, j’avais pas la GoPro !
La 4è dimension de la DH en bikepark ! MDR

De belles images de DH VTT