Une belle rando dans le Luberon

Voila un petit moment que Gérard « Legège », basé dans le Gard, me propose d’organiser une rando VTT pour qu’on roule ensemble. Après quelques discussions, nous avions convenu de nous retrouver aujourd’hui sur un parking forestier de Vidauque non loin de Cavaillon (Vaucluse).
Après un peu moins d’une heure de route pour lui comme pour moi, nous nous sommes donc retrouvés et rencontrés pour cette sortie plutôt typée « enduro » puisque le but était de monter par une DFCI en partie goudronnée et de descendre par les chemins de rando.
Une fois les présentations faites, nous avons donc pris le départ de cette rando qui, dés les premiers mètres, annonçait une belle journée: 20°c à 10h15, temps ensoleillé et paysage à couper le souffle au fil de la montée ! Il n’y a pas à dire, qu’est ce que je suis content de pouvoir rouler dans ce coin de la France que je ne connais pas !

Au fur et à mesure de la montée, je « jauge » un peu Legège et j’ai l’impression qu’on doit avoir les mêmes capacités en endurance… On monte bien, tout en discutant quand l’inclinaison n’est pas trop forte, et on mettra au final 55 minutes pour avaler les 660m de dénivelé (sur 9km). C’est bien de rouler avec quelqu’un de son niveau… Sauf que le gars a 10 ans de plus que moi… ça me « scotche » un peu…

En haut, on descend nos selles et on part sur la crête en direction de Robion sur des pistes parfois difficilement détectables puisqu’elles sont très larges et remplies de cailloux blancs… En gros, il n’y a pas réellement de chemin comme on peut en voir dans les Alpes, il faut simplement suivre la trouée entre les buissons et tenter de rester sur le VTT parce que ça tape un maximum ! C’est aussi dans cette zone qu’on s’est aperçu qu’on était cernés par des chasseurs puisqu’une énorme battue avait lieu. On distinguait des hommes en gilets fluo sur toute la montagne et en particulier sur le tracé du singletrack dans lequel on avançait… Un peu « flippant » mais ils sont tous restés courtois (comme nous) alors tout s’est très bien passé.

Un peu plus loin, entre deux montagnes, on roule dans un chemin bien moins caillouteux qui file au travers d’épais buissons qui forment presque un tunnel long de 2km. Là, ça accélère,  il y a moins de cailloux et les appuis sont marqués dans les virages (il doit y avoir pas mal de VTTistes dans le coin) qui d’ailleurs eux-mêmes ne sont pas très fermés. Cette partie est vraiment très sympa, pas très descendante mais vraiment ludique !
Arrivés au bout de ce chemin entouré de buissons, on bifurque à droite et on monte un peu sur une montagne qui surplombe Robion et là, après quelques centaines de mètres sur des chemins très caillouteux (comme au début de notre descente), on se lance directement dans la pente dans un chemin ultra-technique et avec beaucoup de gaz (le Vallon de la Petite Trappe ?).

Là, je dois avouer que j’ai eu quelques difficultés à rouler puisque la terre qui se trouvait entre les cailloux était encore humide du matin et mouillait nos pneus… Puis lorsqu’on roulait sur les cailloux en dévers, ça glissait bien. Bref, ce chemin était bien « chaud » et on a dû descendre quelques épingles à pieds… Mais j’ai senti Legège un peu plus à l’aise que moi ! Autant en haut, dans les cailloux, je le rattrapais, autant là, il m’attendait !

Arrivés en bas au niveau de Robion, on prend à gauche en direction de Vidauque en passant à proximité de Taillades et c’est quasiment sur le parking que Legège crêve…

Après ces 20 premiers kilomètres, on se fait une bonne pause saucisson/salade, Legège répare son pneu tubeless et rebelote, on se refait la montée par la route forestière… Sauf que là, ça tire un peu plus sans compter la température qui avoisine les 27°c… Bizarrement, dans cette seconde montée, Legège et moi sommes moins bavards… Au final, on montera les 660m en 1h02′.
Arrivés en haut, on repart dans le même chemin caillouteux et on croise d’ailleurs les chasseurs qui terminent leur battue (laissant derrière eux, sur les cailloux, une bonne trainée sanglante).

On reprend ensuite le chemin qui passe dans les buissons et au lieu de bifurquer en direction de Robion, on part en direction de la Bergerie, dans le Vallon du Colombier. Là, c’est vraiment excellent, ça file encore à toute vitesse, sur un chemin relativement large mais où il faut bien faire attention à ses trajectoires car le sol est très fuyant (en hiver, ce doit être un sacré ruisseau là-dedans) et une trace semble dessinée par les gars qui doivent rouler dans le coin. Ce qui est vraiment cool, c’est qu’encore une fois, des appuis sont formés dans les extérieurs des virages, c’est grisant. Par contre, vu que j’étais un peu « oxy » je n’en ai pas profité suffisamment et je manquais de lucidité. Legège semblait, de son côté, un peu plus « frais ».

A 16h30, on était sur le parking, plutôt éreintés, mais contents de cette belle sortie ! Au final, on aura fait 37km pour 1340m de dénivelé positif… Yeessss !

Legège, merci encore pour tout ! C’était vraiment cool ! Toutes les photos sont là.

Avant de vous laisser, je le dis depuis quelques temps, mais une prochaine vidéo TchoukTV est prévue… Je vais filmer Rudy Cabirou pendant les vacances de la Toussaint, sur ses terres, histoire de faire une vidéo de fin de saison puisqu’il a réalisé de belles performances, notamment sa 15è place aux Championnats du Monde Junior de DH et sa 2è place au général de la Coupe de France Junior.
J’ai aussi des demandes de la part de plusieurs teams mais ils attendent d’avoir leurs VTT 2013…
Je vous tiens au courant.

A bientôt

Tchoucaton

Le Bike Park du Ventoux, c’est fou !!!!

Après une petite sortie rando/enduro hier à proximité de chez moi (du côté de Clansayes et de Saint-Restitut où j’ai trouvé l’ancien champ de bosses du Ruif), je suis allé aujourd’hui au Bike Park du Ventoux, situé entre Bédoin et le sommet du Mont. Comme je vous l’avais dit précédemment, une fois arrivé là-haut (à moins d’une heure de route), on se retrouve « sur la lune », pris entre ciel bleu, cailloux blanc et un paysage hors du commun (je crois que je suis tombé amoureux du Ventoux !). Une fois le VTT déchargé et les protections enfilées, je suis donc allé voir à quoi ressemblent les pistes de ce petit bike park qui commence à bien faire parler de lui puisqu’il a été tracé par Seb Chauvet de Ayton Concept et qu’il est globalement ouvert une grande partie de l’année (les week-ends de mars jusqu’à novembre… tant qu’il n’y a pas de neige ou que le gèle/dégèle n’est pas trop fort). Au programme, on retrouve simplement 3 pistes: 1 verte, 1 bleu et 1 rouge, relativement courtes et peu pentues puisqu’elles sont desservies par un téléski (et entièrement remises à neuf depuis la semaine passée… elles étaient d’ailleurs assez « molles »). Autant le dire tout de suite, les couleurs des pistes n’ont rien à voir avec ce qu’on connait dans les autres stations puisqu’au Ventoux la végétation et le relief sont totalement différents de ce qu’on connait habituellement: ici, on roule sur une pente légère et régulière, sans cesse sur les cailloux blancs plutôt roulants, sans réelle forêt, sans racines, sans gros pierrier (avec des gros rochers)… Par contre, pour parvenir à tracer des pistes avec un tel profil, les shappers du Ventoux ont eu la bonne idée de faire des tracés hyper ludiques où s’enchaînent les appuis relevés et les sauts (tables, doubles, gaps, passerelles…). Bref, ça ressemble un peu à du bobsleigh avec des sauts mais globalement, je me suis vraiment amusé ! La verte est très simple et permet de s’échauffer. La bleue est vraiment très sympa, aérienne, parfois rapide,… La rouge est… démoniaque ! Les sauts sont, pour la plupart, des grosses doubles (la première est monstrueuse) et je n’ai pas encore le bagage technique et l’engagement nécessaire pour me lancer sur cette piste qui ressemble plus à un spot de slopestyle qu’à une piste de descente… Le jour où je passerai tout, je serai content !
J’ai donc passé une bonne partie de la journée sur la bleue en compagnie d’un rider local, Denis Bernard (en photos en dessous), qui roule vraiment bien (j’espère qu’on se recroisera !). D’ailleurs, avant de le rencontrer, je dois avouer que j’avais le bike park quasiment pour moi tout seul… On n’était peut-être 2 ou 3 seulement à rouler. Puis dans l’après-midi, des riders sont arrivés mais globalement, on n’a pas eu à faire la queue au téléski. Le seul petit regret que j’aurais, c’est que le forfait journée est à 14€… C’est peut-être un peu excessif étant donné le peu de pistes proposées… Mais c’est peut-être aussi le prix à payer pour rouler dans un cadre aussi beau et unique, avec des pistes quand même très sympas, et avec une remontée mécanique… Bref, à refaire très vite !

Quelques images:

A plus

Tchoucaton

Chronique d’un podium inévitable

Ce week-end avait lieu la Valloire Perfect Line et, comme prévu depuis un moment, j’y ai participé.
Arrivé vendredi soir, c’est dés samedi matin qu’on a eu l’occasion de procéder aux essais de la piste. Pour ma part, je n’ai pas beaucoup roulé puisque je connais bien cette piste que j’ai en parti construite. En plus, vu qu’on était peu nombreux à participer à cette course, les descentes de reconnaissances se faisaient sans être gênés ou sans même que je gêne qui que soit. J’ai donc fait 6 descentes de reconnaissances dans la journée et c’était bien suffisant ! A 16h, je me suis mis au micro pour commenter la Perfect Line Kids (la course des petits).
Dimanche avait donc lieu les manches chronométrées de la Valloire Perfect Line 2012 et c’est sur une piste toujours aussi fatigante et longue que les quelques pilotes présents ont eu l’occasion de « se tirer la bourre »… Je dis les « quelques pilotes » car nous étions peu. Même si la Valloire Perfect Line était une course UCI (permettant aux 10 premiers de marquer des points UCI pour participer aux Coupes du Monde), elle avait malheureusement lieu en même temps que l’IXS Cup de Châtel et on peut dire qu’on a souffert d’une grosse désaffection. Toutefois, on peut quand même affirmer qu’on a passé un super week-end sous le soleil, avec des remontées mécaniques performantes et aux côtés de pilotes très rapides ! Beaucoup étaient venus pour marquer des points UCI et le spectacle était au rendez-vous !
Pour ma part, avec des pilotes d’un tel niveau, je me sentais un peu… lent ! D’ailleurs, je ne faisais pas que le sentir, je l’étais pour de vrai !
… D’un autre côté, vu que dans ma catégorie (Master 1) on n’était que 2, j’ai rapidement compris que j’allais faire le premier podium de ma longue carrière de VTTiste (et sûrement le dernier aussi). Pendant les essais de samedi, j’ai eu l’occasion de croiser Stéphane Guicahrd (l’autre Master 1 qui venait des Arcs) et j’ai vite su, en le voyant rouler, que j’allais finir second !
Bref, dimanche pour la manche de placement, Stéphane terminait 20 secondes devant moi et l’après-midi, en finale, même si je gagnais 7s, lui en gagnait 18s… Je terminais donc 2è à 30s…
Au Scratch, étant donné la densité de bons pilotes rhône-alpins présents et l’absence totale de « quiches » de mon espèce, je termine tout au fond du classement, devant un gars (qui a dû avoir un soucis mécanique) et les deux féminines présentes… 34è.
Pendant la manche de placement et la manche finale, j’ai aussi tenu le micro et je crois que tout le monde a été assez content de ce que j’ai raconté puisque j’ai été largement remercié par plusieurs concurrents… ça faisait plaisir ! (Cela rappellera des bons moments aux gars du nord qui lisent ce blog et qui se rappellent de mes commentaires sur les petites courses de DH du Nord Pas de Calais/Picardie)

Allé hop, voila quelques images de ce grand moment de gloire !
(crédit photos: Eric Tournier)

Au fait, j’ai aussi croisé, ce week-end, Pierre de OWL Films qui nous prépare une vidéo sur l’événement et qui m’a donné 2-3 petits « trucs » pour mes vidéos… Super sympa ! Il me tarde de voir ses images de la Perfect Line, surtout quand on connait ses précédentes vidéos réalisées l’an passée lorsqu’il suivait Quentin Derbier sur les courses… Vous m’apercevrez en interview…

A plus.

Tchoucaton

10è rentrée des classes

C’était hier ma 10è rentrée des classes (en comptant ma première année de stage en PLC2). J’ai finalement été affecté au Lycée Gustave Jaume à Pierrelatte et les conditions de travail semblent excellentes (élèves sérieux, installations sportives au top…). Avec mon nouvel emploi du temps, je vais pouvoir rouler régulièrement dans le coin ! J’ai déjà trouvé des chemins d’une rare beauté.

Ce week-end (sauf mauvaise météo, mais c’est plutôt le beau temps qui est annoncé), je serai à Valloire pour la Perfect Line, la course de VTT de Descente UCI organisée par mon club. Je vais rouler et je devrais aussi tenir le micro. On n’a pas beaucoup d’inscrits alors si cela vous intéresse, venez !

Après cette course, promis, je me remets dans les vidéos !

A plus Tchoucaton

Fallait pas me narguer !

Depuis qu’on a emménagé dans la Drôme Provençale, chaque jour, au bout de ma rue, je le vois, là, en train de me narguer. Plus on avançait dans le temps et plus j’y pensais ! « il faut que je me le fasse avant la rentrée,… avec mon Patriot, ça va être du gâteau, je vais en faire de la chair à pâté. Je vais sûrement y passer du temps, mais il ne va pas m’agacer longtemps ! »
Lui, c’est le Mont Ventoux. Depuis qu’on est rentrée de Valloire, je me disais que j’allais m’imposer un « auto-bisutage »: monter le Mont Ventoux, histoire d’avoir le droit de le descendre à ma guise dans le futur.

Depuis quelques jours, je regarde les sites internet qui décrivent la montée depuis Malaucène et je surveille les sites météo.
Hier, j’étais bien décidé à y aller, mais les prévisions de vent m’ont bien calmé ! Autant la température était bonne (24°c à Malaucène), autant les rafales annoncées à 60km/h en bas m’ont conduit à remettre la bagarre à plus tard… Profitant de ce forfait peu glorieux, j’ai décidé de monter voir à quoi ressemble le Mont Ventoux, en famille et en voiture ! Arrivés à Malaucène (à 35 minutes de route de la maison), on a pris la route du Mont Ventoux et là, bimmmm, ça monte d’entrée de jeu ! A vrai dire, jusqu’au sommet, il y a peu de possibilités de se reposer. Par Rapport au Col du Galibier (que j’ai monté la semaine passée pour la 13è fois, en partant de Valloire), la route du Mont Ventoux ne propose quasiment aucune zone plate pour souffler un peu. Pire encore, ce col fait 3km de plus que le Galibier (21km contre 18km), 300m de dénivelé positif en plus (1535m contre 1216m) et ses pentes sont plus importantes  (7,3% pour le Ventoux contre 6.9% pour le Galibier). Arrivé au sommet, en voiture, je pense au jour où je vais me lancer dans cette ascension et… je ne fais pas le fier ! D’ailleurs, en ouvrant la porte, on s’aperçoit que les rafales de vent ne sont pas à 60km/h ici puisque c’est quasiment la tempête et ça caille !!!
Par contre, le paysage est incroyable, on se croirait sur la lune, il n’y a plus de végétation, que des cailloux, et de là-haut on peu distinguer, d’un côté le Mont Blanc, de l’autre, l’Aiguille du Midi, hallucinant !

Tant qu’on est là, j’en profite pour descendre un peu de l’autre côté pour jeter un coup d’œil au Bikepark du Ventoux, ouvert une bonne partie de l’année et où je compte bien rouler.

Malheureusement, celui-ci est fermé depuis le week-end passé suite à un problème mécanique sur le téléski. Ce spot a l’air bien sympa et je vais y aller très vite ! Je distingue aussi pas mal de lignes freeride qui partent dans les cailloux en direction de Bédoin… ça a l’air de beaucoup rouler en DH par ici !

Dans la montée depuis Malaucène, on est aussi passé par la petite station du Mont Serein qui, sur la face nord du Ventoux, propose 9 téléskis et 12km de pistes d’où je pourrais d’ailleurs partir, l’hiver, en ski de rando pour rallier le sommet…

Bref, ce Mont Ventoux, même s’il me nargue, c’est vraiment un endroit très chouette !
En rentrant à la maison, même si je suis un peu abattu par la difficulté de la montée, je jette un coup d’œil sur les sites météo et je me dis finalement que c’est pour le lendemain ! Certes, la chaleur est annoncée, mais le vent sera modéré, alors je vais tenter le coup. J’en profite alors pour regarder par où je vais descendre puisqu’il n’est pas question que je descende par la route. En gros, je fais le choix de descendre par le GR4 qui serpente jusqu’au Mont Serein depuis le sommet, ensuite, je couperai vers les Alazards en passant au Col du Comte puis je retournerai à Malaucène par la route (un itinéraire « au pif »)
Lundi après-midi (aujourd’hui), je pars de chez moi à 13h50 (pour ne pas être « trop sur la digestion ») pour arriver à Malaucène et monter sur le VTT à 14h55.
C’est parti ! Echauffement « 0 », et jusqu’au Groseau, ça va… Mais à partir de là, ça monte sévère, environ à 9% et un cycliste me double en me lançant: « c’est dur aujourd’hui »… Tu m’étonnes. Un peu plus loin, je me dis: « P’tain, c’que je suis content que Jérôme (X1 Racing) m’ait offert un amortisseur blocable ». Au 4è kilomètre, je passe déjà sur le petit plateau. Heureusement, la route est bordée d’arbres et cette première partie de la montée peut se faire à l’ombre en serrant bien à droite. C’est appréciable, il fait 31°c ! Malheureusement, au 6è kilomètre, la route passe sur la crête et on est tout le temps au soleil… ça cogne, ça tape, je sens mon maillot qui est super chaud au niveau de mon épaule droite. Au 10è kilomètre, c’est l’enfer, ça monte encore plus (entre 9,5% et 11%) et ce sera comme ça jusqu’à la station du Mont Serein.
Mais bon… J’avance…
Arrivé au Mont Serein, je suis quand même content car j’ai doublé 3 « routards » (c’est toujours bien, pour moi, d’avoir une cible à doubler, ça fait appuyer un peu plus fort) et je me fais une remarque: j’ai croisé 3 VTTistes qui descendaient et tous m’ont fait un petit signe de la main ou lancés un « bonjour ». Par contre, j’ai dû croiser 50 « routards » et pas un ne m’a regardé… Ils sont crispés en descente ou quoi ?
Au Mont Serein, le petit plat de 150m à l’entrée de la station permet de souffler quelques secondes et juste après, hop, ça recommence à monter sec !… Mais il ne reste « que » 6km et lorsque j’étais sur le plat en dessous, je distinguais le sommet, ça fait du bien au mental ! Là, la route traverse les pistes noires de la station de ski et à 3km de l’arrivée, on commence à débarquer sur la lune. La végétation disparait et le panorama devient fou ! 2 avions à réactions, peut-être à l’entrainement au combat, passent d’ailleurs à quelques centaines de mètres à ma gauche… « Je suis dans l’espace ou quoi ? » A 1km du sommet, je me prends une bonne rafale de vent dans le virage en épingle du radar et je me lance à la chasse de 2 « routards » qui sont devant moi… Je les double juste avant le sommet où j’arrive à 17h15’… Pppffff 2h20 de montée bien loin du record d’Iban Mayo en 55′ 51″ mais quand même content.

Au sommet, il y a beaucoup de monde… Ils sont nombreux à regarder mon VTT… « vous êtes montés avec ça ?… et vous roulez sans chaussures auto ?… La fourche devant, elle ne pompe pas trop ? »
C’est encore pire qu’au Galibier, mais j’ai déjà vu plus fou que moi.
Il y en a même un qui a couru à côté de moi lorsque j’étais dans les derniers mètres et qui me disait « faut avoir des cou…es pour monter avec ça »… Voila de quoi imager cette phrase avec cette photo prise dans le virage au dessus du Mont Serein.

Bref, même si j’y ai passé du temps, je l’ai bien maté ce Mont Ventoux !
A présent, j’attaque la partie sympa de l’après-midi, la descente. Je pars directement dans les « S » du GR4 qui redescend vers le Mont Serein, sous la table d’orientation.

Et là, dans la troisième épingle, je tombe sur un petit troupeaux de chamois, avec des petits, même pas effrayés, pas plus que des vaches. Je suis à 25m d’eux, ils ne bougent pas, il me regardent… Ils ne sont pas farouches par ici !

Sur ce single rempli de petitts cailloux roulants, il ne faut vraiment pas tomber parce que sinon, c’est la dégringolade jusqu’au Mont Serein.

Je descends tranquillement et je traverse ensuite la station pour rejoindre le PR qui va en direction des Alazards. Là, le chemin entre dans la forêt qui est assez dense et où il fait frais. Il y a toujours pas mal de cailloux et dans un virage, j’aperçois une piste qui descend et qui ressemble étrangement à une piste de DH… Je me demande si ce n’est pas là que le Team Ride Inov veut m’amener. Je verrai bien plus tard…

Un peu plus loin, je bifurque en direction du Col du Comte pour reprendre ensuite le GR4 jusqu’aux Alazards. Ce chemin, c’est un vrai single, avec beaucoup de cailloux au début, des passages dans des énormes éboulis, parfois à flanc de falaise… Bref, c’est magnifique !

Aux Alazards, je suis à 500m d’altitude et je reste sur la route jusqu’à Malaucène car je suis… Cuit !

Bonne nuit !

Tchoucaton

De belles images de DH VTT