Lettre à une ex, ma belle Valloire…

Lettre à une ex…

Ma belle Valloire Galibier,

On s’est connu en 1994, j’avais 15 ans et mes parents venaient de se payer un petit appartement dans la montée de l’Archaz.
Plutôt habitué aux vacances à la mer, je découvrais l’été à la montagne et fort d’une énergie débordante, je tombais vite amoureux du coin ! Il y avait là, tout pour un sportif aguerri (puisque c’est à cette époque que je rentrais en Pôle Espoir Volley-Ball): la montagne, le panorama, le côté fun d’un village tourné vers le ski mais qui, en été, bougeait autrement que sur la neige. Il y avait aussi énormément de jeunes de mon âge avec qui je sympathisais rapidement. C’était tellement facile pour les ados de se rencontrer l’été à Valloire… On se voyait sur les chemins de randonnées, on se retrouvait sur les tournois sportifs organisés par l’Office de Tourisme (mardi basket, mercredi foot, jeudi volley, vendredi tennis de table au dessus des pompiers… Et lundi pétanque), on sortait, on allait aux bars, à la patinoire, aux 2 boites de nuit (le Mamouth et la Boite à Coucou, devenu ensuite Le Slalom).
Chaque vacances, je revenais et j’héritais rapidement de mon grade de « Couérin » (= qui ne vient pas de Valloire) par les copains Valloirins.
A cette époque, mon grand frère s’était mis au VTT et je commençais à me prendre de passion pour ce sport… Plus que le Volley-Ball dans lequel j’excellais… Bizarre ?
Avec Vincent, on montait déjà aux Trois Lacs, au Col de la Plagnette, au Crey du Quart, sur la Sétaz, lui au guidon de son Sunn 5000 et moi avec son second vélo, un vieux Tox.
En parallèle, je me retrouvais au lycée avec Pierre Brégère, Julien Meunier, Ludovic Chassagnon, des descendeurs auvergnats vraiment bons qui me donnaient envie de voir à quoi ressemblait la « DH ». Et puis à Valloire, un de mes voisins, François B. est aussi un excellent descendeur que je croise depuis 94.
En 1998, j’ai enfin mon Bac (ouais, je n’ai pas été brillant) et, toujours volleyeur, ma passion pour le VTT de descente est immense !
Cet été là, je me fais planter par mon employeur saisonnier avant même de commencer le job et je me retrouve à faire la plonge avec mon pote Guimart au Relais du Galibier.
Je roule, j’apprends à connaitre un peu plus les valloirins et en 1999 je suis embauché à l’OT pour la saison estivale en tant qu’animateur sportif. Là, je rencontre tout le monde ! Le Directeur de l’OT Gérard R. bien-sûr, le Maire Cyrille R., le Directeur de la Régie « Pompom », les commerçants, tout le monde me connait et semble m’apprécier. Je croise aussi Bernard P. qui a balisé les chemins de VTT depuis des années, parfois aidé par Jean F. Ils aiment leur pays et j’adore parler VTT/randos avec eux.
A l’été 2000, je reviens à l’OT après avoir participé à mes premières courses de Descente en Auvergne et Languedoc-Roussillon.
C’est clair pour moi, tout est là, à Valloire, pour qu’une piste de Descente voit le jour… Et je connais toutes les personnes qui vont me le permettre car oui, JE vais lancer le projet d’une piste de descente à Valloire !
Tous les soirs après le boulot je monte sur le Crey du Quart avec ma pelle, mon râteau et ma pioche. Je ne prends même pas le temps de manger, complètement obnubilé, je perds 7kg en 2 mois à force de bosser à l’OT et de creuser.
En même temps, je parviens à caler des créneaux pour voir Nana à la mairie qui m’aide beaucoup pour faire les demandes de passages aux propriétaires des parcelles privées sur lesquelles la piste passera (Etienne F. m’a aussi bien aidé !). Il y en a 136 ! Il accepteront tous sauf 1 ! Pas grave, je contournerai son terrain.
Début août 2000, mon tracé est prêt, les piquets sont plantés, la rubalise est posée, les filets et les matelas sont installés, les autorisations sont signées, mon plan de secours est validé par les pompiers (par Paul B.) et je monte voir Cyrille R., je lui présente des prospectus que j’ai préparé seul pour les distribuer sur les courses de Rhône-Alpes… Et il prend peur et me demande de poser des panneaux annonçant que la piste est fermée. Je comprends qu’il a peur après le décès d’un grimpeur sur la cascade de glace à Pâques. « Pas grave, je mettrai ces panneaux mais vous verrez, il y aura du monde ! »
Fin août, la petite fréquentation de la nouvelle télécabine de la Brive a été multipliée par presque 4 ! Et oui, il n’y a que 13 pistes de descentes permanentes en France et Valloire est la seule à en proposer une en Maurienne.
Après 2 étés en emplois saisonniers à l’OT de Valloire, je me retrouve donc en 2001 dans le rôle de Bikepatrol sur « ma piste », employé par la Régie des Remontées Mécaniques.
Cette été là, c’est Gérard V. qui est à la tête de la commune et il soutient mon projet de piste de descente. Je me relance à fond dans « le truc » ! Je suis toujours à pieds mais je me débrouille pour me faire monter sur le massif. Je creuse, je pioche, je ratisse sur la « Piste des Granges »… Et oui, quelqu’un l’a appelé comme ça pendant l’hiver, sans même m’en parler…
Pas grave, tant qu’on peut faire de la Descente, j’accepte tout de toi Valloire !
Et j’ai même droit à 2 demi-journées de pelle à pattes avec Feufeu aux commandes. On a failli lâcher un caillou énorme au dessus de Poingt Rogereuil. Il aurait pu traverser une maison… Chaud !


A la fin de l’été 2001, Pompom est content et moi aussi !.. Il me tarde de revenir en 2002 surtout que Guimart a créé bénévolement (alors qu’il n’a pas encore commencé son activité de graphiste) un petit site internet dédié à la piste avec pages « accès », « présentation de la piste », « photos » de Quentin G.
La piste apparait aussi dans le « dépliant été » de Valloire.
En 2002, quand je reviens, je rencontre le nouveau Directeur de la Régie (ou de la SEM ? Je ne sais plus en quelle année ça a changé), Eric D. Il a l’air jeune et dynamique, tant mieux !
Par contre j’apprends que Valloire sponsorise une équipe de descente, le Team Valloire, qui roule sur Vario Bikes avec Damien S. et Thibault R. Apparemment, ils ont eu un beau petit chèque ? … Personne ne m’en a parlé ? Et moi, je suis toujours à pieds. Ils doivent venir tracer une nouvelle piste pendant l’été… Ils ne feront rien et me demandent même de la construire moi-même, tout seul avec ma pelle et ma pioche.
Pas grave, tant qu’on peut faire de la Descente. J’accepte tout de toi Valloire !
L’été se passe bien et je sais qu’on parle de Valloire, de sa piste de descente. J’ai d’ailleurs obtenu quelques parutions dans les magazines de l’époque: VTT Magazine et Vélo Vert avec son « guide des stations ». A cette époque, il n’y a pas encore beaucoup de promotion internet, pas de Facebook, d’Instagram.
En 2003, j’obtiens mon concours de Professeur d’EPS et je décide d’arrêter les jobs saisonniers. C’est Papouf qui reprendra le flambeau en tant que Bikepatrol. Il fait son maximum avec les moyens dont il dispose et je l’aide de temps en temps, bénévolement !
Cette été là, j’apprends aussi que le club Valloire Galibier VTT est créé par Bernard F.
Je n’étais pas au courant, mais ce n’est pas grave tant qu’on peut faire de la Descente à Valloire ! C’est même super et, déjà bien copain avec toute la famille de Bernard F. (bien connue des descendeurs), je deviendrai vite ami avec tous les licenciés du club (pour beaucoup des gens de la vallée).
En 2004, le club organise sa première course de Descente à Valloire, sur la Mickaël Pascal, la nouvelle piste tracée sous la télécabine de la Brive, du nom du Champion du Monde Junior 1998 et pilote de Coupe du Monde licencié au club.Je suis tellement content qu’il y ait une course de Descente à Valloire. Avant, quand j’étais à l’OT, il y avait eu la Valticime, une course de VTT de Cross-Country organisée par un privé et qui avait coûté je ne sais combien pour 60 participants. Nous, on faisait mieux, avec peu !
Je participe bien-entendu à cette course mais avant celle-ci, j’aide l’équipe de Bernard F. à planter les piquets, poser de la rubalise, creuser, piocher, ratisser… Je donne de mon temps pendant quelques jours. Je reçois Manu Hubert, le sélectionneur de l’équipe de France qui vient voir la station pour y organiser, peut-être, une Coupe de France de Descente… Et puis il y a aussi, cette année là, l’organisation du TNJV (Trophée Nationale du Jeune VTTiste), sorte de championnat de France pour les enfants, en équipes de comités… 350 gamins pendant 5 jours, les familles, les coachs… Un boulot monstre ! Et un succès qu’on doit à Bernard F.


En 2005, le club organise une Coupe du Rhône-Alpes de Descente et une manche des Enduro Séries. Je serai là une semaine en avance avant chaque course pour aider à tout préparer, puis à participer.


Avec la course l’année précédente, on est quelques bénévoles, mais franchement peu de valloirins… Mais « le truc » est lancé, Valloire va se tourner vers l’enduro ! La Fédération Française de Cyclisme prend bien trop cher pour nous laisser le droit d’organiser une Coupe de France de Descente. Ça m’attriste un peu puisque je suis passionné de Descente, mais l’Enduro, c’est quand même pas mal !
A partir de 2006, Valloire devient peu à peu LA station enduro pour le VTT en France. L’Enduro Séries de 2005 avait rassemblée 90 participants, celle de 2006 150, celle de 2007 230, puis à partir de 2008, la course a toujours fait le plein, soit 350 participants, jusqu’en 20015. Pour s’inscrire à la course de Valloire, nommée Coupe de France d’Enduro VTT/Enduro Series, il fallait s’engager plusieurs mois à l’avance pour être sûr de pouvoir y participer. Les spéciales de la Sapinière et du Grand Plateau étaient des références dans la discipline.
Ces années là, il y a aussi eu 2 autres courses de VTT de Descente, en 2010 (souvenez vous des coulées de boues ce jour-là) et 2012 (course UCI, Championnat de savoie).


En 2014, grâce au travail de Bernard F., de toute sa famille et du club, ainsi que de la SEM qui a mit quelques moyens sur la table, Valloire a pu accueillir une manche de la Coupe du Monde de VTT d’Enduro. Des pilotes sont venus du monde entier, plus de 40 nationalités, et la « notoriété VTTistque » de la station n’était plus à faire ! Après la saison, l’Union Cycliste Internationale élisait la manche de Valloire comme la plus belle du circuit, pour ses tracés et son organisation. Une consécration qu’on a pu ressentir sur tous les sites internets dédiés au VTT en France et à l’étranger… Mais malheureusement pas à Valloire.


La dernière manche valloirinche de Coupe de France/Enduro Series a eu lieu en 2015. Il parait que ça coûtait trop cher ?
En tout, en 12 ans (2004-2015) il y a donc eu à Valloire 10 manches de Coupe de France d’Enduro, 1 Coupe du Monde, 2 manches de Coupe du Rhône-Alpes et 1 Championnat de Savoie de Descente, ainsi que 3 courses de Descente Kids. Je me rappelle de mon pote Lionel S. qui me disait que chaque année on lui remplissait son gîte pendant une bonne période de l’été, et parfois avec des stars comme la famille Atherton (Champions du Monde Homme et dames de Descente) ou Rémy Absalon (Champion d’Europe d’Enduro, le frère du Champion Olympique de XC Julien Absalon)
J’étais là à chaque fois au moins une semaine avant pour aider l’organisation… Et puis j’y ai toujours retrouvé les mêmes: toute la famille de Bernard F., quelques copains du club venus de la vallée (notamment les Woods) et quelques valloirins.


Il faut l’avouer, je n’étais pas un « élément moteur » du groupe puisque j’habitais trop loin (en Auvergne puis dans l’Oise), et c’est grâce à Bernard F. que les courses ont eu lieu ! Haaaa, ce Bernard et sa grande gueule. Il en a gonflé plus d’un… Mais sans lui, pas de course ! Point barre !
Entre 2004 et 2015, le bikepark a aussi évolué. Papouf a laissé sa place à son frère Tchi (désormais shapper au Canada après quelques piges en Suède), puis à Gino et Loïc puis quelques autres. D’une piste de descente, le domaine en a gagné d’autres, surtout qu’avant chaque course on ouvrait un nouveau tracé qui servait de spéciale et de piste permanente ensuite.Les pistes de Descente permanentes de Valloire ont toujours été des pistes d’Enduro, aux tracés relativement naturels.
Les bikepatrols créaient même une piste qu’ils appelaient « La Tchouk » (mon surnom) en hommage à mon travail, mon investissement.
Concrètement, selon moi, Valloire n’a jamais vraiment cru au VTT (tendance descente/enduro) et de vrais moyens n’ont jamais été posés sur la table pour tracer des pistes. De la même manière, l’OT n’a jamais fait de publicité à propos du bikepark, ni même pour les courses. Et vu des bureaux, même si certaines personnes ont soutenu l’activité VTT (Gérard V., Eric D. par exemple), jamais Valloire n’a voulu prendre le pas des « vraies stations VTT ».
C’est vraiment dommage parce qu’avec mes petits moyens, Valloire était finalement précurseure, au moins en Maurienne, au début des années 2000.
Depuis 3 ans, le club Valloire Galibier VTT ne reçoit plus de subvention et bien-entendu, il n’y a plus de course, plus d’entrainement pour les enfants (et oui, il y avait un groupe d’enfants), plus rien sur sa page Facebook… Et étant donné que les courses de Valloire étaient le seul vrai moyen de promotion du bikepark, forcément, tout s’écroule…
Pour la quatrième année consécutive, des pistes n’ont pas été entretenues, des reproches fusent sur les réseaux sociaux et rien ne se passe. C’est de pire en pire. Sur le dépliant « été 2019 » c’est 17 pistes qui sont annoncées… Il ne doit en rester que 6 ou 7 ?! C’est un mensonge !


Mais d’un autre côté, je reconnais un truc bien cette année, enfin ! Oui, enfin la station a investi dans un Pumptrack, cette petite piste goudronnée utilisable par les VTT (en majorité), les skate, les BMX, les rollers (une petite station comme Saint-Pierre de Chartreuse en est équipée depuis 5 ans. Tu en trouveras à Villard de Lans, Saint-François Longchamp, Branans…).
Depuis son ouverture mi-juillet, elle est blindée de gamins (mais aussi d’adultes) et mes copains valloirins qui accompagnent leurs gosses trouvent ça génial. Ils sentent que leurs enfants ont pris « le virus » du VTT et demandent où est-ce qu’ils pourraient les licencier pour progresser à Valloire… Le club est décapité.
Valloire, je ne te reconnais plus, en tous cas pour ce qui concerne le VTT. Je t’ai tellement donné, j’ai passé tellement de temps à tenter de faire de toi une « station VTT » (avec d’autres) que je ne comprends pas ce qu’il se passe. Tu l’as compris dans mon texte, je trouve qu’il n’y a jamais vraiment eu un grand intérêt des valloirins pour le VTT, heureusement qu’il y avait quelques volontaires, des licenciés de la vallée et la famille F.
Même sur les chemins de randonnées le panneautage FFC est en piteux état. J’ai dû guider plusieurs VTTistes et randonneurs piétons les jours derniers, notamment dans le Collomban Noir… Incroyable !
Dimanche dernier, dans le JT de France 2 de 20h il y avait un reportage sur la Maurienne « le plus grand domaine cycliste du monde » (à 31’40 ») où on y voit mon ami Romain Paulhan tracer des pistes à Bramans. C’est un ancien Champion de France de Descente, pilote de Coupe du Monde d’Enduro. Il est venu rouler chez toi il y a 3 semaines et il a dû être servi.
Il n’y a plus de course et sur les pistes du bikepark restantes il y a des fils tendus, des souches qui dépassent, des ornières… C’est dangereux par endroits ! Mais que se passe-t-il ?!
Pendant 20 ans j’étais ton ambassadeur partout où j’allais, fier de mettre en avant le VTT à Valloire. J’ai encore des dizaines de casquettes Valloire, d’Opinel Enduro Series, de t-shirts Perfect Line… Mais là, non, je ne peux plus, je conseille à mes amis d’aller rouler aux 7 Laux où pour 18,50€ la journée, tu fais du vrai et du beau VTT ! Il faudrait vraiment que tu ailles voir là-bas ce qu’il s’y passe ! Les réseaux sociaux liés au bikepark sont dynamiques, les pistes sont travaillées (par beaucoup de bénévoles de l’association Les Pieds à Terre), des petits événements y sont organisés (courses, jams) et il y a la queue aux remontées !
Il faut vraiment que tu ailles voir ailleurs.
Alors tu vas me dire: « ouaiiisss mais ça coûte trop cher le VTT, l’entretien des pistes »…
Mais justement, certains bikeparks s’associent avec les clubs locaux en passant un contrat avec eux: chaque adhérent doit venir travailler sur la piste plusieurs demi-journées dans la saison, et en échange, il a le forfait gratuit l’autre demi-journée… Pas con n’est ce pas ? Ça permet aux jeunes de se retrouver, d’avancer ensembles, d’œuvrer pour la station comme j’ai pu le faire, et de rouler !
J’ai eu la chance, en 2016, d’aller à Whistler au Canada, la mecque du VTT de Descente, d’Enduro et de Freeride dans le monde. Là-bas, le bikepark n’utilise que 2 télésièges (Fitzsimmons et Garbanzo – plus 2 autres où il faut payer des surplus si on veut les utiliser) qui desservent peut-être plus de 50 pistes de tous niveaux. Le coût d’entretien doit être énorme, surtout qu’en pleine saison (juillet-août), les remontées tournent de 9h30 à 20h non-stop (en juin et septembre ça ferme à 18h)…. Mais tu vois, depuis 10 ans, la fréquentation de Whistler en été est désormais supérieure à celle de l’hiver ! Attention, je parle bien de fréquentation de la station, pas du nombre de VTTistes qui achètent des forfaits ! Non ! Je parle du VTTiste qui vient rouler en bikepark avec sa famille mais dont la femme va rouler une journée et aller au spa, aux enfants qui iront à la patinoire pendant que papa roule, qui retourneront rouler…etc
Et oui, à Whistler, ils font plus de chiffre global avec le VTT qu’avec le ski…
Enfin, je pense que tu es loin de tout cela et j’en suis vraiment triste…
Tu sais, tu te dis « station vélo », mais crois moi, tu n’es plus une « station VTT » !
Après, tu es un peu comme une ex… Je m’inquiète quand même pour toi, je tiens même à toi, mais je ne peux plus faire grand chose, tu fais tes choix… Et je ne les comprends pas.

Julien « Tchouk » Vendries