Randuro du Lubéron-Pays d’Apt

J’y réfléchissais hier sur la route… La dernière fois que j’ai vu de la pluie, c’était le samedi 9 septembre lorsque les journalistes étaient chez moi pour tester le Pivot Cycles Shuttle (et avant il n’avait pas plu pendant deux mois et demi)… Ça commence à être vraiment très très sec dans le coin et il a fait tellement bon ces derniers jours que les lavandes ont repris leur floraison par endroits… Incroyable ! Et un peu inquiétant quand même ! Et aujourd’hui les températures ont bien baissé, il n’a fait que 20°c (25°c hier)

Alors avec les copains, on est descendu voir de l’autre côté du Mont Ventoux pour inspecter les chemins, voir s’ils étaient aussi poussiéreux qu’ici !
On est allé à Buoux (84), au Château de l’Environnement, pour la « Rando Raid Randuro du Lubéron Pays d’Apt ». Nous, on s’est inscrit à la Randuro qui proposait un programme « intéressant » (mais les autres épreuves étaient aussi très chouettes): 27km, 1150m de D+ et 8 spéciales (non chronométrées).

Avec François « Enduro Facteur », Benji « Maurice », JDidier et Romain du Team VVR, je me suis encore retrouvé avec « 4 avions de chasses » mais ils sont patients en bas des descentes et moi je les attends quelques fois en haut des liaisons (sauf François ! Quelle machine celui-là ! On passe notre temps à l’insulter dans les montées !)

Sur l’ensemble du circuit, on a fait quasiment 100% de singles et ça, on aime bien ! Certaines liaisons étaient relativement costauds mais elles passaient toutes à vélo, à condition d’avoir des gros mollets ! (Moi, je préfère courir parfois !!! ) Les paysages, le décor de cette randuro étaient à la hauteur de nos espérances (on a quand même fait 1h30 de route !) et on n’en attendait pas moins quand on connait la réputation du Lubéron !
Quant aux spéciales, et bien on a pris beaucoup de plaisir à rouler sur des sections réellement « endurisantes ». L’organisation avait dû d’ailleurs enchainer quelques journées de travail pour tracer/nettoyer certaines lignes qui étaient parfois engagées, cassantes ou rapide, mais toujours avec un bon petit « flow » ! Je me suis d’ailleurs gaufré dans « la 5 » en haut du « petit mur en S ». Je ne sais pas ce qui s’est passé, mon vélo est resté accroché par la chaine à une petite souche et j’ai basculé en bas, tout en restant le pied coincé entre le cadre et la roue avant. Impossible de bouger, j’ai attendu que quelqu’un arrive pour m’aider à me sortir de là, un sketch…
Enfin bref, on s’est vraiment tous amusé sur ces « vraies spéciales d’enduro » qui nous ont fait penser qu’on n’était pas sur une simple rando.
Seul bémol, les spéciales 7 et 8 qui étaient très courtes mais bon, « on fait avec le relief dont on dispose ». C’est vrai qu’une fois en bas, on se demandait où était la suite
A l’arrivée, et sur tout le parcours d’ailleurs aussi, une bonne ambiance régnait…. C’est pas mal l’enduro sans chrono !
Pour 5€ de plus, on avait pris le repas, pâtes sauce tomate ou pistou, fromage de chèvre, salade de fruit et café… Nickel !

Vu le nombre de voitures sur le parking, je serais curieux de connaitre le nombre de participants !
En 2018, on reviendra !

Au passage, il y a 10 mois je filmais « Têtard » sur quelques singles qu’on a emprunté aujourd’hui (et que j’ai reconnu)… Vous verrez que ça peut passer très vite en enduro là où vous avez roulé ce matin !
– TchoukTV // Nicolas Ortiz / Agressivité Maximale –

Allez zoouuu, j’attaque la réserve de makrouds… Merci la belle-mère !