Le stand Mohawk’s Cycles sur le Roc d’Azur 2025, c’était un peu comme un « salon des (plus beaux) cadeaux de Noël » pour tous les passionnés de VTT, vélos de route et gravel avec des montages magnifiques, parfois personnalisés jusqu’à la peinture, et avec beaucoup de diversité !
Toute l’équipe de commerciaux d’Alexandre Cauchy vous a reçu tout au long des 4 jours du salon et l’engouement a été là ! Que de monde, sans compter la petite séance dédicace FIDLOCK de Kilian Bron !
Un samedi de salon du Roc d’Azur sur le stand X1 Racing Suspension, ça donne des techniciens au taquet toute la journée pour faire l’entretien des suspensions des clients qui débarquent directement des différentes courses, et des produits Öhlins – Mountain Bike 2026 à voir histoire de se faire plaisir !
Cette année symbolisait un peu le grand retour du camion atelier X1 Racing sur les courses et les événements puisque toute l’équipe était présente sur les manches de la Coupe de France de DH, le Vélo Vert Festival et le Roc d’Azur… Comme à la grande époque de Jerome et Julien avec le « feu » Trafic rouge et noir.
-> Jour 1: Montée au Mont Aigoual (1567m), par le sentier des 4000 marches depuis Valleraugue.
Un chemin magnifique et plutôt exigeant vu que tu montes à pieds sans arrêt sur 1225m et 8,5km. Le VTT y est interdit. Mais de toutes manières, ce serait impossible de monter sur le vélo, et souvent même de descendre certaines sections.
Dés le début, c’est rempli de cailloux et il y a des passages où tu dois parfois poser les mains sur les rochers pour passer. On a croisé pas mal de gens qui montaient lorsqu’on descendaient, vu qu’on est partis tôt. Mais on a surtout croisé pas mal de trailers. C’est sûr que ce chemin doit être une référence ?!
Bon, sur le topo, ils disaient 6h de montée et on a mis 2h15 en mode rando. Mais on n’a pas marqué d’arrêt et on a bien « tracé » !
Cela faisait longtemps que je voulais aller sur ce sommet du Gard (et de la Lozère) où une petite station de ski ouvre encore son domaine quand les conditions le permettent. Malheureusement, en haut, le brouillard était là et on ne voyait pas grand chose (et justement pas la Lozère). Mais un peu en dessous, on en a pris plein les yeux en montée comme en descente !
Aller en montagne, c’est toujours réussi !
-> Jour 2: Aujourd’hui, j’étais à Lasalle (30) pour la 3è Randuro de la Castagne Fullmax CVN VTT, une randuro que je recommande vivement depuis la première édition notamment parce que le parcours est le plus technique et engagé de toutes les randuros du secteur, et aussi (surtout ?) parce que le ravito est le plus incroyable qui existe: charcuterie à volonté !
Je dois remercier Kevin Schweda, l’organisateur, qui m’a proposé de me poser avec le van sur le terrain de son grand-père, avec les copains, dès hier soir, au bord de la rivière. On était super bien installés !
Kevin nous racontait aussi que dans la nuit, son père se lèverait à 4h du matin pour préparer 25kg de boudin à la châtaigne pour le ravitaillement… IN-CROY-ABLE !
Bref, ce matin, super météo, on décolle à 8h10 avec Romain, Denis et Jérôme.
La 1ère spéciale était plutôt simple, pour une mise en jambes !
La Spéciale 2 était plus longue, plus rapide sur le bas et Romain, qui découvrait cette randuro, se régalait déjà sur la partie basse rapide.
La liaison vers la Spéciale 3 était un enfer de cailloux et de dalles où même certains musculaires galéraient. Mais je me surprenais, sur la route du haut, à poursuivre des routards à l’entrainement sur un bon km jusqu’au col
La Spéciale 3 est une de mes préférées, plutôt rapide, avec un single large et des épingles sur le haut, puis des passages en cailloux et dalles sur le bas où il faut bien « trajecter » pour pas se tuer. Je me suis régalé à suivre Denis tout le long ! C’était trop bon !
Après une nouvelle liaison bien costaud, on part vers la Spéciale 4 qui est relativement courte mais qui présente quelques passages techniques dans les cailloux et de beaux toboggans dans la poussière sur le bas. Quand on arrive en bas, on se dit qu’on n’est pas sur une petite rando. Romain me dit que c’est aussi chaud que sur une Coupe de France, voire plus… Je l’avais prévenu !
On remonte au même départ, mais cette fois-ci pour tourner vers la Spéciale 5 qui a un départ commun avec la 4, mais qui demande moins d’engagement… Quoique 2 murs sont assez impressionnants et je fais le choix de l’échappatoire dans le 1er. Faudrait que je m’arrête pour regarder comment passer l’année prochaine.
Une fois en bas de la 5, on a fait quasiment 1000m d+ et on repasse dans la village et c’est le moment du ravito… Une orgie le truc ! C’est inimaginable de voir un tel ravito sur une épreuve sportive comme ça ! Je n’ai pas les mots ! L’ambiance est géniale ! Chapeau l’organisation !
Après la longue pause ravitaillement énergétique à base de saucisson, jambon, roti de porc, chorizo, bacon, pâté en croûte, mortadelle… On monte de l’autre coté de Lasalle et j’ai des jambes de fou, je roule à bloc avec les copains en E-bikes, surpris de ma forme après ma rando pédestre de la veille.
Par contre, la Spéciale 6, c’est vraiment un tracé de barbare ! Technique, engagée, sinueuse, dans la pente. C’est vraiment du costaud ! Heureusement que j’ai un super enduro parce que sinon, je me ferais démolir par le circuit ! Et j’ai une pensée pour Jérôme qui fait le circuit en semi-rigide !
Plus qu’une dernière liaison, bien longue, toujours avec les E-bikes, et c’est la Spéciale 7 qui redescend au village, au bord de la rivière. Elle est super même si le coup de cul du milieu, qui passe sur les cailloux, me flingue les pattes. Mais ensuite, c’est du régal dans la pente ! Ça secoue et je roule avec Nicolas qui enchaine bien les derniers toboggans dans la poussière.
En bas, on a fait 1408m de d+ et une 40aine de km (?)
Sur la place de Lasalle, je bavarde avec les gars de Gem-bikes.com, de Mondo Vélo Romanet, je m’engouffre le sandwich saucisse-moutarde, la tarte aux pommes et la bière, et c’est déja la fin d’un week-end de rêve !
Aller-retour express chez X1 Racing Suspension (parmi les voitures du Gumball 3000 sur l’A9 si tu as suivi mes stories) pour récupérer le dernier amortisseur Öhlins TTX2 Air m.2 ainsi que le montage d’une cartouche Andreani Air sur la dernière RXF38 m.3.
Je dois dire qu’après presque 2 mois d’utilisation, je venais de trouver mes réglages pour la fourche avec sa cartouche d’air standard et ça marchait super bien ! Là, avec cette nouvelle cartouche Andreani, le kit augmente les volumes des chambres d’air positives et négatives et donc le diamètre du piston lui-même. Cela permet d’utiliser une pression de départ inférieure à celle de la cartouche d’air d’origine, et je devrais me retrouver avec plus de maintien, notamment au freinage.
A vérifier…
Pour l’amortisseur, par rapport au TTX2 Air m.1 que je roulais avec mon ancien Firebird, le volume d’air est augmenté (chambres positive et négative plus grandes), la friction est réduite et la sensibilité est accrue (système à vessie), les joints à faible friction sont nouveaux, la molette de réglage est redessinée pour un ajustement plus rapide et les graphismes sont actualisés pour un look épuré.
Je me suis levé tôt (6h00 ) pour me taper les 1h20 de route jusque là-bas et essayer de pédaler comme un ouf dans le but d’éviter la pluie annoncée à midi… Et j’ai réussi !
Cette organisation était toute nouvelle et je vais être clair: c’était très réussi !
Mini-salon au départ/arrivée au bord du Gardon avec des exposants (MondoVélo Romanet, Dacia, stand de covering vélo, Surron, stand de nettoyage…), un DJ, un méga grand bar qui appelle à la convivialité, un VRAI repas à la fin avec un très bon hamburger et de vraies frites, et une très bonne glace… J’avoue que sur une randuro, ce genre de « service », c’est du jamais vu !
Coté spéciales (et c’est bien ça le plus important !), je soulignerai d’abord le balisage impeccable et la très bonne préparation des tracés.
Mis à part la Spéciale 1 qui était plutôt insipide mais qui servait sûrement d’échauffement, les autres spéciales étaient très très chouettes !
La Spéciale 2, qui m’a un peu fait râler sur ses premières dizaines de mètres vu qu’il y avait des coups de culs trialisants et que je voyais les (nombreux) E-bikes les prendre alors que j’étais en échec, s’est vite transformé en une magnifique succession de virages dans la pente et dans la peuf où je me surprenais à lâcher les freins au fil de la descente.
La Spéciale 3 était géniale ! Bien moins pentues que la 2, avec des beaux enchainements en forêt en haut, elle devenait très visuelle sur la crête avec ses rochers, ses dalles, ses sharks. Il y a eu plusieurs passages où j’ai cru me retrouver sur les spéciales de l’Epic Enduro… En plus court !
J’ai enchainé les Spéciales 4 et 5 en Maxi Spéciale de la Mort et celles-ci étaient encore très différentes des autres. Le haut de la 4 ressemblait un peu au bas de la 2, avec des virages poussiéreux dans la pente, mais plus bas, ça accélérait dans la forêt sur des chemins assez lisses et sinueux. Malgré une bonne section de pédalage, jusqu’à l’arrivée, le tracé conservait son flow et la vitesse était assez élevée.
La Spéciale 6 était plutôt plate et lisse en haut, mais la partie finale, dans un genre de sablière avec des toboggans et des bosses à enchainer était super fun !
Au total, on a fait 36km et 1300m d+ (je crois ?) et on est passés 3 fois en tout au niveau du ravito.
Je n’ai pas fait beaucoup de photos pour ne pas perdre de temps et si j’ai démarré à 8h20, j’étais de retour à 11h50 il me semble. J’ai pédalé comme un barjot dans les liaisons. La pluie forte a commencé à tomber vers 12h30.
Compte-tenu du repas qu’on a eu à l’arrivée, et de tout ce que j’ai écrit au dessus, cette randuro valait ses 26€ !
Bien joués les gardois, c’était encore une bonne organisation et on se retrouve à Lasalle dans 2 semaines pour la Randuro de la Castagne et son ravito full charcuterie à volonté Fullmax CVN VTT