De Saint-Férréol Trente Pas à Villeperdrix avec Antoine

Dernier jour de vacances, pas le courage de me lever tôt pour aller sur la rando de La Garde Adhémar, et puis je commence à connaitre le secteur, alors j’attends l’apre’m pour aller rouler avec Antoine derrière Nyons, dans les Baronnies.
Initialement, on voulait monter encore une fois au Cougoir mais on s’est dit qu’on allait rentrer trop tard, alors on est parti sur une boucle qu’il avait déjà faite et sur une descente que j’avais repéré sur le net et les cartes IGN.
On se gare à Saint-Ferréol Trente Pas (415m) puis on monte vers le Col de Fabre (591m) puis le Col Maruen (805m). La montée se fait assez bien, mais sur un chemin de 4X4 de plus en plus incliné et de plus en plus rocailleux (voie romaine).

Après le Col de Fabre, on monte sur la Montagne de Sigala.

Avant d’arriver sur le Col Maruen

A partir de là, on prend la direction du village de Villeperdrix sur un magnifique single à flanc de montagne de 4,8km en descente douce. Avec ses 400m de dénivelé, la fin s’incline un peu plus et serpente dans des petites zones de terres grises au milieu des pins. Il y a quelques ruptures de pentes, ça tabasse entre les appuis naturels et punaise que c’est beau ! Le décor est dément ! Le village de Villeperdrix est incroyable, paumé au milieu de nulle part, coincé entre les petites montagnes des Baronnies.

Début de la descente vers Villeperdrix

Direction Villeperdrix

Antoine file vers Villeperdrix

On refait le plein d’eau dans le village et on remonte vers le Col de Chaudebonne (763m) par le GR de Pays du Tour des Baronnies. Là-haut, on pousse les vélos jusqu’au sommet du Plombard (943m) pour rouler sur la crête, au milieu des buis. On domine la vallée de Villeperdrix et on a presque une vue à 360° sur la Montagne (interdite) d’Angèle (1606m) à côté, et jusqu’au Mont Ventoux de l’autre côté (1909m).

On monte entre la Montagne d’Angèle et le Plombard

Col de Chaudebonne (763m), on continue en poussant les vélos jusqu’au Plombard (943m)

La Montagne d’Angèle (1606m) est en face.

Sommet du Plombard (943m)

On redescend vers le Col Maruen où on était passé en début de rando et on trace vers la Ferme Sigala (557m) via un single en forêt rempli de petits cailloux… Par endroit, ça avionne !

On descend puis on remonte rapidement vers le hameau d’Eyroles où on tombe sur une ancienne du village qui semble apeurée par notre passage alors qu’elle bricole dans un capharnaüm monumental qui traine dans son jardin.

On s’arrête, on la salue, elle nous répond: « mais vous êtes fous, vous êtes complètement fous !!! ».
Nous: « pourquoi vous dites ça ? ».
Elle: « mais je vous vois là, avec vos engins à la télé ! Vous sautez des trucs là, vous vous jetez comme des enragés ».
Moi: « mais noooon, on se balade, on fait de la randonnée, c’est tout ! On n’est pas des fous ! » (Et dans ma tête je repense à la vidéo d’Antoine la semaine passée, en train de faire des backflips en champ de bosses).
Elle: « oué toi là ! Enlève ta casquette là que je vois si t’as quelque chose dans le crâne ! Ça doit pas être bien rempli »
… On s’est barré ! Complètement siphonnée la vieille !
On trouve le single qui descend vers Condorcet (344m) et on file encore dans une belle descente en crête qui se termine par des épingles au sol très fuyant (chaud !)

On reprend la route sur 2,5km et on retourne à la voiture, à Saint-Férréol Trente Pas.

Pfffiioouuu, trop bonne cette sortie ! Des montées roulantes, des descentes 100% singles et un décor de malade !

Le Cougoir

Pas de BMX pour moi ce soir. Je me suis fait mal au genou en manche 1 dimanche dernier à la DH du Mont Bouquet et j’ai un hématome… Pas envie de risquer de tomber dessus !
Alors je suis allé faire un « petit » tour de VTT tranquille, sans prendre de risque.
Je me gare à Aubres (294m) et je prends la direction du Col Flachet (646m). Je m’élève entre le Courbiou et les Veyronne, et bientôt le Mont Ventoux apparait derrière moi.

Le vieux village d’Aubres au fond, en début de rando…

Toujours Aubres au fond mais maintenant je vois le Mont Ventoux (à droite).

Au Col Flachet, je me dis que ce n’est pas la peine de descendre derrière sur le chemin de 4X4 alors je tente de monter sur un single qui grimpe sur la Petite Veyronne (786m).

En montant sur la petite Veyronne (786m)

Je pousse le vélo et je « jardine » un peu. Je prends un chemin sur la crête et je tombe sur 2 taureaux qui tapent du pied quand j’approche. Je les fixe, je leur parle en patois cantalou et ils semblent me comprendre ! « béichi bééééh milla diou, béni béni ». Je les contourne en passant à 5m d’eux, dans les buis et… Plus de chemin !

« Meuh meuh meeeeuuuhhh mooouuuuhhh ! » (traduction: « non non noooon, dégage ! »)

Obligé de retourner dans l’autre sens. Je tente un autre single et je tombe sur un petit circuit d’enduro moto mais je ne trouve pas de chemin qui descend de l’autre coté… Je redescends le single que j’ai monté et je file vers la Combe de Sauve sur le chemin de 4X4.
Je tombe sur la route (505m) qui va de Venterol en direction de la Lance et du Cougoir et je la remonte. Je bifurque à droite sur le chemin de 4X4 en direction du Col de Venterol (912m). Ça monte fort, c’est dur, mais ça monte bien !

Col de Venterol (912m), vue sur le Mont Ventoux

En haut à droite, la Lance (1330m) vue depuis le Col de Venterol.

Dans la montée, le Col de Venterol (à droite) est déjà loin !

Direction la Pousterle (990m), je reste sur la piste pour atteindre le sommet du Cougoir (1214m).

« Aaaah, tu ne m’as pas baisé cette fois-ci le(la) Cougoir(ar) ! Je ne me suis pas trompé et je ne me suis pas arrêté sur la Montagne La Croix comme il y a deux semaines ! »
La vue est super chouette là-haut ! Il n’y a quasiment pas de vent et il fait chaud !

La descente c’est dans cette direction… Enfin il faut faire le tour de la falaise !

La Montagne d’Angèle (1606m) en face et celle de Miélandre (1451m) à gauche (où j’étais il y a 3 semaines)

La maison est en face, en bas… loin…

Le Plateau de Bure (avec son Pic à 2709m)

Montagne de Miélandre (1451m)

(Il y a 2 semaines, sous la pluie et en montant de Teyssières, j’ai cru être au sommet du Cougoir alors qu’il était là)

Il est 18h, je suis parti de la voiture à 15h30… Et je n’ai croisé personne depuis mon départ !
Allez, c’est parti pour la longue descente !
J’avoue, je n’ai pas pris le chemin de la crête mais je suis revenu à la Pousterle par la piste (sur deux lacets). Je suis seul et si je me fracasse, ça risque d’être compliqué !
Le chemin qui va de la Pousterle en direction de Condorcet est hyper-technique et engagé au début, avant de se transformer en un single rempli de gravillons blancs, bien fun !

La descente de la Pousterle… Engagée au début !

Fun à partir de là !

Au hameau des Cognets (602m), je continue en direction de Lanserand (496m) en croisant un poney qui bouffe, tranquille, en liberté ! Quelle vie !

Manque de bol, mon disque arrière s’est desserré. Mes nouveaux moyeux sont des Center-Lock et j’ai monté mes anciens disques 6 trous avec des adaptateurs DT-Swiss…. Mais ce n’est pas top du tout !
Dés que je freine, ça fait le même bruit que le brame du cerf, mais ça ne me donne pas la trique !
Je traverse le ruisseau du Merdari (412m) et la descente a donc fait 802m de dénivelé. Pas mal !

Je file vers Condorcet où je réclame de l’eau à une dame qui mange en terrasse.
Je prends la route jusqu’aux Pilles et je prends le chemin du Crapon pour revenir à Aubres… à 20h30

Les Pilles, avec l’Eygues…

J’arrive à Aubres, le Cougoir est tout au fond, en haut.

Aubres, le seul village que je connaisse avec une boulangerie et… un magasin de vélos !

Je ne sais absolument pas combien de kilomètres j’ai fait, ni même le dénivelé, mais je dirais dans les 1300m… Nice !
Effectivement, comme on me l’avait dit, mes nouvelles roues carbone Knight Composites Enduro sont clairement bien plus rigides que mes anciennes roues Praxis Works (qui étaient déjà de bonnes roues, mais pas en carbone). Ça filtre moins en descente, mais dans les singles sinueux, j’ai trouvé ça top ! Le bruit est aussi assez frappant: comme si tu roulais sur des roues en… plastique.
En tout début de ride je me suis dit qu’il me faudrait un temps d’adaptation mais dans la descente du Cougoir, je les ai oublié !

Retour à la maison… Une vue fabuleuse sur… l’Auvergne ?!
(Photo prise depuis la route Tulette-Suze La Rousse)

DH du Mont Bouquet 2018 // Coupe d’Occitanie #1

Exit les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, bienvenue dans la région Occitanie ! Et pour commencer la coupe régionale, c’est sur la piste du Mont Bouquet dans le Gard que le petit monde de la DH « languedo-pyrénéenne » s’est retrouvé.

Pour l’occasion, la piste du VC Salindres avait encore évolué depuis l’an passé et le circuit est désormais réellement sympa à rouler, de l’avis de nombreux participants !

Le début, inchangé, traversait une première forêt pour déboucher dans une clairière après une simple.

S’en suivait un saut par dessus un pierrier et il y a eu quelques crevaisons sur la ligne le précédant.

Un « S », la traversée de la route puis le « roadgap » amenait sur une section plutôt plate mais rendue plus fluide et rapide que l’an passé.

Après une prise d’élan à plat, une nouvelle double permettait à chacun de s’envoler avant la section de dalles.

 

Après le pédalage du DFCI, on rentrait dans la forêt, dans le « tunnel végétal » où 2 nouvelles marches venaient agrémenter le parcours.

Avant de traverser le 2è DFCI, la pente commençait à s’incliner et une fois de l’autre côté, c’est dans une section plus rocheuse et technique qu’il fallait évoluer.  Une ligne plus rapide avait été tracée par rapport à l’an passé, avec une nouvelle petite marche avant « le mur ».

Une fois « le mur » dépassé, la dernière section de forêt, très humide et en monotrace, nous envoyait vers la dernière partie avant la ligne: une suite de lignes droites et de quelques virages à fond dans les cailloux.

Les VVR « à fond » sur le classement  en manche finale !

Clairement, avec moins de « virolos », plus de sections ouvertes, des possibilités de choix de trajectoires, la piste est devenue plus rapide et plus fun… Et elle mérite qu’on vienne y rouler de temps en temps ! Bravo à l’organisation pour ces évolutions !

Côté course, après une journée de reconnaissances sur le gras (une semaine de pluie jusqu’au matin), tout le monde a pu prendre ses marques sur une piste qui a séché au fil de la journée… Et patatra, la pluie est revenue en fin d’après-midi le samedi, douchant une nouvelle fois le circuit.

Samedi soir…

Dimanche matin, lors de la séance de reconnaissances avant la première manche, les glissades et autres sorties de pistes ont été nombreuses mais rapidement, le soleil est revenu et a commencé son travail de séchage.

Après cette manche, c’est Louis Gaillet, le Cadet du Team VoulVoul Racing, qui prend l’avantage… Sans réellement surprendre l’assistance tant Louis roule fort depuis quelques années déjà !… Mais la performance est là, « ce n’est qu’un Cadet » !

Derrière lui, il y a Mattéo Iniguez (Planète 2 Roues), le Junior qui est aujourd’hui sur la route de la Croatie pour la Coupe du Monde, puis viennent Marc Cabirou et Romain Goulesque du Team VVR.

 

Pendant la pause méridienne, le soleil cogne un peu et les parties ouvertes de la piste sèchent bien, mais attention, dans la forêt, avant la 2é traversée de DFCI, dans le « mur » et dans la section suivante, cela reste encore bien glissant !

Pendant la pause…

Paddock 4X Combes:

La Zig’Family après son bon résultat du matin !

Patrice Afflatet, déjà content de son poulain !

Paddock César Bike

Paddock South Riders Factory Team By Kryate

Paddock Rotwild France

Paddock VVR

Après une jolie bataille, Louis Gaillet (VVR), sur-motivé, explique à tout le monde que son classement du matin n’est pas un coup de pot ! Il signe encore le meilleur temps et prend plus de 2s d’avance sur le nouveau second de la course, Pierre Lunel (Rotwild France). Romain Goulesque (VVR) en profite pour passer devant son pote Marc Cabirou (VVR) et Mattéo Iniguez (P2R) recule à la 5è place. Le vainqueur de la course 2017, Anthony Chirossel (Rotwild France) termine 6è… Pas réellement à sa place (fatigué ?)

Louis Gaillet:

Pierre Lunel:

Romain Goulesque:

Marc Cabirou:

Mattéo Iniguez:

Anthony Chirossel:

Winning bike (Louis Gaillet):

Chichi’s bike (Anthony Chirossel):

Chez les Dames, La locale Mila Del Colle (VC Salindres) remporte la course d’une demi seconde devant la revenante Mary Pastre (César Bike) puis Lilou Bertrand (Calvisson VTT). Petite précision, Mila et Lilou sont Juniors mais dans le classement Dames.

(Sorry Lilou, je n’ai pas d’image de toi sur le bike, tu es passée à pieds devant moi)

Mila Del Colle

Mary Pastre

Esther Jorissen (4è)

En Séniors, c’est Pierre Lunel (Rotwild France) qui remporte la course devant Marc Cabirou (Team VVR) et Anthony Chirossel (Rotwild France)

En Juniors, Mattéo Iniguez (Planète 2 Roues) termine donc sur la première marche 6s devant Mathis Escalier (Calvisson VTT) et 8s devant Alexis Leyris (Roc Évasion)

Mathis Escalier:

En Cadets, forcément, Louis Gaillet (Team VVR) remporte la course devant Maël Anglade (CSO MIllau-Team ADH) et Yassine Escudero (Calvisson VTT)

Maël Anglade:

En Master 30, Romain Goulesque (Team VVR) s’impose devant Alexandre Tissier (Roanne Bike-VVS) et Fabien Tissier (Saint-Étienne BMX)

Alexandre Tissier:

Fabien Tissier:

En Master 40, Robert Julien (Lachtouteam) reste devant Jean-Didier Payet (Team VVR) et le local Thierry Salles (VC Salindres)

Robert Julien:

Jean-Didier Payet:

Thierry Salles:

En Master 50, Jean-Michel Deluen (César Bike) termine devant Patrice Afflatet (Team VVR)

En Minimes, Thomas Ollier (VC Lodévois) remporte la course devant Mathieu Leboucher (Roc Évasion) et Lucas Benevens (4X Combes)

Chez les Minimes Dames, Madisson Boissières remporte la course devant Maëlle Escudero (Latitude VTT)

En catégorie matérielle « Open », c’est Alexis Leyris (Roc Évasion) qui termine devant Maxime Morro (VC Spiripontain) et Jules Nougarède (Lachtouteam):

Maxime Morro:

Le classement SCRATCH est ICI

Le classement par CATÉGORIES est LA

 

Petit bémol… Je vais me permettre un commentaire, un avis, sûrement discutable…

L’organisation de la course du Mont Bouquet a fait des efforts pour améliorer le tracé de la piste. Oui, j’en parle au dessus et c’est vrai, on s’est bien amusé grâce, notamment, à ces évolutions…. Et bien entendu aussi parce que l’organisation est bien ficelée: pas d’attente aux remontées, le paddock est agréable… etc C’est une belle organisation !

Alors soyons objectifs: cette course ne méritait pas la participation de seulement 116 participants ! Surtout qu’il s’agissait de la manche d’ouverture de la Coupe d’Occitanie après l’annulation de la course de Laudun.

Alors ? Manque de promotion ? Réputation (désormais usurpée) de la piste ? Météo catastrophique pendant toute la semaine avant la course ?… On peut en trouver des raisons… Mais force est de constater que des courses d’enduro font le plein alors qu’elles présentent pas mal de défauts (spéciales « bof », promotion nulle, météo naze…)

Alors les descendeurs, il va falloir se bouger et arrêter de faire les fines bouches… C’est une histoire de mentalité tout ça… Parce bientôt, la DH régionale (et nationale aussi à mon avis), ce sera dans les livres d’histoire du sport.

Pourtant, au plus haut niveau français, on a de beaux « modèles » qui avant d’être tout en haut, sont passés par ces petites courses régionales.

Fin du bémol…

Bravo à tous les participants du Mont Bouquet 2018, bravo à l’organisation, et on se retrouve dans moins de 3 semaines à Combes (34) pour la 2è manche de la Coupe d’Occitanie qui servira aussi de support pour le Championnat d’Occitanie (page facebook du 4X Combes)

Petite précision: la piste est magnifique et l’organisation promet une belle fête !

Inscription en ligne pour la DH de Combes.

Voila plein d’autres images, non-utilisées dans l’article au dessus, ou alors je n’ai pas réussi à vous identifier… Je connais « presque » tout le monde…

 

La Montagne de Miélandre

Ça y est ! Impeccable ! Je sais où je vais aller maintenant quand vous aurez fini de tous me… fatiguer ! J’ai trouvé « ma cabane du bien-être » !
Bon, je rigole hein, te vexe pas !
Après m’être baladé en VTT et en famille à Condorcet la semaine passée, je suis allé trainer sur Maps et j’ai aperçu une cabane sur la montagne de Miélandre (1451m). J’avais aussi entendu parler d’une « cabane relativement entretenue et en libre accès » sur cette montagne il y a quelques temps… Alors il fallait que j’aille voir ça ! Il fallait que je vois si ça peut se monter en VTT histoire d’organiser un truc avec les potes.

Miélandre vue depuis Condorcet (le vieux village), samedi.

Clairement, il y a plusieurs accès possibles et j’ai fait au plus simple: montée en voiture jusqu’à la Ferme/Gite du Col de Blanc (860m) pour démarrer l’ascension de là.

Miélandre vue depuis la Combe Maret, en direction du Gite du Col de Blanc.

Arrivé là-bas grâce à mon valeureux Berlingo de Chasseur, je croise le propriétaire (super sympa !) et j’attaque la montée !… Sauf que je me goure dés la première intersection et je coure environ 30′ sur un sentier compliqué (rempli de feuilles et de troncs écroulés) qui m’amène sur une autre montagne. Demi-tour, 1h de perdue ! Quelle tâche !
Finalement, je prends le bon chemin et c’est très rapidement que je comprends que ça ne se monterait pas en VTT. En gros, c’est 3,5km pour 600m de D+. Ça monte plus que des escaliers, et parfois ça glisse !

Dans la montée…

Le Gite du Col de Blanc.

Dans la montée, je domine la Combe Maret et la Montagne de La Lance (1330m) est en face.

Ça monte droit !!!

Je sors de la forêt.

Je mets 1h pour grimper jusque sur la crête de l’épaule sud et atteindre la cabane (qui est de l’autre côté de la montagne par rapport à mon point de départ). Sans ce détour, j’aurais sûrement mis à peine plus de temps pour atteindre le sommet, tout en faisant des photos tout le long. Vive les grandes jambes !

Je débouche sur l’épaule sud, et découvre le Mont Ventoux en face.

La cabane est en face.

Bon, la cabane… Baaahhhh, elle est cool ! Mais elle pue un peu la suie ! Et oué, dedans il y a un petit poêle à bois mais il ne doit pas chauffer grand chose vu les trous partout dans les cloisons ! Mais c’est quand même sympa ! Tu as l’impression d’être seul au bout du monde ! Ambiance « Aux Frontières De l’Alaska » – RMC Découverte.

Elle est là, en face de la Montagne d’Angèle (1606m)

La cabane, et les chemins qui montent au sommet.

J’adore !

Le coin multimédia.

Le chauffage central.

On n’est pas mal là !

 En terrasse, avec le Mont Ventoux à droite

« Dans ma cabane » !!!

Direction le sommet… Un coup d’œil en arrière…

Après une petite pause dans ma nouvelle garçonnière, je finis rapidement l’ascension !
Purée, c’est trop beau là-haut ! La vue à 360° est démente ! Les Dentelles de Montmirail au loin, le Mont Ventoux, le Dévoluy, le Plateau de Bure, la Barre des Écrins, le Vercors, Les 3 Becs, Couspeau, la Forêt de Saou, La Vallée du Rhône, Les Monts d’Ardèche, Dieulefit, les nuages de Cruas, les Mont du Gard (j’ai reconnu le Bouquet), La Lance, le Cougoir… Quel panorama ! Dire que la neige était encore là il y a 2 ou 3 jours.

La Montagne d’Angèle (1606m)… Une montagne totalement fermée et interdite.

Les Alpes… Détails après…

Vers le Nord-Ouest… En face, la Roche Colombe et à sa droite le Grand Pomerolle. Au fond, la forêt de Saou avec son Cirque. A droite, les montagnes des 3 Becs et le Grand Delmas (le petit pic).

A droite, le Plateau de Bure (2709m), à gauche, bien plus loin dans les nuages, la Barre des Écrins (4101m). Entre les deux, les montagnes du Dévoluy.

Coooontent !!!! Burp !

La ruine du château de Condorcet est en plein milieu, juste devant les terres noires…

Le Mont Ventoux (1909m)

La Montagne de Lure (1826m)

Orienté plein Est, dans l’axe de la Montagne d’Angèle au premier plan, dont on aperçoit la bergerie.
Je pense que c’est la Tête de l’Estrop (2961m). Derrière, il y a la station de Praloup.

Le Plateau de Bure (Le Pic de Bure est à 2709m)

La Barre des Écrins (4102m) dans les nuages.

Le Grand Veymont (2341m) Vercors

Dieulefit en bas et les vapeurs de la Centrale Nucléaire de Cruas. Au fond les Monts d’Ardèche.

Les Dentelles de Montmirail.

Détail de la Montagne d’Angèle (1606m)

Roche Colombe et le début du Grand Pomerolle. Derrière, la Vallée du Rhône.

Le hameau de Bouvières.

Épaule sud et le Cougoir au fond (1214m)

La Combe Maret vue du sommet.

Allez hop, je redescends par là où je suis monté. Je voulais faire le tour à la base, mais le soleil décline et l’Est de la montagne passe à l’ombre et apparemment, c’est plein de boue de ce côté alors je reste prudent… Mais je m’en colle quand même une dans la forêt ! Le chemin est rempli de feuilles et par endroit, avec la pente, je skie !

De retour au gîte, je tombe encore sur le propriétaire. On bavarde un long moment lui, sa femme et moi. Ça fait 27 ans qu’il a plaqué son job d’agent immobilier et qu’il a racheté l’endroit pour proposer des locations de gîtes, de yourtes, qu’il a des chèvres, des moutons, des chevaux, des lapins… etc Il accueille tout le monde dans son coin et tu sens la passion qui l’anime quand il en parle.

Retour au Gite du Col de Blanc.

Deux aigles et deux parapentistes passent au dessus de nous… On se dit au revoir, il y aura une prochaine !… Surtout que je n’ai pas vu un seul Chamois !

[Bref, pas la peine d’y aller en VTT]